Roche cari

Roche cari.
Nom féminin.

Pierre plate, taillée et polie, sur laquelle on crase* des épices ou du coco à l’aide du baba, la partie cylindrique et mobile réduisant en purée ce qui doit devenir une pâte aussi onctueuse que possible.

« Maman avait empoigné le baba de la roche cari et, avec un balancement de tout le corps, s’employait énergiquement à nous faire un bon massala. »

« De ces plats, qu’elle évoque le temps d’un ouvrage – Manzé Longtemps -, Malika Kallichurn revalorise des recettes qui requièrent parfois un long temps de préparation. A l’instar des différents massala où le grinder est délaissé à la faveur de la roche cari. Mais au final, c’est en bouche que l’on savoure les résultats de l’effort !” (Week-End du dimanche 16 novembre 2008.)

Dans la note sur les tombalistes il était question d’un article parlant de ces tailleurs de pierre spécialisés dans la fabrication de tombes, métier qui prend lui-même le chemin de la tombe selon le témoignage de ceux qui exercent encore cette activité. « Et pourtant, la vie des tailleurs de pierre ne se limite pas à faire des pierres tombales. Que ce soit le baba roche cari ou so maman, les mortiers, les roches laver ou « miraye campman », il suffit, comme pour les pierres tombales, de passer une commande pour être servi. »
 
 
 
* craser = écraser, encore que moudre aurait été plus approprié ici
 
 
 
 
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Mise à jour du 5 octobre 2010

Voir l’entrée consacrée à la roche cari sur le photoblog de Carrotmadman6, ici.

 

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31 réponses à “Roche cari

  1. massala ?
    grinder ?
    roche cari ? comme curry ?
    C’est bien de vouloir nous présenter le créole, mais s’il faut encore plus de notes que de texte pour nous expliquer chacune des allusions je me demande si cela s’adresse à tous les francophones ou aux seuls Mauriciens (et éventuellement à quelque Réunionnais ou Mahoris égarés).

    Je me demande quelle est la direction de votre blogue (je ne veux pas vous dicter votre conduite, que cela soit clair), je ne sais si vous vous adressez plus aux Mauriciens, aux habitués de LSP ou des francophones en général. Cela ne dit rien du tout sur la pertinence de vos billets et je ne veux pas remettre en question votre droit d’écrire pour si peu. Mais je m’interroge sur les mots que vous employez…

  2. Il ne s’agit pas là de créole, mais de mots employés dans des phrases dites ou écrites en français. Si un Français utilise les mots « parking », « look », « string », « football » ou « sex shop » quand il parle à un autre Français, on ne dira pas pour autant qu’il est en train de parler anglais. C’est la même chose ici. Si vous ne comprenez pas tous les mots, il vous est possible d’aller en haut de page voir dans la liste de mauricianismes, laquelle est en cours de construction. Dans les liens proposés vous avez aussi l’ouvrage de l’universitaire Didier de Robillard.

    En effet, je comptais avant tout sur la contribution des Mauriciens pour étoffer cette liste-là, mais aussi pour dégager un consensus quant au sens des différentes expressions, car je me suis rendu compte en en parlant avec les gens que tout le monde ne comprenait pas les choses rigoureusement de la même façon. C’était là le but premier de ce blog : élargir la discussion le plus possible. Il n’y a malheureusement pas eu beaucoup de Mauriciens qui sont venus commenter ici jusqu’à l’heure, et en cela c’est un échec.

    Mais la contribution des autres francophones est aussi nécessaire, car elle permet de juger à quel point une expression est éloignée du français standard, que ce soit par le sens, la prononciation ou la fréquence d’utilisation. Il y a par exemple eu le cas du mot chicot signifiant souche, qui existe dans le dictionnaire en tant que tel mais qui ne paraît guère utilisé dans cette acception en France, du moins si je m’en tiens aux commentaires de Zerbinette, Marie-Lucie et Leveto.

    La contribution des autres francophones non-français ou des Français ayant des connaissances en langues régionales a aussi un intérêt dans le sens qu’elle permet de comparer les expressions, ce qui élargit le tableau d’ensemble. Et en cela la participation de non-francophones ayant un intérêt pour ces questions-là est aussi la bienvenue.

    Enfin, chaque personne qui a quelque chose à dire par rapport au sujet de la conversation — quelle que soit cette dernière, qu’elle colle rigoureusement au billet initial ou pas — a sa place ici, tant que cette personne n’inonde pas le fil de propos pléthoriques qui n’ont qu’un rapport extrêmement lointain avec la discussion en cours.

    à quelque Réunionnais ou Mahoris égarés
    « Mahoris » ? Je ne connais pour ma part que les Maoris de Nouvelle-Zélande ou les Mahorais de Mayotte. Je n’ai jamais entendu parler de gens qui seraient des Mahoris. Mais qu’est-ce qui vous fait croire que si des Réunionnais, des Mahorais ou des Maoris viennent ici ce sera le fruit d’un égarement ?

    je ne veux pas vous dicter votre conduite, que cela soit clair
    Encore heureux. Dans le monde ultra libéral d’internet, chacun peut faire ce qu’il lui plaît, dans les limites de la règlementation et de la politesse.

  3. Euh… Je ne trouve pas du tout massala dans votre collection, mais je vois un peu mieux ce que cela peut être (à massalé) par un de vos autres liens, je ne trouve pas non plus la roche cari et je me dis que définir cari par curry et comme nom masculin ou roche par caillou et rocher est plus qu’un peu léger afin de montrer le particularisme local … En revanche, le grinder devient plus clair, lui est bien dans la collection (ouf !)

  4. « Massala » ne fait pas partie de la définition de l’expression « roche cari ». Le terme ne figure que dans une citation. La définition, elle, parle d’une pierre servant à moudre des épices, définition illustrée par la photo sous-jacente. Elle est explicite et devrait suffire pour comprendre ce dont il est question. Quant à « cari », qu’il s’agisse du curry ou pas — la réponse est à la fois oui et non — n’est pas essentiel. La « roche cari » aurait pu avoir un tout autre nom et continuer à être le même objet et répondre à la même définition. Certes, j’aurais pu développer davantage l’étymologie de l’expression en évoquant les mots « roche » et « cari », mots n’ayant pas encore fait l’objet d’une note, mais rien n’étant figé ici l’article pourra être amélioré ultérieurement. Quant au « grinder » figurant dans l’article de l’hebdomadaire Week-End, il ne répond pas à la définition que j’ai donnée dans la liste de mauricianismes (“disqueuse de chantier”), le seul type de grinder que je connaissais jusqu’à cet après-midi. Mais en demandant leur avis à des collègues au bureau il semblerait qu’un grinder puisse aussi être un type de mixer*, un broyeur relativement puissant servant à mouliner des denrées alimentaires plus coriaces que de simples légumes bouillis.

    Ce blog ne prétend pas être une encyclopédie exhaustive et finale descendue toute faite du ciel pour servir de référence à qui de droit. Au contraire, l’empirisme y règne en maître et c’est la contribution de chacun qui fait avancer les choses, petit à petit. C’est même là sa raison d’être. Toujours sur le métier il faudra remettre l’ouvrage, qui jusqu’au bout aura ses imperfections.
     
     
    * En français dans le texte : n.m. mixer – Appareil électrique servant à broyer et à mélanger des denrées alimentaires. Remarque : On peut aussi écrire un mixeur. (Larousse Pratique. © 2005 Editions Larousse.) — http://fr.thefreedictionary.com/mixer

  5. >Siganus K.
    En ce qui me concerne, merci pour me donner une place ici. Plusieurs fois je pense si ma «presence» n’est pas prise comme une sorte de parasites parmi les dialogues et cela parfois me fait ne pas écrire dans autres blogs.

  6. Apropos of language mixing vs. borrowing (the use of « apropos » here is borrowing, not mixing), see the samples I blogged about. Comments are solicited.

  7. Des amis indiens m’ont fait goûter le thé parfumé au garam masala. La recette est très proche du massala bombaye donné dans votre lien. Sur la boîte, il est écrit : «tea spice, enriches the taste and flavour of tea». C’est le cas en effet car le mélange où dominent le clou de girofle et la cardamome est délicieux et particulièrement tonique.

  8. Siganus, vous ne devriez pas avoir à vous défendre de la dimension internationale de votre blog, vous rendez service à tous vos correspondants en même temps qu’eux-mêmes vous rendent quelquefois service. Chez vous tout le monde apprend quelque chose!

    La roche cari: au Mexique on utilise encore (à la campagne) quelque chose de presque identique pour préparer la farine de maïs (que les citadins achètent toute prête). En France, pour les épices, au lieu de la roche cari plate, on utiliserait un petit mortier (une sorte de bol très épais) et un pilon, cylindrique mais tenu verticalement.

    Je me demande si je dirais écraser ou moudre pour ce qu’on fait avec. Il me semble que moudre n’est pas tout à fait correct car le mouvement n’est pas circulaire (comme pour un moulin à café ou à légumes par exemple, ou avec une meule). Je crois que le mot le plus exact serait broyer, plutôt qu’écraser qui insiste plus sur l’aspect « pression » du geste. Mais broyer n’est pas vraiment du vocabulaire familier de la cuisine.

    Françoise, est-ce que vos amis appelaient ce thé épicé du chaï? On peut acheter le mélange en boîte ou en sachets, mais il y a sûrement de nombreuses recettes familiales pour cette boisson délicieuse.

  9. Jesús, votre petit grano de sal* nous manquerait.

    * Je ne sais pas si la traduction automatique va bien traduire ma pensée ! 😉

  10. Jesús, vous avez tout à fait votre place ici. C’est au contraire moi qui dois vous remercier de partager ce que vous savez.

    John, « French in all its purity »? I didn’t know you as an agent provocateur*!

    Françoise, du thé avec du massala ? Je ne l’ai jamais essayé, et je dois dire que pour moi il y a quelque chose de quasi hérétique dans le fait de mettre dans un breuvage, quel qu’il soit, le mélange d’épices broyées qui sert normalement à faire le cari. Il y avait du « safran » (curcuma) aussi dans le thé ?

    Marie-Lucie, « chai » [“tchaille”] est le mot hindi pour dire « thé » en général.

    Est-ce que le verbe « moudre » sous-tend nécessairement un mouvement circulaire ? Moudre ne serait pas simplement « réduire en poudre » ? J’ai hésité à employer ce terme, car le moulage des épices du massala se fait par voie humide, le baba de la roche cari roulant sur une pâte plus ou moins épaisse dont on doit contrôler la consistance en ajoutant une judicieuse (et faible) quantité d’eau. Mais une poudre mouillée contient les mêmes petits grains qu’elle contient lorsqu’elle est sèche, n’est-ce pas ? Pour ce qui est de votre mouvement circulaire, vous l’avez dans le cas dont nous parlons, à ceci près que l’axe de rotation est horizontal et est lui-même en mouvement.
     
     
    * en anglais dans le texte

  11. Marie-Lucie et Siganus,
    De fait ce mélange d’épices pour le thé ou chai garam masala est fait de cardamome, cannelle, clou de girofle, poivre noir, gingembre et noix de muscade. Le dosage est laissé à l’appréciation de chacun mais il vaut mieux avoir la main légère et je suis bien d’accord que ce serait une hérésie de le mélanger à votre meilleur thé. Mais de temps en temps, pour changer…

  12. Françoise, si en hindi chai est le terme générique pour dire « thé », masala veut dire « épice ». Pour moi du thé aux épices s’apparenterait plutôt à un bouillon… Il comportait du sucre celui que vous avez bu ?

  13. >Siganus K.
    Au Portugal on dit chá. Souvenirs de Macao, etc.

  14. Goa plutôt que Macao, non ?

    _______________

    J’ai répondu un peu vite : chá est le thé en cantonais, nom duquel dérive d’ailleurs le chai hindi. Il existait apparemment deux prononciations en Chine : et chá. La première a donnée tea (anglais), thé (français), (espagnol), la seconde chai (hindi), tsái (grec), chá (portugais).
    http://en.wikipedia.org/wiki/Tea#Etymology_and_cognates_in_other_languages

  15. >Siganus K.
    Plusieurs maisons de Badajoz ont des tasses, cendriers, assiettes, etc. comme décoration achetées au Portugal mais faites en Macao. C’est vrai que Goa était portugaise un peu de temps avant, mais Macao jusqu’à la Révolution des œillets.

  16. moudre, etc

    C’est vrai que pour utiliser votre roche cari le baba fait un mouvement circulaire (à axe horizontal), mais la main qui fait rouler le baba ne tourne pas, elle le presse seulement, tandis qu’avec un moulin à café la main doit elle-même tourner pour faire tourner le moulin.

    Le nom qui correspond au verbe « moudre » est « la mouture » (qui signifie aussi le résultat de cette action). « Le moulage » correspond au verbe « mouler » qui signifie « former à l’aide d’un moule » (pas exemple un gâteau, ou un objet en cire). À ne pas confondre avec « la moulure », qui est un ornement sculpté le long d’un mur, d’un plafond ou d’un meuble.

  17. Marie-Lucie, j’ai eu un doute quant au mot à employer pour parler de l’action de moudre, mais le TLF donnait bien moulage avec cette acception-là :
    A.Rare. Action de moudre le grain. Moulage du blé.
    B.DR. FÉODAL. (Droit de) moulage. Redevance que les vassaux devaient payer à leur seigneur pour faire moudre leur grain au moulin banal.

    Incidemment, en créole « mouler » est un mot employé pour signifier « mastiquer », « faire travailler ses mandibules » — « Zano, enn zourné mo tour toi pé moulé mem. Mé get to grosèr. » Étant occasionnellement utilisé dans ce sens lors d’une conversation en français, avec une connotation ironique, il pourrait figurer dans la liste de mauricianismes.

  18. à Siganus
    ayant relu assez attentivement- avec gourmandise au sens littéral!- les billets , quand même je vous soumets cette expression indonésienne que je trouve chez un ethnologue ainsi translittérée
    « cari pengalaman  » et qui est traduite par « chercher de l’expérience » …
    S’il y a un lien entre votre expression et celle-ci, je ne saurais vraiment le dire (c’est une grande qualité de cet ethnologue de montrer les « gaffes »qu’il commet « sur le terrain » en dépit de son expérience (et bien sur des langues)
    il reste que c’est … » troublant » et peut être une piste (au moins en réserve )

    pendant que j’ysuis ,sur la discussion du verbe , ilme semble qu’avec le tour technologique de l’Occident (un grand mot) et l’apparat scientificisant des langues – et du marketing-« broyer » est entré dans la cuisine (et
    dans les W.C.!)avec la robotique et que s’il y a des éviers incorporants des broyeurs de petits restes de cuisine ,les mixers de cuisine sont aussi appelés broyeurs (parce que « ça en jette »!)
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  19. et si 7,

    Quel est donc l’ethnologue dont vous parlez?

    En ce qui concerne l’expression « cari pengalaman », il me semble qu’elle a un sens beaucoup trop éloigné de celle de la « roche cari » pour que les deux mots « cari » soient apparentés.

    Pour les « broyeurs » par rapport aux « mixers », ces derniers mélangent plutôt des matières liquides ou relativement molles, tandis que les broyeurs réduisent des matières dures ou au moins solides, par exemple la glace, ou bien les épluchures, trognons et autres déchets qu’on fait ainsi passer par le trou d’évacuation de l’évier dans lequel est situé en permanence le broyeur. Certains mixers sont assez robustes pour être aussi des broyeurs, ce qui permet de les utiliser à la cuisine pour toutes sortes de préparations rapides.

  20. a propos de broyer
    :comme exemple et en cela pars pro toto:
    Comme il se voit, je n’ai pas une pratique assez fine de l’ordinateur pour savoir reporter ici le verbe grec « tribeîn » dont la fortune jusqu’en français actuel éclaire me semble-t-il les langues (métaphores, métonymie..) et ce qu’il en est de « broyer du noir » et de » tuer le temps  » comme , avec les meilleurs traductions Alice au pays des merveilles
    http://cgi.ebay.fr/ws/eBayISAPI.dll?VISuperSize&item=330377202680

  21. et si 7, « broyer du noir » vient de l’époque où les artistes peintres préparaient eux-mêmes leurs couleurs – elles ne venaient pas toutes prêtes en tube comme maintenant. Ce travail était souvent confié à un apprenti qui devait « broyer » les substances colorées pour les réduire en poudre, avant de les mélanger avec de l’huile ou autre produit pour en faire de la peinture. Les couleurs ont en effet psychologique certain, et « broyer du noir » en quantité pouvait mener à la déprime, d’où son emploi métaphorique moderne.

  22. Certes, certes, Marie – lucie , mais ajoutez qu’outre les « effets psychologiques »(des couleurs ) dont vous parlez, il y a les propriétés chimiques et toxiques des « matières » et des matières les plus « naturelles »

  23. pour un autre aspect de la même question des « effets » et des « savoirs »
    Les chiens ont correctement détecté 99% des échantillons de cancer du poumon, et ont fait des erreurs sur seulement 1% des échantillons contrôle. Pour le cancer du sein, ils ont détecté 88% des échantillons, et ont fait 2% d’erreurs sur les échantillons contrôle.

    Selon le directeur de l’institut de recherche sensorielle de l’université de l’état de Floride à Tallahassee Etats-Unis, James C. Walker, ce travail est convaincant. Il dit que la prochaine étape sera de voir si les chiens détectent effectivement le cancer ou un symptôme plus général provenant d’une inflammation. Walker aimerait qu’une recherche longue et à large échelle soit menée pour voir si les chiens peuvent détecter les cancers avant même qu’ils ne le soient par les examens type IRM.

  24. comme par hasard, ceci dans le monde.de d’aujourd’hui :
    En 2007, le géant américain Mattel avait dû retirer du marché près de 20 millions de jouets et accessoires fabriqués par des sous-traitants chinois. Les produits étaient susceptibles de contenir de la peinture toxique à base de plomb. Un métal responsable de maladies du type encéphalopathies, anémies et saturnisme.

  25. et comme vous me faites remonter dans ma mémoire de recherches , voici l’un des auteurs de langue française qui s’est intéressé de près à ces questions , et par exemple aux maladies liées à la profession de « peintre »
    http://fr.wikipedia.org/wiki/F%C3%A9lix_Vicq-d%27Azyr

  26. et si 7, vous avez raison de faire remarquer que certaines matières utilisées en peinture sont toxiques. Je ne connais pas les détails, mais il est fort possible que « broyer du noir » ait eu des conséquences physiques autant que psychologiques sur le cerveau de la personne qui le faisait.

  27. Une sirandane peut-être pas si tant tellement oubliée que ça: ti piti kraz gran mama ?

  28. Une expression avec « roche » dont je ne connais pas l’origine « enn zozo manz ros » pour caractériser quelqu’un de très laid. Pourquoi ? Quand les oiseaux mangent des roches, font-ils des grimaces qui les rendent laids? A moins que ce ne soit à la restitution …

  29. Les filles, c’est bien connu, sont beaucoup plus crues que les hommes dans leurs discussions tournant autour de galipettes en tous genres. Aussi, un jour, j’ai passé 10 minutes à stopper un fou rire lié au ros kari.
    Une collègue au bureau m’avait expliqué, faussement outrée, de quelle façon une copine à elle parlait de l’anatomie de son copain du moment.
    La copine en question copine lui aurait dit à peu près ceci : « to guet pou li mo dir twa… couma dir enn baba ros kari!!! »

  30. Merci beaucoup pour ce bel article et pour ce blog, Siganus. Je viens juste de le decouvrir (mille excuses, je n’ arrive pas a mettre les accents comme il faut, je tape d’un clavier anglais ne me permettant pas d’ utiliser les symboles, ni meme avec la combinaison souvent possible Alt+ 135 pour le e accent aigue par example. Je voulais vous laisser des mots pour vous encourager dans la continuation de ce blog. Je suis mauricienne d’origine chinoise et donc cela me permet de mieux comprendre notre belle ile et culture. Je n’ai jamais grandi avec une roche cari mais pourtant j’ en ai entendu parler de la part de certaines amies. Je suis de retour au pays et je compte bien m’en acheter une.

  31. MADAYA CONDEAH

    Intéressant comme réaction; mais sachez cependant que si vous voulez le ramener chez vous à l’étranger, faudrait prévoir une petite valise pour lui tout seul car il pèse au moins entre 5 à 6 kilos.

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