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Méta
La Nicolière
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Où sont les torrents d’eau qui devraient s’écouler sous le barrage ?
@ Bougon-Macquart :
Les « torrrents d’eau » que vous mentionnez sont en fait le surplus qui provient d’eaux de ruissellement provoquées par de fortes averses, mais par temps normal, le reservoir est principalement alimenté par le canal La Nicolière qui prend sa source du barrage de Midlands
Les barrages comme celui de de La Nicolière sont ainsi conçus – le deversoir à un niveau plus bas que celui du barrage – pour que ce surplus s’écoule par dessus du deversoir (en anglais « spillway ») qui se trouve sous le pont Juge de Segrais (la deuxième photo), mais pas au-dessus du barrage proprement dit (lui constitué d’un remblai de caillasse (en créole « flème ») sur lequel est posée la route), sinon, l’érosion aurait tôt fait d’emporter le barrage…
Le pécheur (dernière photo) serait téméraire de revenir sur la « berge » (créée par l’entassement de sédiments en amont du deversoir) par temps pluvieux…
Torpedo : le pont Juge de Segrais (la deuxième photo)
Depuis longtemps on trouve un panneau de signalisation des plus ambigus au sujet du pont Le Juge de Segrais : on ne sait si le poids maximum autorisé sur cet élégant ouvrage d’art est 1.5 t ou 15 t. Il existe certes une sorte de point sur le panneau, mais il est difficile de savoir s’il s’agit d’une tache (possiblement de rouille) ou pas.
Durant son enfance ma mère habitait près de La Nicolière. Peut-être allait-elle y pêcher elle aussi… (Il me semble que ses souvenirs tournaient plutôt autour des moustiques.)
Bougon, les torrents d’eau qui devraient s’écouler sous le barrage (ou plutôt par le déversoir) sont là : https://mauricianismes.wordpress.com/2009/09/21/midlands-dam/ (Il y a même une vidéo “embedded” dans un des commentaires.)
Torpedo, merci pour les renseignements ! J’avais des difficultés à trouver les mots justes pour les questions – d’autant plus que je ne connais pas ni les mots anglais, ni les choses qu’ils designent ! Il me semblait que le mot « weir » devrait être à propos (consultation Wikipedia), puis le Petit Robert me fournissait « barrage ». Ce que c’est qu’un weir exactement, je l’ignorais jusque-là.
Il me reste une question pressante: dans la deuxième photo je crois discerner un passage par-dessous du deversoir, du côté reservoir jusqu’à l’autre côté, direction écoulement des eaux. Si je ne m’y trompe pas, il faut que je me pose la question: quel est le sens du « deversoir », et de la surface inclinée comme un « windspoiler » sur un automobile ? L’eau ne se « deverse » pas quand il coule simplement d’un côté à l’autre par-dessous du « deversoir » !?
déversoir, réservoir. Ces accents …
« par-dessous le déversoir » ou « … du déversoir » ?
Bougon, ça serait plutôt « par-dessus le déversoir » que « par-dessous ». Si l’eau passe dessous, c’est qu’il y a un sérieux problème d’érosion/infiltration (un renard pour le moins).
Sur la deuxième photo vous voyez le réservoir en arrière-plan, et quand le niveau de l’eau monte celle-ci commence à passer par-dessus le rebord horizontal du déversoir (ce qu’on peut effectivement appeler “a weir”, et c’est le niveau de ce weir qui va dicter le niveau maximum de l’eau), avant de glisser le long d’un pan incliné. En bas à droite de la deuxième photo on voit comme une grosse marche. Elle a pour but de casser la vitesse de l’eau en train de descendre, donc son énergie (cinétique).
Sig, je ne veux pas du tout taquiner, mais je n’entends pas encore. Je ferai une seule tentative de plus de formuler ma question, et après je me tairai.
Sous le déversoir (below the weir) il y a une surface, une région de sol (surface, area of ground) où je vois comme des cailloux, de la boue, des flaques d’eau. Cet espace paraît être illuminé non seulment du côté premier plan, mais aussi par une lumière faible qui vient de l’autre côté du déversoir – là aussi on voit (entre le rebord supérieur du déversoir et le pont) une région de sol avec des flaques. De plus, il me semble que ces deux régions de sol ont le même hauteur (have the same height, are lying in the same horizontal plane).
Alors il me semble que la région sous le déversoir forme un passage ouvert de l’arrière-plan jusqu’à cette « marche » devant le déversoir dans le premier plan de la photo. Si ce n’est pas par ce passage sous le déversoir que coule l’eau, d’où viennent ces flaques d’eau ? D’où vient cette illumination faible sous le déversoir, illumination en toute apparence provenant de l’arrière-plan ?
Bougon, j’avoue avoir un peu de mal à saisir ce qui vous gêne.
Au bas du pan incliné évoqué précédemment le béton du déversoir devient horizontal en amont de la marche dont nous parlions. Cela créé ainsi un petit bassin de forme allongée qui tend à retenir l’eau de pluie et les sédiments. (Nous parlons là de tout ce qui se trouve en aval du weir (i.e. le rebord supérieur du déversoir), c’est-à-dire, grosso modo, de la partie droite de la photo.) La lumière vient du reflet du ciel sur l’eau.
Pour ce qui est de la partie amont, il s’agit du réservoir (lac) proprement dit. Comme le précisait Torpedo, les sédiments se sont accumulés contre la partie “lac” du déversoir (puisque c’est par là que le surplus d’eau s’échappe en période de pluie en charriant des boues), et c’est sur ces sédiments-là que se tient le pêcheur visible sur la troisième photo. Cette troisième photo est prise du pont que l’on voit sur la deuxième photo. Sur la partie droite de la première photo, on voit un petit bout du mur du déversoir, qui fait là comme une sorte d’entonnoir. Le pont, qui se trouve au-dessus du weir, sert à franchir cet “entonnoir”-là.
Merci ! Alors, sous le déversoir il s’agit d’un bassin portant un peu d’eau en ce moment, dont la surface reflète la lumière que je vois ! Je prenais cette surface reflétante pour du sol (flat area of ground = earth). Ce que je prenais pour des « cailloux » sont ou débris qui flottent sur l’eau, ou de vrais cailloux sur le fond du bassin, sous l’eau.
SI les ponts vous intéresent..j ai un ami….qui a fait un travail grandiose sur TOUS les ponts de Maurice..photos textes explications et situation par GPS…
Je peux vous donner son contact…
La Nicolière ? Je me suis demandé — bien entendu! — à qui ce nom faisait référence, de quelle ou quel Nicole il pouvait bien s’agir. Je n’ai trouvé qu’une seule explication:
«La Nicolière est le nom de guerre d’André de Refuveuille, concessionnaire de ces terres en 1770. La Nicolière est un ancien établissement sucrier qui s’est aussi appelé Belle Vue et dont la cheminée existait encore en 1931. »
Je n’en sais pas plus sur ce Refuveuille …
@ Bougon-Macquart :
Le mot « weir » (ou « notch ») est en fait la traduction de « seuil »: http://fr.wikipedia.org/wiki/Seuil_(barrage)
Une explication détaillée de la fonction d’un déversoir ici: http://fr.wikipedia.org/wiki/Déversoir Il est conçu – à part de protéger le barrage en s’assurant que l’eau excédentaire se déverse ici – dans le but (dans le cas particulier de La Nicloère) de permettre le calcul des débits pendant les crues: il est relativement facile de le faire soi-même: http://www.engineeringtoolbox.com/weirs-flow-rate-d_592.html
« Sous le déversoir (below the weir) il y a une surface, une région de sol (surface, area of ground) où je vois comme des cailloux, de la boue, des flaques d’eau. Cet espace paraît être illuminé non seulment du côté premier plan, mais aussi par une lumière faible qui vient de l’autre côté du déversoir – là aussi on voit (entre le rebord supérieur du déversoir et le pont) une région de sol avec des flaques. De plus, il me semble que ces deux régions de sol ont le même hauteur (have the same height, are lying in the same horizontal plane). »
C’est ça, le déversoir se trouve sous le pont, et les sédiments qui se sont accumulés en amont du déversoir jusqu’à quelques centimètres en dessous du niveau du deversoir: l’écoulement des eaux excédentaires pendant les crues est fortement turbulente empêchant ces sédiments de se consolider au ras du déversoir.
Le deuxième niveau où s’est accumulée l’eau (plus bas que celui de la surface du réservoir) est un fait un « stilling basin », qui est ainsi fait car (comme le décrit si bien Siganus) « Elle a pour but de casser la vitesse de l’eau en train de descendre, donc son énergie (cinétique). »
Si on pouvait se rendre sur les lieux, ce serait vraiment une belle promenade! Monsieur, avoir un commentateur curieux comme vous, c’est un plaisir!
🙂
PS: Ça aide d’aimer son domaine et de travailler pour la boîte qui a entrepris les derniers travaux de réhabilitation en 2005/2006…
Torpedo, si vous avez trempé dans La Nicolière vous devez probablement connaître certains de mes collègues, dont un qui, depuis ce projet-là, a été surnommé “Kanal” par quelques-uns…
En tous cas vous avez semble-t-il oublié de passer un coup de peinture (avec primer et undercoat) sur l’ambigu panneau dont je parlais plus haut. Voir de quoi il a l’air ici. 15 tonnes ou 1.5 tonnes ? Peut-être faut-il comprendre que puisqu’on a mis un -s à tons il y en a au moins deux.
Lorraine, si votre ami s’intéresse tant aux ponts, j’aurais pu lui faire visiter un chantier de construction de pont (en cours) dans laquelle je suis impliqué. 😆 (On croirait entendre parler d’un accident.) Il ne doit pas encore avoir celui-là dans son carnet…
Mais, au fait, qu’aurait-il à dire sur le pont Napoléon ? Je crois me souvenir que le pont en question a été nommé non pas en l’honneur du petit Corse — impensable dans une île devenue anglaise —, mais, me semble-t-il, de celui qui avait été à l’origine de sa construction, un certain M. Napoléon. Je n’ai malheureusement pas pu retrouver d’information à ce sujet.
Leveto, en 1741 une concession fut donnée à cet endroit à un certain André Refuveuil dit “Nicolière”. C’est le pseudonyme du concessionnaire qui a donné au lieu son nom actuel. (Où est-ce que vous avez trouvé les informations que vous citez plus haut ? Elles ne correspondent guère à ce que j’ai eu de mon côté.)
André dit Nicollière Refuveuil, né à Saint-Servan (Ille et Vilaine) se marie à Port-Louis en 1741 avec une demoiselle Pierrine Ducreux, également native de Saint-Servan.
Je n’ai jamais entendu parler de gens portant le patronyme Refuveuil à Maurice. (Ce qui ne veut pas dire qu’il n’y en a pas, quand bien même l’annuaire 2010 n’en contient aucun.) Il est possible que le nom se soit éteint, ou que tous ces Refuveuil-là (enfants nés à Maurice compris) soient repartis (ou partis) en France, ou ailleurs. (André Revufeuil n’aurait gardé sa concession que pendant 10 ans, de 1741 à 1751, date à laquelle elle serait passée à deux messieurs Vigoureux et un monsieur Gallanty.)
Mais ce qu’il serait intéressant de savoir, c’est pourquoi on l’appelait “Nicolière” (ou “Nicollière”) cet André-là.
Siganus, j’ai trouvé ces infos sur la Nicolière sur ce site qui me paraît assez bien documenté, mais peut-être n’est-il pas suffisamment fiable ?
Merci Aquinze pour votre contribution (et accessoirement pour l’adresse du site, sans doute fort utile pour un amateur d’archives comme moi) ! Ce breton de Refuveuil aura été un sacré voyageur!
Bonsoir comme quoi toutes les vieilles discussions sur la Nicolière re surgissent..IL y a CHris Canter qui m écrit pour avoir qqs infos et aussi sur la famille Gallanty Borgnis…ICI y aurait il qq un qui connait sur ces Borgnis???Veille famille d origine « noble » » d je pense Italie…
CHris donc me demandait sur Nicolière et le seul texte que j ai c est celui du livre de G Rouillard domaine sucriers…
QUI peut dire pour ce MR avait un nom de guerre (quelle guerre?) ainsi dit « nicolière » …WOrld Press et Martain spoken here devrait se tourner vers la généalogie pourquoi pas !!!!Salut a tous LL