Cornes de cerf

Corne(s) de cerf.

Plante épiphyte dont la forme des feuilles peut faire songer à des cornes de cerf.

Ces fougères, du genre Platycerium, sont originaires d’Afrique et de Madagascar ainsi que de la région allant des Philippines au nord-est de l’Australie.


 
 

28 réponses à “Cornes de cerf

  1. Je pensais trouver des coraux car, pour moi, les cornes de cerfs, hormis leur origine, sont aussi des coraux formant les récifs.

    On a une belle vue de ces dernières au parc marin de Blue Bay.

  2. zerbinette

    Nous connaissons bien ces plantes par ici aussi, car on en trouve dans toutes les jardineries. Elles sont très décoratives en suspension.

  3. Chez nous est nommé “cuerno de alce” (élan ; vraiment est plus pareil). J’ai une de ces plantes dans mon salon. Je viens de lire qu’elle a des feuilles fertiles vers le haut et infertiles vers le bas ; je ne sais pas si la mienne est «bréhaigne» parce qu’elle n’a qu’une feuille en berne (LOL).

  4. zerbinette

    Y aurait-il des cornes d’auroch à Maurice ?

    ô gai, ô gai 😉

  5. Françoise

    Pour préciser votre commentaire, Jesús, le Platycerium a deux sortes de feuilles : -celles (stériles) situées à la base, plus ou moins arrondies servent à la fixation sur l’arbre. Elles deviennent brunes avec l’âge (comme on peut le voir sur la première photo) et pourrissent, nourrissant la plante; -celles ressemblant à des andouillers de cerf ou d’élan sont fertiles à l’âge adulte et présentent des sporanges contenant des spores sur la face inférieure à l’extrémité des frondes (2ème photo).

  6. Siganus K.

    Sachin : Je pensais trouver des coraux car, pour moi, les cornes de cerfs, hormis leur origine, sont aussi des coraux formant les récifs.

    Effectivement, j’ai oublié de mentionner ces cornes de cerf-là. Le nom que l’on trouve sur le site Doris est d’ailleurs assez explicite à ce sujet : Acropora cervicornis.
     
     
    Jesús : elle a des feuilles fertiles vers le haut et infertiles vers le bas

    Comment des feuilles peuvent-elles être fertiles ou infertiles ? Serait-ce parce que les fougères n’ont des sporanges qu’à certains endroits, dont les feuille descendantes pour les cornes de cerf ?
     
     
    Zerbinette, résistent-elles au gel ? (Il s’agirait a priori d’une plante tropicale.)

    Quant à l’aurochs, qui n’est pas n’importe quel Durand, n’est-il pas censé prendre un -s final au singulier ?

  7. >Françoise
    Merci pour l’information. Ma cryptogame pourra avoir de descendance.

  8. marie-lucie

    J’ai vu de ces plantes dans la nature en Australie, au Queensland, mais pas ailleurs. Elles sont superbes. Celles que j’ai vues n’avaient pas les feuilles aussi pointues, me semble-t-il.

    (l’aurochs) Ce mot contient le mot allemand « Ochs » qui signifie ‘boeuf’ (comme l’anglais « ox »), le -s fait donc partie intégrante du mot.

  9. zerbinette

    Oui le S bien sûr, comme Georges ! 😉

    Nos plantes tropicales résistent à l’hiver, parce qu’elles le passent à l’intérieur ! Les cornes de cerf comme les « caoutchoucs » et autres ficus !

  10. Siganus K.

    Ça doit en faire du monde, à l’intérieur, au cours de l’hiver… Vous avez une pièce spéciale pour les cerfs et leurs cornes ? (Pièce qu’il doit bien falloir aérer régulièrement.) AJP Crown, pour sa part, rentre ses chèvres (avec leurs cornes), et parfois le cheval de sa fille.

  11. zerbinette

    Je suppose que les chèvres (magnifiques) d’AJP sont des chèvres angora étant donné leurs cheveux frisés. L’avantage des plantes sur les chèvres lorsqu’on leur permet de rentrer, c’est qu’elles ne laissent rien en repartant….. Mon expérience des chèvres n’est pas très bonne, car celle que j’ai connue de plus près, chez ma grand-mère, n’arrêtait de donner des coups de tête et refusait obstinément de se laisser traire par moi !
    Le cheval de ma fille passe sa vie dans le pré, c’est beaucoup moins d’entretien !

  12. >Siganus K.
    Mes cornes de cerf (je dis «mes» comme propriétaire de la plante, voyons !) sont toujours à l’intérieur ; à ce moment (17 :47), par exemple, 21 º C, sans chauffage, dans mon salon.

  13. Siganus K. Sutor

    > Zerbinette

    Oui, je pense que les cabris d’AJP sont des angoras. Il paraît qu’ils sont auto-graissants qui plus est. (Je dis “ils” (un cabri) mais je pense “elles” car ce sont toutes des ladies, quand bien même elles sont elles aussi des adeptes du “butting”.)

    J’espère que le cheval a de la compagnie dans son pré, ne serait-ce que sous la forme d’un mouton, peu importe sa couleur. Il ne craint pas trop l’hiver dehors, lui ?
     
     
    > Jesús

    8h et 25ºC, sans climatisation, dans la maison. Il ne fait plus aussi chaud qu’il y a quelques temps. On sent que l’été est sur la pente descendante, enfin. Toutes les plantes sont à l’extérieur, certaines dans des pots sous la varangue.

    Quant à mes cornes à moi…

    Eh ! oui, je suis cocu, j’ai du cerf sur la tête,
    On fait force de trous dans ma lune de miel,
    Ma bien-aimé’ ne m’invite plus à la fête
    Quand ell’ va faire un tour jusqu’au septième ciel. (bis)

    Et cela me fait chaud au cœur de voir que Brassens prononce le mot cerf à la mauricienne, c’est-à-dire “serff” au lieu de “serre”, cette dernière étant la prononciation donnée par le dictionnaire : [sεr].

  14. zerbinette

    Sig, la chèvre de ma grand-mère était aussi sans nul doute une adepte du « butting » et elle devait nous considérer comme des rivaux, mes cousins et moi, car elle a envoyé un de mes petits cousins valdinguer à l’autre bout du pré, heureusement elle ne connaissait pas les règles de la chevalerie car elle l’avait attaqué …. par derrière !

    Le cheval a un copain avec lui dans le pré. Ils passent très bien l’hiver dehors, mais ils disposent aussi d’un abri où ils rentrent surtout quand il y a trop de mouches !

  15. zerbinette

    N’en déplaise à Georges et à Maurice, mieux vaut être un « cer » qu’un « serf » !

  16. Siganus K.

    Le Petit Robert donne deux prononciations pour le mot serf (du latin servus, esclave) : [sεr(f)]. N’étant plus guère utilisé de nos jours en dehors d’un contexte didactique ou historique, il est difficile de dire quelle serait la prononciation du M. Toulmonde contemporain. En revanche le cerf existe toujours. Diriez-vous, Zerbinette, que dans le sud de la France (pas uniquement à Sète) les gens tendent à prononcer [sεrf] le nom du cervidé ?

    Incidemment, alors qu’en France on parle semble-t-il le plus souvent de bois de cerf, à Maurice ils sont exclusivement appelés cornes de cerf. (Je parle ici de la ramure de l’animal, pas de la plante.) A Grand Port un visiteur français disait récemment à une dame assise sous sa varangue qu’elle avait de beaux “[bwa] de [sεr]” accrochés sur le mur, et la personne ne semblait pas avoir compris qu’il était question de ses “[ko:n]* de [sε:f]”.
     
     
    * le signe o de “ko:n” aurait dû être l’espèce de c inversé servant en principe à noter le son o ouvert, mais je ne trouve pas comment le reproduire

  17. Siganus, je ne sais pas chez Zerbinette, mais chez moi, dans ma Provence, on prononce effectivement [sεrf] aussi bien pour le cervidé que pour l’homme. La prononciation [sεr] me semble très parisienne , précieuse, affectée… mais c’est très subjectif!
    D’autre part, la différence entre les bois (de cerf par exemple) et les cornes (du taureau par exemple) est que les premiers sont caduques et sont renouvelés chaque année agrémentés d’une branche supplémentaire (ce qui permet de donner un âge à l’animal).Tombés au sol, ces appendices osseux ressemblent à des branches mortes tombées d’un arbre, d’où leur appellation de « bois ». Mais je suis sûr que je ne vous apprends rien.
    Incidemment, si vous passez un jour dans le Maghreb, je vous recommande les cornes de gazelle. Le thé à la menthe est recommandé mais — si votre religion ne l’interdit pas ! : smile: — un muscat de Baumes-de-Venise fait aussi bien l’affaire.

  18. Siganus K.

    chez moi, dans ma Provence, on prononce effectivement [sεrf]

    Dans ce cas comment se fait-il que le Robert ignore royalement cette prononciation-là ? (Prononciation utilisée par ailleurs par un grand troubadour d’expression française.)

    les premiers sont caduques et sont renouvelés chaque année agrémentés d’une branche supplémentaire (ce qui permet de donner un âge à l’animal)

    Les cervidés martiens, qui sont des cerfs de Java (présents à Maurice depuis 1639), n’ont au maximum que trois pointes par corne (même, comme ici, s’il s’agit d’un gros et vieux mâle). Le dix-cors qui figure sur la pièce de cinquante sous (lequel a même 12 andouillers) est une erreur, une erreur qui se perpétue décennie après décennie. Mais au moins le cerf des armoiries nationales a l’air d’être à peu près comme il faut, cahin-caha. (Par contre le “coat of arms” figurant sur Wikipédia relève vraiment du n’importe quoi.)

  19. Je ne sais pas pourquoi Le Robert fait l’impasse sur la prononciation [sεrf] (alors qu’il la signale pour nerf ou serf). Peut-être la considère-t-il comme fautive ?
    Par contre, le Grand Usuel Larousse (au contraire du PLI) mentionne bien cette prononciation du f .
    Le Quillet va plus loin en écrivant: ancienne prononciation ser (cf. cerf-volant), aujourd’hui on prononce l’f .
    Allez vous y retrouver!

    P.S.: je ne connaissais pas le cerf de Java, ni par conséquent son histoire mauricienne et sa présence sur les armoiries de l’île.

  20. Siganus K.

    je ne connaissais pas le cerf de Java, ni par conséquent son histoire mauricienne et sa présence sur les armoiries de l’île

    Et, ce qui vous intéressera peut-être, on le trouve dans la toponymie aussi : le Trou aux Cerfs est un cratère situé dans la ville de Curepipe, l’île aux Cerfs est aujourd’hui un haut lieu touristique sur la côte Est (et comporte même un golf occupant une très large part de l’île) et dans le Nord existe la localité de Trou aux Biches.

  21. Sig, there is a clickable IPA keyboard page that I find very useful.

  22. Siganus K.

    [kɔ:n]

    It works well. Thanks John! (I put it in the useful links (“liens utiles”) on the side of the page.)

    [ʂʊɟɣʌɬβɨɮ]: God knows what kind of swearword I have uttered there. Sometimes it seems to me that people who made this just enjoyed splitting hairs (by this I mean hair cells of the inner ear). But on the other hand I suppose human beings can make a vast variety of sounds.

    I wasn’t sure that I should have used this colon after the ɔ to indicate that we had a long vowel which, in Martian pronunciation, usually replaces the final -r or the r-that is followed by a consonant. But by looking at how the Harrap’s gave the pronunciation of the word born ([bɔ:n]), I think it’s more or less okay (though you wouldn’t have that kind of rounded sound that is often associated with the letter r- in the American pronunciation). The only thing is that this colon is supposed to have triangular dots, which doesn’t appear on your useful page.

  23. marie-lucie

    Le f à la fin des mots: prononciation classique:

    un oeuf (avec f), des oeufs (sans f)
    un boeuf («  » » »), des boeufs («  » » » »)

    De la même façon:

    un cerf (avec f), des cerfs (sans f)

    (voir l’orthographe ancienne, p.ex. 18e siècle: un cerf, des cers)

    Mais pour ce mot (peu usité dans la vie urbaine) il y a flottement entre la prononciation avec ou sans f, étant donné que dans presque tous les mots on prononce de la même façon le singulier et le pluriel. (Il me semble que pour serf on prononce le f dans les deux cas – puisqu’on a encore moins l’occasion de prononcer ce mot dans la vie courante).

  24. Siganus K.

    voir l’orthographe ancienne, p.ex. 18e siècle: un cerf, des cers

    Cela me fait penser à l’emblème du Parti travailliste mauricien, autrement dit au au mot clé/clef. De même que cervus a donné cerf, clavis a donné clef. Et c’est le pluriel de clef, clés, qui aurait donné naissance à la graphie clé au singulier, sans -f. (Comme je suis foutrement moyenâgeux, j’ai tendance à écrire clef, que je trouve plus sympathique avec sa grande lettre muette.)

    Tombés au sol, ces appendices osseux ressemblent à des branches mortes tombées d’un arbre, d’où leur appellation de « bois ».

    A Maurice même ces appendices sont toujours appelés “cornes de cerfs” (avec le son [f]), jamais “bois de cerfs” pour autant que je sache (sauf peut-être par quelques snobs, qui sait).

  25. Wiki also has an IPA page–you can copy and paste the characters
    http://en.wikipedia.org/wiki/Help:IPA

    There is a page for French:
    http://en.wikipedia.org/wiki/Wikipedia:IPA_for_French

  26. marie-lucie

    clef/clefs , le deuxième étant prononcé clés, d’où le nouveau singulier clé, etc.

    Siganus, vous avez parfaitement raison.

    Au temps où l’on prononçait le s final en français (et donc celui du pluriel), la présence de ce s avait souvent pour résultat un groupe de consonnes dans lequel celle qui précédait le s était « avalée », si on peut dire. L’orthographe ancienne montrait cela dans le cas du groupe -ts, comme le montre par exemple la graphie enfant/enfans, avant qu’on ne décide de réformer l’orthographe en gardant intacte la graphie du singulier avant d’ajouter le -s du pluriel.

    Pour le manque de f dans cerf-volant, c’est parce que dans ce mot le f est entouré d’un r et d’un v, et de plus ce dernier est presque identique au f pour la prononciation.

    Pour nerf, je n’ai jamais entendu de f. C’est rare qu’on rencontre ce mot au singulier, sauf dans un contexte médical, ou dans des expressions comme nerf de boeuf ou le nerf de la guerre, dans lesquelles le f est ici aussi entouré de deux consonnes, ce qui le pousse à disparaître. Au pluriel, par exemple dans il me porte sur les nerfs ou bien j’ai les nerfs à bout, on n’entend jamais le f. J’avais oublié, pour le singulier, il faut du nerf, où il n’y a pas non plus de f, sans doute par analogie avec le pluriel.

  27. Siganus K.

    la graphie enfant/enfans

    Je connais quelqu’un qui travaille à Maurice dont le patronyme, si je ne m’abuse, est “Desenfans”, sans -t final. (Mais je vois que dans mon portable — peut-être malgré moi — j’ai ajouté un -t à son nom !)

    Pour ce qui est du nerf, on pourra remarquer qu’en relation avec cervus et clavis qui ont donné cerf et clef, on a les verbes énerver et innerver. Un chassé-croisé entre -f et -v.

  28. The triangular colon can be found on the IPA keyboard page with an « e » in front of it in the section « Suprasegmentals ». After clicking on it, you may readily remove the e from the lower portion of the page by selecting it and pressing Backspace or Delete, leaving the colon by itself. But it is a distinction without a difference, really; the original IPA journal La maitre phonetique changed from an ordinary to a triangular colon quite suddenly, apparently at the whim of the printer.

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