Trespass.
Nom ou adjectif.
Défense d’entrer, interdit de passer.
« Vous n’avez pas vu qu’il y avait un trespass dans le bord du chemin ?”
“Essayez d’ imaginer quel genre de développement socio-psychologique, économique et culturel peut avoir lieu si seulement nos jeunes avaient accès à certaines terres agricoles « de notre pays ». En sus de nous priver des occasions de vivre nos vies librement et pleinement cette attitude de « TRESPASS » est également un énorme obstacle au développement d’une culture mauricienne dont nous pouvons éventuellement être fiers.”
(Le Mauricien, commentaire d’article, 4 novembre 2011.)
Le mot est difficile à traduire en français. Pour le substantif « trespass », le Harrap’s donne une définition à rallonge : « Violation de propriété (sur un bien foncier) ». Et pour le verbe « to trespass » : « Entrer ou passer sans autorisation sur la propriété de quelqu’un. » Il n’est donc pas particulièrement étonnant que les Mauriciens, déjà mis en contact bien malgré eux avec l’administration britannique, aient adopté tel quel ce mot-là, lequel avait l’avantage de la concision, en sus de celui consistant à rappeler subliminalement le (possible) trépas des contrevenants. Les deux « phrases » visibles sur le panneau ci-dessus ne sont pas la traduction l’une de l’autre. Ce sont des messages complémentaires.
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Samedi 7 novembre.
Mise à jour destinée à rassurer Zerbinette quant la bonne anglitude des panneaux dissuasifs qu’il est possible de trouver chez les Martiens :
Même l’accord de l’adjectif français peut parfois être fait sans transgresser la règle, c’est dire !
Mais il est un fait que dans les pays anglophones on écrira plutôt No trespassing, ou Trespassers will be prosecuted, voire No trespassing. Violators will be shot. Survivors will be shot again. — http://images.google.mu/images?hl=mfe&source=hp&q=trespass
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29 juin 2010.
Défense de passer chasser trépasssser.