Taxe

Taxe.
Nom féminin.

Income tax.
Nom masculin.

Impôt, impôt sur le revenu.

Quand il n’est pas précisé de quelle taxe il s’agit, il est sous-entendu qu’il s’agit de l’income tax, autrement dit de l’impôt sur le revenu.

Income_Tax_Return_2009

« Mon vieux, tu risques de pisser des lames de rasoir quand tu vas devoir payer la taxe ! »

« Ce Rama-là m’a bien eu avec sa réforme de l’income tax… »

Dans la conversation courante (en français, précisons-le une fois encore), à peu près personne n’utilise l’expression « impôt sur le revenu ». Tout le monde parle d’“income tax” ou de « taxe ». La presse elle-même ne met pas nécessairement des guillemets ou des italiques quand elle écrit income tax : « Le délai pour le retour des formulaires d’income tax a été étendu au 16 octobre. » (Impôts : délai étendu pour les “returns”, L’Express du 20 septembre 2006.) En revanche, dans l’article cité le journal utilise le mot “formulaire”, lequel est pour ainsi dire absent du langage parlé, la forme étant le mot consacré pour mentionner cette chose-là.

Bon, tout ceci est bien joli, mais « the return should reach MRA at latest on 30 September 2009”, ce qui est demain. Je n’ai encore rien fait et je suis toujours là à écrire des cacades sur un blog…

« Fais un move bonhomme ! »

20 réponses à “Taxe

  1. I think it’s absurd that you are obliged to fill out a tax return in English.

    Wasn’t Wm Pitt was the first to use income tax? So it was an English invention. He introduced it to pay for the war with Napoleon. So, necessity being the mother of invention, I blame Napoleon for income tax.

  2. AJP, in my opinion what is absurd is to fill in a tax return! (This afternoon a colleague was arguing that income tax should be cancelled altogether since it represented less than 5% of the government’s income and wasn’t worth all the pain of dealing with so many individual cases.) Do you pay income tax in Norway? In Norwegian? What is funny here, if I can say so, is that they have introduced the Pay As You Earn system (monthly deductions on your salary), which is abbreviated as PAYE, which corresponds exactly to the French order « pay! »

    And did you know that civil law in Mauritius was based on « Code Napoléon »? That guy put his hand everywhere.

    What I remember most from Mr Pitt was this dialogue in The Madness of King George:
    — Do you enjoy all this flummery, Mr Pitt?
    — No, Mr Fox.
    — Do you enjoy anything, Mr Pitt?
    — A balance sheet, Mr Fox. I enjoy a good balance sheet.

  3. Fox was a great man. He had nothing to do with income tax, I’m sure.

    The standard rate of income tax in Norway is about 39%, so don’t tell me what a hard life you have.

  4. Do you pay income tax in Norway?
    Ha, ha, ha, ha, ha.

    Yeah, but the tax form isn’t written in Finnish.

  5. Bring more Finns in. Or maybe they should have been brought to conquer Norway during Napoleonic wars.

    39% would be a 160% increase on our 15%.

  6. That’s what I thought. See how lucky you are.

  7. Yes, but we might be back in the USSR.

  8. And not only that, VAT in Norway is 25%.

    Should 5% appear too small,
    Be thankful I don’t take it all.

  9. And do you enjoy all this flummery, Mr Crown?

  10. En France les impôts s’appellent officiellement contributions (directes ou indirectes), mais chacun parle de payer ses impôts.
    Au-dessus d’une certaine somme on paie en trois ou quatre versements par an (le tiers ou le quart provisionnel) .

    La TVA (la taxe à la valeur ajoutée est aussi très élevée en France, mais comme elle est comprise dans tous les prix on ne la voit pas. Autrefois c’était la même chose au Canada, mais il y a quelques années le governement conservateur avait décidé de rendre cette taxe uniforme et publique, ce qui fait que pour presque tout ce qu’on achète (à part les produits crus) il faut calculer un prix supérieur – on ne paie jamais seulement le prix affiché, c’est toujours plus. Cette mesure très impopulaire fit tomber le gouvernement qui l’avait introduite, mais à part quelques petits ajustements la taxe existe toujours et il faut toujours en tenir compte quand on calcule ses dépenses.

  11. En France les impôts s’appellent officiellement contributions (directes ou indirectes), mais chacun parle de payer ses impôts.

    Dans ce cas à Maurice nous serions peut-être plus optimistes car nous parlons de payer sa taxe. Enfin, plus optimistes ou plus aveugles car il existe moult taxes en fin de compte, de l’income tax à la taxe sur les carburants et du « campement site tax » à la NRPT en passant par la TVA — cette dernière étant d’invention française si je ne m’abuse.

    Ah oui, je me souviens (quoique vaguement) de cette TVA qu’il fallait mentalement ajouter aux prix affichés au Canada. A moins qu’il ne s’agissait du tip à donner automatiquement au serveur en sus du prix de ce qu’on avait commandé ?

  12. Siganus, en quelle année étiez-vous au Canada? La taxe dont je parle (en anglais GST, maintenant HST; en français TPS) a été introduite en 1993. Si c’était avant, vous pensez peut-être à une taxe provinciale, non comprise dans les prix affichés.

  13. Ah oui, ça devait être une taxe provinciale. Un casse-tête de le calculer à chaque fois que vous achetiez le moindre article. Aujourd’hui la taxe fédérale s’ajoute à la taxe provinciale et vous avez deux pourcentages à ajouter au prix de vente affiché ? Les Canadiens doivent décidément être très forts en calcul mental.

  14. Au début, les deux taxes étaient indiquées séparément, et dans notre région la taxe provinciale était calculée sur le prix de base PLUS la nouvelle taxe fédérale! Après quelques négociations il a été décidé que les deux taxes seraient combinées sur les factures, et que toutes les deux seraient calculées à partir du prix de base. Cette double taxe s’appelle maintenant en anglais HST (harmonized sales tax), mais ce n’est pas le même système partout au Canada (je suis sûre que ce n’est pas le cas au Québec).

  15. A. J. P. Crown

    (harmonized sales tax)

    I wonder who thinks up these names.

    They have the ‘sales tax not included’ system in the USA too. It’s idiotic, in my opinion; you never know what the exact price of anything is going to be and who wants to be constantly reminded of taxes if in the world nothing can be said to be certain except death and taxes (a quotation from Benjamin Franklin, apparently)? In New York when I lived there sales tax was 6.25%. Everyone thought that was REALLY high.

  16. Marie-Lucie, « contributions » est un mot qui n’est plus utilisé, même sur le site officiel du ministère des finances qui s’appelle « impots.gouv.fr ». De « contributions » il n’y a plus que les « sociales » (pour le « remboursement de notre dette sociale ») et ne consultez surtout pas le site wiki « contributions directes » qui n’affiche pas son âge car il est question aujourd’hui de taxe foncière, de taxe d’habitation et de taxe professionnelle qui sont des impôts locaux et comme tels, variables suivant les communes. Vous avez intérêt à habiter dans une commune fortement industrialisée où les professionnels suffisant aux besoins financiers de la commune, les particuliers ont des impôts très réduits.

    Quant à la TVA son taux est variable suivant les produits : de 2,1%sur la presse à 5,5% pour l’alimentaire et les travaux d’entretien dans le bâtiment et 19,6% sur le reste. Les restaurateurs, considérés comme prestataires de services jusqu’à présent, viennent d’obtenir d’être taxés à 5,5% mais les prix n’ont pas baissé pour autant !

    On peut payer ses impôts directs mensuellement ce qui est beaucoup moins douloureux et généralement intéressant financièrement si vous trouvez un bon placement entre temps !

  17. Non, Marie-Lucie, en France les impôts ne s’appellent pas officiellement « contributions ». Ou plutôt ils ne s’appellent plus.

    C’est en 1948 que les trois régies des contributions directes, indirectes et de l’enregistrement ont fusionné au sein de la direction générale des impôts. En 1948 également que l’ensemble des règles fiscales ont été rassemblées dans un seul Code Général des Impôts.

    Ce qu’on appelait les contributions directes, ce sont les « quatre vieilles » instaurées au moment de la révolution française : la contribution foncière, la contribution personnelle mobilière, la patente et l’impôt sur les portes et fenêtres.

    Ces quatre contributions présentaient le très grand avantage (du point de vue de l’Etat) d’être faciles à calculer et peu « gênantes », car ne nécessitant pratiquement pas de contact entre le fisc et le contribuable (pas de déclarations, pas d’inquisition). Ce système de fiscalité directe est d’ailleurs toujours appliqué localement avec les taxes foncières, taxe d’habitation et taxe professionnelle.

    A l’inverse, l’impôt sur le revenu progressif (créé en 1914) exige un sytème de déclaration et de vérification beaucoup plus poussé – et change profondément la relation du citoyen à l’Etat en multipliant les contacts du contribuable avec le fisc (cf Sig qui râle en remplissant sa déclaration d’impôt).

    Aujourd’hui on parle bien d’impôts directs et d’impôts indirects, (c’est à dire d’une dépense imposée, si les mots ont un sens), tandis que les contributions préservaient, au moins d’un point de vue sémantique, l’idée de la dépense volontairement consentie qu’évoque l’article 14 de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789…

  18. Oups, Zerb, vous avez été plus rapide que moi…

  19. Zerbinette et Aquinze, merci de me mettre à la page. Je vis et je paie mes impôts au Canada, et il y a bien longtemps que je n’ai pas vu de déclaration d’impôt à la française.

    Je sais que la TVA française est variable selon les produits, ce serait donc très peu pratique de ne pas la comprendre dans le prix affiché. C’était le case au Canada aussi jusqu’à 1993, lorsque le gouvernement a décidé que cette taxe serait la même pour tous les « produits et services », et ne serait pas comprise dans les prix affichés (c’était le cas de la taxe provinciale autrefois, mais mainenant ni l’une ni l’autre ne sont comprises dans les prix).

  20. Siganus K.

    cf Sig qui râle en remplissant sa déclaration d’impôt

    Sans doute est-ce dans ma nature de râler. Ça doit venir avec la capacité de parler français. Dieu merci c’est désormais derrière nous, mais uniquement pour quelques mois seulement… Cette année-ci il y avait la possibilité de faire du e-filing, c’est-à-dire de faire sa déclaration par internet. C’était amusant à voir, la forme en ligne ressemblant « furieusement » à la version papier, et les calculs étant faits automatiquement selon ce qu’on déclare à chaque case. Pour pousser les gens à utiliser ce mode de déclaration qui facilite la vie des agents de la MRA, l’État n’a rien trouvé de mieux que de jouer sur un des travers les plus répandus chez les Martiens : la tentation du jeu. En effet, ceux qui remplissaient leur « return » on line étaient automatiquement sélectionnés pour une loterie dotée de 200 000 roupies de prix — tax free.

    l’impôt sur les portes et fenêtres

    Ha, ha ! je pensais que ce n’était que sur Mars qu’on était susceptible de voir pareille chose, mais je suis obligé de reconnaître qu’en la matière les Français ont de l’imagination eux aussi. Il reste beaucoup de bunkers dans l’Hexagone ? Et il était français l’auteur de Notes d’un souterrain ?

    Dans l’absurde ça n’est pas sans faire songer à la CWA (Central Water Authority) qui à une époque ne faisait pas payer la consommation d’eau mais le nombre de robinets.

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