Philippines !

Two photographs taken the other day while thinking of an old discussion on Language Hat:

Bananes philippines

Bananes philippines.

Le truc est de crier « philippines ! » avant l’autre à un moment préalablement choisi de concert. Il s’agit avant tout d’un exercice de mémoire.

Peeled 'Filipino' bananas.

Pealed

13 réponses à “Philippines !

  1. A. J. P. Crown

    Are these the very small bananas we have started to get in Norway recently? I like them very much.

  2. A. J. P. Crown

    My God, it’s the thirty-first of May already?

  3. Siganusk

    Yes, it’s one o’clock in the morning and it looks as if I am starting to suffer from double vision. I don’t want to double that, so I’d rather close my eyes, à double tour.

    (Actually I can’t make up my mind whether it is one banane philippine — a conjoined one — or two bananes philippines sharing the same skin. I’ll slip on that. Er? No: I’ll sleep on that.)

  4. These must be what we call gingeli (cf. the list).

    No, the bananas on the picture are not of this type. We currently have gingelis maturing on one tree in the garden, but they are still small and green (real Martian bananas).

  5. marie-lucie

    I only know philippine almonds: they are in the same shell (coquille), so they are singular. Actually, I have recently found a double shell, with four points, something I had never seen! Normal philippine shells look normal on the outside, only there are two almonds inside, one somewhat deformed in order for them to fit into the one shell. So you can’t tell until you crack the shell that there will be two almonds inside: « Regarde, c’est une philippine! »

    The philippine bananas look like Siamese twins: the skins are joined along some of their length but (according to your picture) it is obvious that they are stuck together, and the bananas themselves remain distinct. So I would be inclined to use the plural there.

  6. ah, voilà qui est bien pour un exercice de mémoire, dites-vous!
    ce jeu de séparation de « deux -presque semblable- conjoints » se pratique aussi avec deux petits os attachés , chacun en tenant un:ce qu’il faut dire,je ne le sais plus;je ne sais plus si je l’ai lu dans quelque recherche autour des os,et si c’était en anglais ou en français; ou si je l’ai appris d’amis américains : qui ravivera mon souvenir ?

  7. et soudain tout à la fois un souvenir -et bien évident impossible de retrouver sur la toile dans quelle plaisanterie coutumière-avec les enfants il s’ancre: « on faisait « pistache » ! en disant « pistache »! un peu comme « philippines » donc, et ici une sorte d’amande la pistache …..

  8. et si 7

    L’os à souhait, c’est le bréchet, ou wishbone. (Sa forme a inspiré le nom de l’espar qui permet de tendre la voile d’une planche à voile).

    Chacun tient un bout de l’os dans sa main, les deux font un voeu, chacun tire de son côté, et quand l’os craque, c’est celui qui conserve le morceau comprenant l’attache qui verra son voeu se réaliser.

  9. >Aquinze
    merci! c’est vrai que c’est le premier que j’avais appris (mais sans la suite de l’espar !)!
    mais figurez-vous que je crois qu’il y en a un autre:
    même s’il est bien évident qu’en matière de jeux et de voeux,et de nominations, »nous »- les hommes au moins pour les voeux!-sommes intarissables !

  10. Ce wishbone, Aquinze , est venu à point nommé dans les frayages de lectures sur la mémoire et m’a rendu le souvenir de la variante d’enfance qui consiste à dire (en français) par plaisanterie « tu as une tache » et après la petite minute de « trouble » de « dire » et « faire »:  » pistache « : car cela s’accompagne alors d’un geste de « toucher » une « partie de l’autre » (l’enfant ) et /ou la lui « prendre »:
    « une partie de l’autre » comme , par exemple, le nez ! (le « jeu » où c’est le bout de pouce entre l’index et le majeur)
    évidemment, ces plaisanteries peuvent être aussi source de « confusions » et « inversions » pour l’orthographe, comme on les analyse dans les rituels !

  11. Et si 7 : dans quelle plaisanterie coutumière avec les enfants il s’ancre: on faisait “pistache” ! en disant “pistache”! un peu comme “philippines” donc

    Je ne sais pas si c’est de la même chose que vous parlez, mais ici on dit « pistache » quand on tire sur les orteils d’une personne (un enfant la plupart du temps) jusqu’à les faire craquer. Quand on entend le petit craquement, on crie « pistache ! », peut-être en relation avec le craquement qu’on entend quand on ouvre une coque de pistache en « pesant » dessus latéralement avec les doigts. (A Maurice les pistaches sont les cacahuètes.) Il existe souvent une personne, la mère ou quelqu’un d’autre, pour enjoindre au joueur d’arrêter, mais la plupart du temps cela amuse l’enfant qui, lui, demande à continuer.

  12. >Siganus
    les orteils! C’est fascinant pour moi (ici je pense à la question du pied dans la pensée et les représentations -thérapeutiques-chinoises)
    fascinant quand je me souviens des gens qui faisaient « craquer leurs doigts » -à la base- une main avec l’autre d’un geste qui ressemble justement beaucoup à celui que l’on fait quand on casse pour ouvrir une noix avec l’autre.
    Evidemment les gens qui font craquer leurs doigts « purement » -juste pour les faire craquer, sans noix-« agacent beaucoup!

  13. non que j’aie imaginé d’aller au bout de mon étonnement , mais j’ai un peu surfé sur internet à propos des noix (dont l’amande est « naturellement double et ressemble ainsi au cerveau humain! )
    et ceci confirme cela ; et l’ étrange taquinerie des orteils : mais on joue aussi à chatouiller la plante des pieds, n’est-ce pas ?

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