Ce roi de France dont on aurait coupé la tête, a-il été enterré à Maurice ?
Ou bien s’agit-il de l’ancien point géodésique numéro 16 ?
Était-ce une stèle érigée à la mémoire de l’académicien Raymond de Sèze, défenseur de Louis XVI ?
Était-ce le nombre de milles* jusqu’à Port-Louis ?
Mystère.
* Longtemps je me suis demandé s’il fallait que j’écrive « mile » ou « mille ». Je ne me suis toujours pas vraiment décidé, même si « mille », à la française, a ma préférence pour parler de cette unité anglaise qui, pendant longtemps, fut la seule ayant une réalité concrète, les kilomètres et autres kilomètres/heure flottant dans l’abstraction la plus totale.
ce roi de France dont on aurait coupé la tête.
Je ne m’explique pas votre conditionnel : incontestablement, on lui a coupé la tête. Il me paraît par contre improbable que ses restes reposent à Maurice – quoique, qui sait ? Il y aurait là matière à roman, ou encore révélation à succès (Dan Brown, houhou, on est là, au bord d’une route à Maurice !)
Et bien sûr, Sig, vous avez aussi pensé à l’actuel berger de l’église catholique ; de là à laisser traîner une ficelle aussi grossière…
Dans le Voyageur des siècles, Louis XVI ne meurt pas guillotiné.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Voyageur_des_si%C3%A8cles
Ah ben non, A15, je n’avais pas pensé à B16.
Pour ce qui est de Louis XVI, on m’avait refilé un livre de l’écrivain suisse Jean-Luc Benoziglio, Louis Capet, suite et fin, dans lequel celui-ci raconte l’exil de l’ancien roi de France dans un patelin des bords du lac Léman. En janvier 1793 il n’aurait manqué que quelques voix pour que le bannissement soit voté, plutôt que la mort.
Aquinze,
Un adepte du jeu des Mille bornes, Dan Brown ?
Peut-être habite-t-il tout simplement à Quatre-Bornes : https://mauricianismes.wordpress.com/clins-doeil/4-bornes/
(Déjà levée, MiniPhasme ?)
(pouf pouf)
Pas bien réveillé, Siganus ? Avez-vous seulement cliqué sur mon lien ?
Ha ha, l’arroseur à rosée matutinale… Oui, certains réveils peuvent être difficiles à 16 heures*.
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* ces heures
il est quand même assez intéressant de remarquer qu’en français la frontière est à « seize » puisqu’y suit (en lettres! dix sept avec dix concrétisé en lettres) et que la décapitation de Louis XVI a bien fait frontière
alors qu’en anglais, en lettres, seventeen succède à sixteen sans frontière ; évidemment tous les élèves s’élèvent ( en humour ) en disant « eleventeen » ! ce qui n’est pas si (indécis ?)mal que ça !
Indice supplémentaire : il y a un Y sous le XVI.
Dan Brown en (z)herbe.
Y descendant de Louis XVI :
http://abouhey1.free.fr/y_&_louis_xvi.htm
On cherche à noyer le poisson, zerb ?
A ma très humble connaissance, Louis n’était pas Ypsolinien…
MiniPhasme, enfin « levée »
On vient de me faire remarquer une chose à laquelle je n’avais pas pensé : sur la route principale qui allait de Port-Louis à Mahébourg, de l’autre côté de l’île, il existe un village portant le nom de « Seizième Mille ». (On peut le voir ici ou là http://www.gov.mu/portal/goc/file/Mauritius_web.pdf , entre Curepipe et Nouvelle-France.) On remarquera au passage qu’ici le mot « mille » s’écrit avec deux-l, graphie en contradiction avec ce qui figure dans les dictionnaires français, là où pour parler de cette distance de 1609 mètres on trouve principalement mile, prononcé « maïl », ce qui va à l’encontre de l’usage mauricien. Le TLF a ceci à l’entrée mille² :
A. − Unité de mesure de valeur variable, autrefois en usage dans différents pays.
− En partic.
♦ Mille anglais/d’Angleterre. Synon. vx de mile. [Si on ne veut pas être « vieux », il faut donc aller voir à « mile ».]
B. − Région. (Canada). Synon. de mile. [Donc seuls les Canadiens auraient la légitime possibilité d’écrire le mile « mille ».]
Je trouve parfaitement ridicule d’avoir adopté le mot anglais, avec sa prononciation anglaise, tandis qu’il y avait le mot « mille (anglais) », qui ne faisait pas double emploi avec un mille français inexistant, ni avec « mille marin » (en anglais nautical mile). Au Canada il n’y a pas d’ambigüité, même si le mot « mille » n’a plus de définition légale. Et qui plus est, le mot anglais vient du vieux-français!
Siganus,j’ai évidemment regardé la carte que vous envoyez ( l’île au trésor !)
ave,z-vous « avec un compas » dont la pointe serait plantée exactement sur « sezième mille » vu ce qu’il y a donc à 16 mil(l)es qui pourrait être si « intéressant »?
excusez-moi,je ne prends pas le temps de relire ce que j’ai « trafiqué et qui laisse des aberrations comme « ave,z » pour » avez » !
n’empêche ma remarque vaut le coup,vous allez trouver l’épee sous le rocher comme Thésée, serait-ce sous l’aspect d’une fermette !
c’est qu’évidemment ça devient TRES intéressant!
donc résumons (et je prends mon temps)
: savoir ce qu’il y a -et y a eu – et depuis quand à seize mille : date de fondation du lieu et surtout date à laquelle il a reçu son nom et par qui ,et cela à le penser dans l’ordre des rituels de fondation ! et selon les orientations de prédilection chez vous !
évidemment s’il y a une fermette vous m’invitez, n’est-ce pas ( après avoir chassé les moustiques et leurs cousins!)
excusez-moi,je ne prends pas le temps de relire ce que j’ai “trafiqué et qui laisse des aberrations comme “ave,z” pour” avez” !
Efforcez-vous de vous appliquer un peu ; ce que vous écrivez serait nettement plus convivial avec une meilleure mise en forme.
Pour ce qui est du nom « Seizième Mille », c’est très simple : il s’agit de la distance jusqu’à Port-Louis. Autrefois, la route principale joignant Port-Louis sur la côte nord-ouest à Mahébourg sur la côte sud-est passait par le centre de l’île. La ville de Curepipe doit son nom au fait d’avoir été une halte sur cette route, là où, dit-on, les voyageurs descendaient pour se dégourdir les jambes et curer leur pipe. Le point culminant de ce trajet se trouvait à seize milles de Port-Louis.
De la même manière, vers le nord, on trouve un Septième Mille dans le village de Triolet.
non,ce n’est pas de l’acharnement!
mais il y a aussi le frère de De Sèze
http://fr.wikipedia.org/wiki/Paul-Victor_de_S%C3%A8ze
comme on disait autrefois en français familier, je ne donnerai pas « ma tête à couper » et je ne mettrai pas « mon cou sur billot » , mais vous avez certainement raison de penser qu’il y a un lien entre le patronyme de ces frères, et ces XVI mille… chez vous , ce qui reste à « vérifier » in situ
( 1)j’ai effectivement eu à m’intéresser de près à cette période sur manuscrits; autre expression qui m’est revenue alors de mon enfance : » tu penses à la mort de Louis XVI » ?vous voyez ,ça me poursuit jusque chez vous!)
et si 7: ” tu penses à la mort de Louis XVI”
Est-ce que cette expression avait un sens particulier chez vous?
« ….ième mille »:
Au Canada il y a des noms de lieux de ce genre. En Colombie-Britannique (province anglophone sur la côte Pacifique) il y a « 70 Mile House » et surtout « 100 Mile House », noms qui rappellent des auberges et relais du temps où il y avait très peu de routes, et guère de population sédentaire entre ces relais. Je crois que la distance indiquée était calculée à partir de l’endroit où le fleuve Fraser n’était plus navigable et où il fallait continuer son voyage par l’intérieur des terres.
Bien que le pays ait officiellement adopté le système métrique, on n’a pas jugé utile de changer ces noms de lieux consacrés par la tradition.
De la personne qui le disait , c’était de toute évidence une expression qu’elle avait elle-même happée dans « sa région » d’origine : les Pyrénées ; et peut-être de l’école .
expression qui s’adressait à quiconque « rêvassait »à ses yeux , ne s’activait pas ostensiblement et efficacement , et avec les résultats qu’elle en escomptait !
Il va sans dire que » lire »en général et en particulier revenait donc à « penser à la mort de Louis XVI »