Jeanmalac

Jeanmalac.
Nom masculin.

Jamalac, pomme de Java ou pomme d’eau (Syzygium samarangense). Fruit juteux, rose à rouge dans sa variété principale, poussant sur un arbre de la famille des Myrtacées. En sus des trois cités ci-dessus, il est connu sous de multiples autres noms : poire d’eau, jambose rouge, pomme rosée, poire ou pomme Malaque, pomme de Malaisie… Il règne dans ce domaine une certaine confusion, tant pour ce qui est des noms communs que des noms scientifiques. La confusion peut s’étendre aux espèces voisines.

« Lors de leur visite ils avaient amené un panier de jeanmalacs, et tout le monde est tombé dessus. »

Le nom aurait normalement dû être jamalac, mais dans les faits on entend plus souvent la prononciation jeanmalac, jean comme la route Saint-Jean et malac comme la compagnie Harel-Mallac. Cette prononciation semble se rencontrer aux Seychelles aussi.

Le nom commun jamalac a lui-même une origine inhabituelle puisqu’il résulterait de la recombinaison du nom d’un fruit voisin, le jambose (ou jamrosat, jambrosade ou jam-rose), et d’un nom scientifique (latin) : Jam(bos) malac(censis) aurait ainsi donné jamalac*, qui serait donc le jambose de Malacca, un des plus célèbres détroits indonésiens.

Le rapport de l’arbre peut être très important, au point que les branches ploient sous le poids des fruits. Ces derniers peuvent littéralement pleuvoir lorsqu’une réaction en chaîne intervient à la suite de la chute d’un premier jeanmalac, d’où l’expression “grainé kouma zanmalak”.
 
 
 
 
* Ange BIZET et Annie WALTER, Problématique de terminologie botanique en français, page 44 (pdf) :
« Jambos issu du malais, transmis par le portugais, entre dans la terminologie scientifique, Eugenia jambos L. Il devient en français “le jambos” pour Candolle, puis la jambose, jambosier, que nous retenons. Dans l’abondante variété des appellations on rencontre “jamrose’” et “le jamerose” par croisement avec “pomme-rose, pommier-rose”, “pomme de rose”, “pomme rose”, autres appellations de plusieurs fruits du même genre (pour leur parfum de rose). Jambos devient générique, Jambosa vulgaris, pour Candolle (reclassé Syzygium jambos depuis 1992). Il désigne donc plusieurs espèces, notamment, Jambosa malaccenis (Eugenia malaccensis. L., Syzygium malaccense. Merril et Perry) pour lequel nous retenons Jamalac (n.m.) formé par contraction, sous forme d’un acronyme par télescopage Jam(bos) malac(censis) avec -m- bivalent¹. La conservation de la séquence jam- maintient le nom dans la série formée sur la racine malaise, jambose, jamerose, jambolan, jamelonguier… L’abrègement malac se retrouve dans l’appellation postérieure de pommier malac. Le nom en un seul mot est nettement préférable pour des raisons de concision. L’arbre est donc le jamalaquier.
La situation complexe de synonymie et de polysémie est aggravée par des traductions mot à mot de l’anglais dont la situation est au moins aussi confuse (rose apple, pink apple, Malay apple, mountain apple…).
(…)

« 1. La création n’est pas explicite. A. de Candolle, Origine des plantes cultivées (1883. réédité en 1984, Laffitte reprints, Marseille). Cette forme néologique est rare au XIXe siècle. Cette analyse morphologique permet de comprendre que “jamelac” ou “jamlac” ne sont que des erreurs de typographie de même que “jamboisier” (sous l’influence de framboisier) pour jambosier. »

39 réponses à “Jeanmalac

  1. Coupez en fines lamelles, rajoutez un peu d’oignon finement haché, un peu de vinaigre balsamique, de la coriandre et du sel. Laissez reposer environ 30mins à une heure au frigo et vous obtiendrez une bonne salade.

  2. Siganus K.

    Rabin, vous oubliez un ingrédient : du piment coupé fin.

    Pour ma part je ne le mettrais pas au frigidaire, le préférant à température ambiante. Mais, effectivement, certains l’aiment glacé.

    A ce sujet je connais quelqu’un qui fait des sorbets de jeanmalac. C’est une façon comme une autre de le conserver.

    A Maurice il existe un fruit qui porte le nom de jambosse (jambos), mais il est nettement moins fréquent que le jeanmalac, et je ne suis pas sûr de savoir à quoi il peut ressembler. Vous le connaissez pour votre part ?

  3. Effectivement, j’ai oublié le piment. Essentiel dans la recette! Comme je suis avec une personne qui a le palais un peu sensible, je rajoute plutôt du paprika…
    Le jambos, j’en ai beaucoup entendu parler. Ma mère dans sa jeunesse en a beaucoup mangé (dans les alentours de Curepipe) dit-elle souvent. Mais j’en ai jamais mangé…

  4. Jean Ballack

  5. Siganus K.

    Ashvin, vous êtes enrhubé ? 😆 A la place de Mr Ballack (Obama) il y avait pourtant un superbe Mr Mallac* faisant très “couleur locale” : http://www.harelmallac.com/image/logo.png

    Rabin, il me semble que c’est notamment ma mère aussi qui m’en a parlé, bien que pour sa part elle n’ait pas grandi du côté de Curepipe, mais plutôt dans la région du Nord-Est. Quant à moi non seulement je n’en ai jamais mangé mais je ne suis même pas sûr d’en avoir jamais vu. Cependant, près de l’endroit où j’habitais il y a quelques années on pouvait trouver des fruits violacés produits par un arbuste poussant au bord du chemin. Quand les oiseaux en mangeaient et venait lâcher leur fiente chez nous, cette dernière était bleue ! Je ne sais pas si ces fruits-là étaient des jambos.
     
     
     
    * Cependant dans l’annuaire on n’en trouve aucun qui soit prénommé Jean.

  6. Que sont donc les jamroses dont parlent certains de nos littérateurs- L’Homme, Cabon, etc?

  7. Siganus K.

    Linus, dans Mieux connaître les arbres et arbustes de Maurice et de l’Océan Indien, la très photogénique Ameenah Gurib-Fakim parle de jamrosat à la page 119, où elle précise ceci :

    Autres noms vernaculaires : Jam-rose, Jamrosier (Mru., Réu.), Jambrosade (Réu.)
    (Syzygium Jambos, Myrtaceae)

    Il s’agit d’un fruit qui peut avoir un faux air avec la goyave de Chine (voir la photo en bas à droite de cette page de Wikipédia). Je n’en ai jamais mangé non plus.

    Toujours sur la page 119, un peu plus bas à droite, notre professeur(e) parle d’une autre espèce :

    Jamalac
    Autre nom vernaculaire : Water apple
    (Syzygium samarangense)

    Déjà qu’il y avait de la confusion dans l’air, Ameenah Gurib-Fakim met de l’huile essentielle sur le feu en mélangeant sur la même page des espèces déjà passablement entremêlées pour ce qui est de la terminologie, tant scientifique que commune.

  8. Siganus K.

    Rabin, ayant obtenu quelques renseignements, il appert que le jambosse est un fruit ressemblant au jeanmalac mais en un peu plus rond et en moins bon. C’était apparemment suffisamment peu appétissant pour que ma mère, ses frères et ses sœurs se bagarrent à coups de ces fruits-là, au grand désespoir de leur mère. Son nom scientifique est Syzygium malaccense et il est amusant de voir que c’est un autre fruit qui porte le nom scientifique de jambos (voir commentaire ci-dessus). Il est tout aussi amusant, je trouve, de voir que la plante porte aussi le nom de “jambosier” (voir le premier lien dans ce commentaire-ci, qui renvoie à l’Encyclopédie online de la flore à la Réunion), alors que ce qu’on appelle “cerise” à Maurice (voir la photo que j’avais affichée ici) porterait le nom alternatif de “jambosier du Brésil”.

    Le jambosse n’est pas le fruit violacé que j’ai mentionné plus haut, lequel est le jamblon, ou “jamelon”, dont le nom scientifique est Syzygium cumini (noms vernaculaires : Java plum (Mru.), Jamlongue (Réu.) selon le livre cité dans le commentaire précédent). Il a paraît-il un goût âcre*, âcreté que l’on réduit en le faisant mariner dans du sel.
     
     
     
    * A regarder ce qui est écrit dans le Petit Robert, j’ai l’impression que le mot âcre n’est pas utilisé de façon très orthodoxe à Maurice. PR : 1. Qui est très irritant au goût ou à l’odorat, au point de brûler, de prendre à la gorge. Une fumée, une odeur âcre. Ici cela concerne le goût et voudrait surtout dire que c’est une chose qui, quand vous la mettez dans la bouche, provoque comme un serrement des mâchoires. “Sa mason-la mari ak !”

  9. Merci pour ces précisions. Connaissez-vous le jambourgeois (j’ignore l’orthographe exact), arbre odorant au fruit du même nom, qui pousse dans les environs de Vacoas, et dans d’autres régions de nos Hautes Terres- serait-ce une corruption de jambos?

  10. “Jambourgeois” ou “jambrojoie” est une corruption de jamrosat. (On se demande ce que fait l’ICAC.) Il s’agit de votre jamrose. Mais mon préféré est le tulipier (du Gabon) devenu “tilipié” (du Japon). “Ti lipié” a bien évidemment un sens particulier à Maurice.

  11. Merci pour ces clarifications. Ah, oui les tulipiers du gabon aux fleurs rouges qui fleurissent en hiver! Tilipié = sino-mauricien, c’est cela? Il y avait un gars dans le sud-ouest, un jack-of-all-trades (bien sur master of none) qu’on appelait Gros Lapate, dans les années 70- il ne manque pas d’anecdotes sur lui.

  12. Siganus K.

    Tilipié = sino-mauricien, c’est cela?

    Euh, non, je n’ai jamais entendu cela. Vous êtes sûr de votre coup là ? Pour autant que je me souvienne il existait un “Gros piti”, mais je n’ai jamais connu de “Gros lapate”. Mais cela sonne tout à fait possible avec cette manie des surnoms qui nous caractérise, jusqu’au point où on ne sait plus quel est le “vrai” nom d’une personne que parfois on a côtoyée pendant des années.

  13. Ici pomalaca. Au goût, pas terrible ; mais rafraîchissant . En revanche quand les fleurs tombent le spectacle est surprenant, un épais tapis d’un mauve de toute beauté.

  14. Siganus K.

    un épais tapis d’un mauve de toute beauté.

    Arcadius, dans ce cas il ne doit pas s’agir du jeanmalac (jamalac) mais du jambosse, évoqué dans le commentaire du 14 avril 2010 à 21:06. Le jeanmalac (Syzygium samarangense) produit des fleurs blanches qui, lorsqu’elles tombent en masse, font comme de la neige sur le sol (c’est ce qu’ici nous pouvons avoir de plus semblable à la neige). C’est le jambosse (Syzygium malaccense), un fruit voisin mais moins bon, qui a des fleurs mauves.

    Mais le mot pomalaca est intéressant, vu qu’en français il arrive que l’on parle de “pomme malaque” (ou de “poire malaque”) pour un des ces fruits-là, sans qu’en général on sache duquel il est vraiment question. Et il est d’autant plus intéressant que l’on ne doit pas utiliser le mot pom pour la pomme en espagnol, je pense. Hmm ?

  15. Hmm ?
    Non, manzana.

  16. Siganus K.

    Dans ce cas pourquoi pomalaca ? Un emprunt au français, tout comme l’anglais l’a fait pour pomegranate (grenade) ?

  17. Siganus K.

    Si je comprends bien ce qui écrit là, Jesús, poma est un mot utilisé en espagnol pour signifier pomme, en tant que synonyme de manzana (définition Nº 2), alors qu’il est aussi un terme générique pour tout fruit produit par un arbre (définition Nº 1 – Fruta de árbol), ce qui rejoint le latin? (Mon espagnol est pour ainsi dire inexistant, hélas.)

  18. marie-lucie

    Siganus, il y a aussi le mot scientifique anglais pome, qui ne veut pas dire « pomme » mais tout fruit du même genre au point de vue botanique. Ces différents mots viennent du latin pomum, pluriel poma (dont la racine est pom).

    En français aussi, pomme ne signifie pas seulement le fruit du pommier: il y a aussi pomme de pin, pomme de terre, pomme d’arrosoir, etc, sans compter divers pommeaux ni l’adjectif pommelé qui décrit entre autres la « robe » du (cheval) Percheron avec ses marques rondes.

  19. >Oui, « eadem sed aliter ». Pourtant, j’avoue que je n’ai jamais écouté un Espagnol dire « poma » pour « manzana ».
    D’ailleurs.- Galicien : poma ; portugais : poma ; catalan : poma; italien: poma; roumain: poama.
    Aussi, par exemple, « pomada » (pommade) est reliée avec la pomme. Et que dire de « pómulo » (pommette ) ?

    P.S. : Je sais que vous savez demander « un café con leche ».

  20. >Siganus K.
    Mon com ci-dessus est une réponse pour vous.

  21. Siganus K.

    Marie-Lucie, je ne connaissais pas ce pome anglais. Mais il figure bien dans mon exemplaire du SOED : 1. b. Bot. A succulent inferior fruit, consisting of a firm fleshy body formed of the enlarged calyx, enclosing two or more few-seeded carpels of cartilaginous or bony texture, forming the core; as an apple, quince, pear, haw, etc.

    SOED qui a aussi pomewater : Obs. exc. dial. Late M. E. A large juicy kind of apple. Mais ce n’est pas une pomme d’eau, aka “jeanmalac”.
     
     
    Jesús : portugais : poma

    Ah, il faudrait peut-être que je revoie ce que j’avais écrit sur le billet consacré au fruit appelé masson : « Ce qui est amusant dans cette histoire, c’est qu’en portugais maçã est… la pomme. La pomme, le fruit (pomum en latin), celui qu’on mange à toutes les sauces, y compris chez nous, sous forme de ‘pomme d’amour’ ou de ‘pomme jaco’. » Cette information avait pourtant été reprise d’un dictionnaire a priori sérieux.

  22. >Siganus K
    Rassurez-vous, le mot « maçã » est l’employé en portugais. J’avais trouvé aussi le mot « poma », dans un excellent dico de latin, comme derivé de « pomum » en portugais, mais après j’ai demandé par e-mail un ami portugais qui vient de me répondre qu’il ne connait pas ce mot. Pourtant, par exemple, le mot «pomar» a la signification de « ensemble d’arbres fruitiers », aussi en espagnol. »
    Notre « manzana » (et «maçã») est emprunté au latin « mattiana [mala] », une espèce de pomme.
    D’ailleurs, il y a un fruit américain appelé «poma rosa» : http://www.homohabitus.org/cocina/?p=31&cpage=2

  23. Siganus K.

    Jesús, cette “poma rosa” est le jambosse mentionné plus haut, ce qu’au Venezuela on appelle “pomalaca” (cf. le commentaire d’Arcadius du 16 avril 2010 à 18:47 ).

    un ami portugais qui vient de me répondre qu’il ne connait pas ce mot

    Quel mot ? Poma ou maçã ? (Je me demande par ailleurs comment ce dernier est prononcé en portugais. Avec un son [s] équivalent à celui du masson mauricien ? Et le “ã”, il se prononce comme le -an en français ?)

  24. >Siganus K.
    Oui, c’est clair. Dans ce lien on dit aussi « jambo », et le « malaccensis » nous parle de l’origine :
    http://www.hort.purdue.edu/newcrop/morton/malay_apple.html

  25. >Siganus K.
    Je n’avais pas reçu entier votre com.
    Le mot bizarre pour mon ami est « poma », bien sûr. Pour la prononciation, voilà ce qu’on peut lire selon l’AFI :
    http://pt.wiktionary.org/wiki/ma%C3%A7%C3%A3#Pron.C3.BAncia

  26. Siganus K.

    Jesús, j’ai un peu de mal à “visualiser” ce que peut être /ma’sã/. Cela se prononce-t-il comme passant en français, ou comme marsan (marchand) — i.e. [ma:sã], avec un a- traînant à la place du -r — en créole ?

  27. >Siganus K.
    Je crois que comme « passant », sans rien traîner. Dans le cas de «marsan», il me semble que la graphie devrait être « a: », comme pour l’anglais « car » [ka: (r)].

  28. Siganus K.

    Jesús : Je crois que comme « passant », sans rien traîner.

    Dans ce cas que peut signifier l’apostrophe qu’on voit entre le r- et le -s ?

  29. >Siganus K.
    L’AFI emploie l’accent pour remarquer que la syllabe tonique est la suivante. Dans plusieurs langues, comme vous savez, tous les mots ne sont pas aigus donc il faut le remarquer ; ainsi, par exemple et par rapport à l’accent, on écrit man’zana. Dans ma tête, sans franciser, vous êtes Si’ganus, comme notre ami Le’veto ; en espagnol, les deux mots devraient avoir un accent dans la dernière syllabe pour finir en « s » (ou « n ») ou en vocal s’ils sont aigus.

  30. marie-lucie

    Le signe qui signifie que la syllabe suivante est accentuée n’est pas une apostrophe comme en français (qui est comme une virgule placée plus haut) mais simplement un petit trait vertical (comme une apostrophe anglaise). Voir par exemple les prononciations de noms propres indiqués en signes phonétiques sur Wikipédia en anglais (qui en général ont l’air de suivre la prononciation britannique). Son usage n’est pas toujours clair, car autrefois elle était placée après plutôt qu’avant la syllabe accentuée, c’est pourquoi en linguistique on utilise plutôt l’accent aigu placé au-dessus de la voyelle accentuée, mais avec un clavier ordinaire il est impossible de combiner cet accent avec un autre signe lui aussi placé au-dessus de la lettre (par exemple, celui qui représente la nasalité de la deuxième voyelle dans l’exemple donné par Jesús).

  31. >Marie-lucie
    Ah, oui. Ainsi, en espagnol on dit, par exemple, pour votre Lucie, [ lu.´θi.a ], et en latin [ ´lu.θia ].

  32. Ah, bon? En latin ce n’est pas « lukia »?

  33. >Linus
    Oui, mais en latin classique, comme Kaesar ; en latin ecclésiastique est Cesar. J’ai appris «Lúcia» l’été dernier* du canon de la messe.
    *Ma femme m’a dit : est-ce que tu n’as une autre chose à faire ? Pour les blogs c’est la même question (LOL).

  34. J’aime beaucoup le Canon Missae- très belle pièce de latin- en particulier le supplices te rogamus. Cependant la prononciation ecclésiastique du latin m’a toujours paru comme une influence corruptrice de l’italien.

  35. >Linus
    Je me demande qui a été le corrupteur (de la langue ; je ne parle pas de « Roma veduta, fede perduta ») (LOL). Je n’ai étudié qu’une seule année de latin et mon prof était un curé ; pourtant il disait Kaesar parce que notre livre employait le latin classique. À propos de ce prof, c’est lui qui nous a appris la phrase latine, dont j’ai déjà parlé, avec double sens et reliée avec les pommes : « mater tua mala burra est » ; le pire est, pour un Espagnol : « ta mère est une mauvaise ânesse », mais l’autre est « ta mère mange une pomme rouge ».

  36. Les deux sont susceptibles d’interprétations occultes (qu’est-ce qui ne l’est pas, d’ailleurs?) bien que je préfère le deuxième. Je n’ai aucun gout pour cette civilisation papocentrique qui ne fait qu’imiter certains aspects de Rome (la Curie Romaine, le latin ecclésiastique, la Rome pétrine)- la Rome des Catons, Scipions, la Rome républicaine, celle des Vestales, de Cicéron, est celle que je préfère.

  37. >Linus
    Moi aussi. Je ne suis pas papiste non plus.

  38. c’est bien de trouver l’ile maurice en blog

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