Archives quotidiennes : 27 novembre 2009

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Ce roi de France dont on aurait coupé la tête, a-il été enterré à Maurice ?

Ou bien s’agit-il de l’ancien point géodésique numéro 16 ?

Était-ce une stèle érigée à la mémoire de l’académicien Raymond de Sèze, défenseur de Louis XVI ?

Était-ce le nombre de milles* jusqu’à Port-Louis ?

Mystère.
 
 
 
* Longtemps je me suis demandé s’il fallait que j’écrive « mile » ou « mille ». Je ne me suis toujours pas vraiment décidé, même si « mille », à la française, a ma préférence pour parler de cette unité anglaise qui, pendant longtemps, fut la seule ayant une réalité concrète, les kilomètres et autres kilomètres/heure flottant dans l’abstraction la plus totale.

Herbe bourrique

Herbe bourrique, chiendent bourrique.
Nom féminin.

Stenotaphrum dimidiatum. Variété rustique d’herbe, souvent utilisée pour les pelouses. Il ne s’agit pas là de gazon à la finesse de tapis persan, mais c’est une herbe vivace et robuste appréciée pour ses capacités couvrantes.

« Cette dégradation est due à l’envahissement des plantes exotiques nuisibles car plus prolifiques et s’adaptant plus facilement aux conditions locales. Elles sont, par exemple, le goyavier de Chine, le jamrosa, le privet, la liane cerf, l’herbe caroline, l’herbe duvet, l’herbe bourrique ou chiendent. » (L’Express du 7 novembre 2005.

– Gardien de campement lui aussi, ce Quincois-là ! Gardien à la Cocoterie ça n’a même pas une case à soi, même pas un mauvais hangar comme le mien ! Les tourlourous même ont un trou dans le sable … mais ça, ça habite la coquille des autres, comme les « soldats ! » Et quand le bourgeois flanque à la porte, eh ben ! Tant pis ! Couche-toi sur le chiendent-bourrique et crève de faim !… Et c’est ça qui oserait !…
(Savinien Mérédac, Polyte (1926), page 20.)

Seuls quelques brins d’herbe bourrique poussent çà et là. Chaque pas soulève une poussière épaisse qui ne semble aucunement gêner deux enfants qui jouent avec une brouette cassée.”
(Yvonne Stephen, 5-Plus dimanche, 12 décembre 2010.)