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Ce dimanche, près du monument rappelant la bataille de l’île de la Passe (août 1810), on avait un vrai temps d’hiver (cf. Georges, d’Alexandre Dumas, page 37), bien couvert et avec un vent à décorner les bœufs :

Embarquées à bord de camions, les pirogues arrivent des différents coins de l’île :


Les voiles sont attachées sur les vergues :

On sort pour un tour de “chauffe”, et pour vérifier les réglages :


Devant le Mouchoir Rouge, le départ est donné en plein grain blanc :

Les bateaux partent au largue du côté de l’embouchure de la rivière La Chaux :

Alors que la pluie fouette la peau et pique les yeux…

Certains ne sont pas allés très loin, ayant coulé quelques mètres après le départ :

Les naufragés regagnent tant bien que mal la côte, alors qu’au loin le premier remonte vers la bouée située au vent :

En août 1810 c’était surtout des drapeaux anglais qui avaient trempé dans l’eau salée. Deux siècles plus tard c’est avant tout un bateau battant pavillon français* qui a coulé :

Il semble, à en juger par l’accent, qu’un sujet citoyen français se soit trouvé à bord au moment du naufrage, ce que son (coûteux ?) matériel photo n’a pas dû apprécier :

À la fin de la journée tout le monde rentre chez soi, y compris les Cordouans (à ne pas confondre avec les cordonniers, quand bien même le mot cordonnier vient de Cordoue).

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* cf. la pirogue blanche aux voiles blanches sur la photo du départ (on pourra cliquer dessus pour la voir en plus grand – ou voir ici)