Mouche verte

Mouche verte.
Nom féminin.

Mouche du genre Lucilia à la teinte électrique tirant sur le vert, aimant à pondre ses œufs dans les cadavres ou les excréments, d’où son nom mauricien alternatif de « mouche caca ».

La mouche verte et la mouche bleue (Chrysomyia) appartiennent toutes deux à la famille des Calliphoridés et sont toutes deux responsables de ces tas de moutoucs que finissent par devenir les cadavres d’animaux restés à l’air libre. Dans Comment vivre à l’île Maurice en 25 leçons, il est raconté comment un type à l’esprit bien (ou mal) tourné, voyant passer des policiers cherchant un disparu à l’aide de chiens (policiers) et s’enquérant du temps depuis lequel la personne a disparu, donne ce conseil en apprenant que la durée en question est égale à 15 jours : « Ramas lisien, larg mous ! » (Ramassez les chiens, lâchez les mouches.)

Mais les feuilles sur lesquelles est posée la mouche ci-dessus n’ont rien à voir avec tout cela puisque, me semble-t-il, il s’agit de la plante produisant ce qui porte le nom de framboise, ce dont il avait été question ici : https://mauricianismes.wordpress.com/2009/10/31/framboise/

 

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Mise à jour du 8 avril 2012

Mouche bleue :

9 réponses à “Mouche verte

  1. That looks like the creature that eats my mint plants. They only appear when there is a dog living there.

  2. Nijma, green bottle flies are not particularly known to eat leaves. But maybe it’s the case, or the insects that eat your mint leaves look like these flies.

    I’ve just discovered that the larvae produced by the green bottle fly and other blow-flies are used in what is known as « maggot therapy » (asticothérapie in French). To help remove dead tissues (an operation called debridement), disinfected maggots are voluntarily introduced in wounds, for instance wounds of patients suffering from diabetes, in order to clean them.

  3. Maybe they are attracted to the flowers. I see greenbottles on mint flowers is a popular subject for photographers trying out a macro lens.

    http://www.nikonians.org/forums/dcboard.php?az=printer_friendly&forum=169&topic_id=24215&mesg_id=24215

    Here’s an Australian one:

    Suggestions

    Those flies ate the leaves terribly though. And you don’t want to use chemicals on something someone might eat. I never got rid of the flies until the dog left. I had to start a new mint bed on the other end of the garden; they never found that one.

  4. toutes deux responsables de ces tas de moutoucs
    Je comprends que dans cette phrase, vous employez le mot moutoucs dans le sens commun d’asticot (larve de mouche). Certains auteurs (Bory de Saint-Vincent et al., Bernardin de Saint-Pierre) le donnent comme l’équivalent de ver-palmiste (ou calandre palmiste, Rhynchophorus sp.). Ce mot aurait-il pris un sens plus général au fil du temps ?

  5. Là, ça ne change pas beaucoup, « mous caca » = « mouche à merde » dans le langage courant. En ce qui concerne l’asticothérapie, un bon exemple est la scène dans le film Gladiator où l’Africain soigne la blessure de Maximus en laissant agir les moutoucs.

  6. Françoise, pour moi un moutouc est un petit machin qui grouille, généralement une larve d’insecte, quelle qu’elle soit. (Hmmm, je me souviens par exemple des nids de mouches jaunes (guêpes) que nous avions cassés (cueillis) avec mon cousin, son père, ma mère et mes sœurs et que nous avions vidés dans un gros bol, lequel avait littéralement fini par grouiller de moutoucs de mouches jaunes — que nous avons frits secs avant de les déguster.)

    Le Diksyoner kreol-angle de Ledikasyon Pu Travayer a ceci :
    mutuk (n)
    grub
    http://www.lalitmauritius.org/dictionary.php?l=mutuk
    Et le Penguin English Dictionary a pour sa part ceci :
    Grub 1. A soft wormlike larva of an insect.
    Ce qui colle exactement à l’acception que je donne moi-même au mot.

    Je ne connaissais pas ce sens spécifique de moutouc tel qu’on le voit dans les ouvrages (anciens) auxquels vous renvoyez. Je me demande d’où peut venir le mot.

  7. de moutoucs de mouches jaunes — que nous avons frits secs avant de les déguster

    Aaarrrgh… l’idée de manger des larves de guêpes frites ou même tout autre insecte en terrine ou en daube dépasse de très loin les limites de ma curiosité alimentaire !

  8. Ce n’est pas mauvais, mais il n’y a pas de quoi se pâmer non plus — pas comme ces piqués de Bourbonnais qui, sur les bords des routes, peuvent acheter les nids de guêpes à prix d’or.

  9. Une autre manière d’en parler.
    Et l’on dirait d’un tas de mouches reluisantes ( Molière, Mélicerte )

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