4 bornes

borne-quatre-bornes
 
 
Borne « Quatre-Bornes » à quatre bornes* de Quatre-Bornes.
 
 
* mot en français français, ce qui fait que certains Martiens — pas nécessairement les plus bornés — pourraient être perdus en chemin (nota : 1 borne = 1 kilomètre)
 
 
 
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Addendum : Quelques bornes de plus…
(Dès qu’on est plus de quatre…)
 
Bornage de chemin
 
Une borne plus loin :
 
Borne bicolore
 
Et encore une borne, une, ici :
https://mauricianismes.wordpress.com/2009/10/11/bouteroue/
 
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Addendumdum : Since we are already on the road, I cannot resist putting the photograph of the « wooden car » I took the other day:

Car with timber

23 réponses à “4 bornes

  1. Ceux qui ont déjà joué au jeu « Mille bornes » apprécieront deux fois plus. Ou trois.

  2. Siganusk

    Pour les malheureux n’ayant pas connu la griserie des kilomètres* qui défilent sur la table :

    http://fr.wikipedia.org/wiki/1000_bornes

    * Un kilomètre (mille mètres), symbole km — sans capitale s.v.p. —, aussi appelé « borne » en français de France (registre familier).

  3. A. J. P. Crown

    I didn’t know that « borne » was sometimes used for « kilometre » in French. Is it usual in an informal situation?

    In Norway, people and news media talk of a « mil », a Norwegian mile, which is ten kilometres. It is much more common to hear « mil », rather than « kilometre ».

    My spelling-checker doesn’t like « kilometre », it would prefer « kilometer ». In fact it wants me to only write with American spelling, which is very irritating. I don’t think I can get an English English one, unfortunately.

  4. A. J. P. Crown

    Ceux qui ont déjà joué au jeu “Mille bornes” apprécieront deux fois plus. Ou trois.

    There is a huge Wiki article on the American game. It says there is a Spanish version called Mil Hitos, very popular in Spain during the 1970s; and in the Netherlands there is a variant called « Stap op » which deals with cycling instead of driving.

    As with many things, I had never heard if it.

  5. A. J. P. Crown

    Ah, now I see you’ve put up a huge French Wiki article. I guess the American one is translated from it.

  6. Siganusk

    I didn’t know that “borne” was sometimes used for “kilometre” in French. Is it usual in an informal situation?

    Yes, I think it is in France. (“Merde, j’ai fait 200 bornes pour le voir et il était même pas là !”) But you would need some Frenchwoman to confirm how frequently it is used. It is due to the « bornes kilométriques » that you have at one kilometre interval along French roads.

    In Mauritius « borne » does not have this meaning. It is just a big piece of stone or concrete that marks something, usually the boundaries of a property or the edge of a road. In this last acceptation « borne » would probably be a mauricianism too: « Il a saillé sur le coaltar mouillé et il a tapé dans une borne. » Some day I’ll take a picture of our roadside bornes and show it here. They have a characteristic shape (for me).

  7. Je confirme, borne en langage familier est synonyme de kilomètre. On « se tape » des bornes ou on demande familièrement à un ami « Tu habites à combien de bornes ? ».

  8. Siganusk

    Mais est-ce qu’en France les gens utiliseraient le mot « borne » pour parler de ces plots en béton qu’on met sur le bord des routes ? (Voir les 2 photos ajoutées ci-dessus.)

  9. marie-lucie

    Le mot borne (d’origine gauloise!) est beaucoup plus ancien que les bornes kilométriques qui jalonnent les vieilles routes de France (et leurs petites soeurs les bornes hectométriques, beaucoup trop petites pour que les automobilistes les remarquent mais parfaites pour les piétons et les cyclistes). On trouve des bornes aussi aux coins de certains champs ou prés délimités depuis des siècles. Ces dernières ont à peu près la forme des bornes mauriciennes, mais souvent elles sont en granit, matériau pratiquement indestructible. Il faut se promener à pied en pleine campagne pour les remarquer.

    Les esprits bornés eux aussi ont des limites, mais à leur entendement.

  10. Siganusk

    Des bornes hectométriques !? Jamais je n’ai soupçonné qu’une telle chose puisse exister. Elles ont la même forme que les bornes kilométriques ? (celle que j’associe immédiatement au jeu de Mille bornes). Et elles existent le long des routes principales aussi ?

    Ici, traditionnellement, les bornes donnant la distance jusqu’à Port-Louis, jusqu’à Mahébourg ou jusqu’à Dieu sait jusqu’où n’avaient pas du tout cette forme très « française ». Elles étaient davantage des sortes de « colonnes » en pierre, carrées, sur lesquelles étaient par exemple inscrit « 15 miles to Port Louis ». Elles ont presque toutes disparu. J’ai l’impression qu’il en reste une entre Rivière Noire et Case Noyale. Il faudra que je la prenne en photo un jour, si elle est toujours là. Je me demande comment il se fait que les gens du ministère aient un jour décidé que la forme de ces bornes allait être ce qu’elle est aujourd’hui. Peut-être est-ce dû à cette entreprise française, Colas, qui a fait ou refait un certain nombre de routes à Maurice. Ils auraient proposé ces bornes-là, dont ils avaient peut-être un moule, bornes kilométriques qu’on retrouve aujourd’hui dans divers endroits de l’île. Si c’est le cas, il s’agirait là d’une influence française inattendue…

    Mais dites-moi Marie-Lucie, les plots qu’on voit en rang au bord de la route sur la deuxième photo en haut de cette page, pourraient-ils être appelés « bornes » en France ? Si ce n’est pas le cas, alors j’ai là un mauricianisme de plus pour ma liste, car ici on les appelle quasi exclusivement ainsi. Il ne me semble pas que ce soit l’usage en France, mais à vrai dire je n’en sais rien.

  11. zerbinette

    Oui Siganusk, il existait autrefois des petites bornes hectométriques (ressemblant à des pavés posés sur l’herbe des talus), mais à ma connaissance, elles ont toutes disparu (ainsi que la grande majorité des bornes kilométriques) quand les routes ont été refaites et élargies. Il existe encore sur les route des « bornes » (mais qui ne sont en réalité que des panneaux) pour signaler que l’on change de département. Je précise que sur les bornes kilométriques était indiqué, non seulement le nombre de kilomètres jusqu’au patelin suivant, mais aussi le n° de la voie, par ex. N7 (la nationale 7 chantée par Charles Trénet) et dans ce cas le haut de la borne était peint en rouge, ou D# avec le haut peint en jaune.
    Je ne suis pas sûre que les « jeunes » utilisent encore le mot borne pour kilomètre !
    Quant aux plots qu’on voit en rang au bord de la route sur la deuxième photo en haut de cette page, ce sont des plots ! 😉

  12. zerbinette

    PS : D pour route départementale…. l’étape suivante étant le chemin vicinal (mais je ne me souviens pas y avoir vu des bornes), détails ici :

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Route_d%C3%A9partementale

  13. dans ce cas le haut de la borne était peint en rouge, ou D# avec le haut peint en jaune.

    En effet, Zerbinette, je m’en souviens. Vous dites donc que cela n’existe plus aujourd’hui ? Certes, il y a bien des lustres que je n’ai pas mis le pied en France mais, pour autant que je m’en souvienne, à l’époque où j’y étais il y avait beaucoup de ces bornes peintes en blanc et jaune sur le bord des routes départementales françaises.

    A la Réunion aussi j’en ai vu beaucoup. Là-bas, information supplémentaire, les bornes routières indiquent aussi l’altitude du point kilométrique en question. Il existe en outre une route forestière allant du Guillaume au Maïdo, là où, à 2200 mètres d’altitude, on a une vue spectaculaire sur le cirque de Mafate. Et tout le long de cette route forestière on trouve le même type de bornes, mais dont le haut est peint en vert. (Elles ressemblent finalement pas mal à la borne figurant en haut de cette page, en un peu moins gros peut-être.)

    Vous dites que les jeunes Français n’emploient plus beaucoup le mot « borne » pour parler des kilomètres ? Ce n’est pourtant pas ce qu’il m’avait semblé lorsque j’étais étudiant en France. Mais il est vrai que j’ai pris un coup de vieux entretemps.

    Merci pour les plots qui ne sont pas des bornes. Je tiens donc là un mauricianisme de plus pour ma collection ! Du coup je vais pouvoir passer ce « clin d’œil » photographique en note consacrée au mot « borne ».

    (Tiens, cela me fait par ailleurs penser qu’à la Réunion ils ont un lieu nommé Champ-Borne, qui doit être certainement plus fourni en bornes que notre malheureux Quatre-Bornes à nous. Mais comme le chantait Brassens à propos du pluriel…)

  14. Siganusk

    AJP: In Norway, people and news media talk of a “mil”, a Norwegian mile, which is ten kilometres. It is much more common to hear “mil”, rather than “kilometre”.

    Norway seems to be a big country, bigger than China where a li is 20 times less than this mil. You (or they?) could have made a little effort and count in lakhmetres. It does make sense, it seems, to count by hundreds of kilometres since the fuel consumption in the metric system is so many litres to do 100 km.

    But « mil » to talk of 10 000 metres doesn’t make sense. « Mil » sounds too much like « mille », from Latin milia, plural of mille, one thousand.

  15. marie-lucie

    Siganus, peut-être a-t-on fait disparaître les bornes kilométriquest et hectométriques quand on a élargi les routes, mais toutes n’ont pas été refaites et les bornes existent encore sur certaines petites routes de campagne. Les petites bornes hectométriques (à section carrée d’environ 10cm de côté) sont enfoncées dans la terre comme les kilométriques, mais elles sont beaucoup plus basses et on les remarque à peine, même si on est à pied, car les hautes herbes les cachent.

    Zerbinette a raison pour les plots de votre photo, car ils ne marquent pas de limites d’angle ou de distance comme le font les bornes.

  16. marie-lucie

    Champ-Borne: peut-être que ce champ est ou était bien délimité par une borne à chaque coin.

  17. Siganusk

    Marie-Lucie, what you say makes me think of a funny possibility.

    …….

    Ayo, qu’est-ce qui m’arrive ?

    Pardon, Marie-Lucie, c’est parti tout seul en anglais. L’habitude de dialoguer avec vous dans cette langue sans doute.

    Je disais donc qu’une possibilité amusante au sujet du Champ Borne réunionnais est qu’il s’agisse d’une simple omission d’accent, une erreur typographique passée à la postérité. Peut-être à l’origine s’agissait-il tout simplement d’un champ borné.

  18. Et parfois,pour délimiter un champ, on utilisait des bottes de paille , des brandons : ceci quand la récolte sur pied du paysan devait être saisie pour payer des dettes , on parle alors de saisie-brandon

  19. Siganus Sutor

    JSP, je comprends le mot “brandon” comme étant une braise, un morceau de bois enflammé, mais le TLF me fait voir qu’il s’agit surtout d’une touffe de paille enflammée, d’un tortillon, et surtout que, par analogie de forme, on parle bien de brandon à propos de bâtons garnis de paille plantés aux coins d’un champs dont la récolte doit être saisie — des bornes temporaires en quelque sorte. Il faut croire qu’en utilisant ce mot on ne craigne pas que ladite récolte parte en fumée.

    Il se trouve par ailleurs qu’au nord de Maurice (l’île) un archipel corallien faisant partie de Maurice (l’État) porte le nom de Saint-Brandon. Les bornes ainsi que les récoltes sur pied susceptibles d’être saisies y sont cependant quasi inexistantes.

  20. Saint-Brandon, cet archipel semble porter un nom, disons, suggestif, en espagnol ! http://viajes.elpais.com.uy/2012/06/11/cargados-carajos/

  21. Siganus Sutor

    Je ne sais plus si j’ai jamais su la signification de “Cargados Carajos” en espagnol. La connaissez-vous ?

  22. je ne connais pas l’espagnol mais ceci peut vous intéresser:
    http://www.etymo-logique.com/le-mot-du-jour/ay-carambar/

  23. sinon il y a ceci, qui semble avoir rapport au mât, au grand mât, si vous avez un hispanisant pour aider…
    http://www.esacademic.com/dic.nsf/eswiki/221878

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