Cuiller à bouche

Cuiller à bouche.
Locution nominale féminine.

Cuiller à soupe.

Sur la photo ci-dessus, la cuiller à bouche est la plus grande des quatre cuillers, celle qui se trouve à l’extrême droite. C’est la cuiller qui, en français standard, est en général connue sous le nom de cuiller à soupe. L’article de Wikipédia qui y est consacré précise que la contenance d’une cuiller à soupe (tablespoon en anglais) est d’environ 15 ml.

À Maurice, les pharmaciens donnent parfois le nombre de cuillers à bouche de tel ou tel remède qu’il convient de prendre pour se soigner. Ou bien les recettes de cuisine peuvent comporter un certain nombre de cuillers à bouche — de sucre, de farine, d’huile ou d’autres ingrédients. La maîtresse de maison, elle, placera la cuiller à bouche à droite de l’assiette, le plus à l’extérieur, lorsqu’elle compte servir de la soupe ou un bouillon à ses invités.

Quelques exemples d’utilisation :

Les mélanges à base de safran vert aident à baisser la température. Lavez et pilez du safran vert avant de le faire bouillir dans du lait. Passez le mélange que vous boirez très chaud. L’infusion de safran vert peut aussi être mélangée à une cuillère à bouche de miel où de jus de limon ou encore avec l’eau de vie.”
(Week-End, dimanche 8 juin 2008.)

Avant de faire votre shampooing, dissolvez 100 mg d’aspirine dans une cuillère à bouche d’eau et appliquez ceci sur le cuir chevelu. Cela aidera les pellicules à se détacher et soulagera les démangeaisons.”
(Le Matinal, 13 mai 2010.)

Pour commencer, tu vas avaler une cuillère à bouche de vinaigre tous les matins à jeun.”
(Jean-Claude Antoine, Week-End, 16 mars 2008.)

Mélangez le lait en poudre, le baking powder et la farine dans un bol. Faites fondre les 2 cuillères à bouche de beurre sur le feu ou au micro-ondes et versez dans le bol. Ajoutez deux cuillères à bouche d’eau froide à la préparation et mélangez le tout jusqu’à obtenir une pâte pour en faire des boules de 25 mm de diamètre.”
(Week-End/Scope, 3 novembre 2010.)

Placez les saucisses chinoises dans le wok et incorporez les mines graduellement. Mélangez le tout et tournez sans casser les mines. Graduellement, mélangez les morceaux de poulet, une cuillère à bouche de sauce de poisson et deux cuillères à bouche de soja.”
(Recipes from Mauritius by Madeleine Philippe, 2010.)

La plus ancienne référence au noni provient des écrits en sanskrit sur son utilisation en médecine ayurvédique. «Une cuillère à bouche du jus de noni à jeun et avant le dîner suffit à se protéger de différentes maladies», affirme Raymond Québatte.”
(L’Express, 19 février 2008.)

Θ

Cuiller à bouche est une expression inconnue de la quasi-totalité des dictionnaires dont je dispose. Le Petit Robert parle de cuillère à soupe, de cuillère à dessert (ou à entremets), de petite cuillère, de cuillère à café, à moka, de cuillère à moutarde ou de cuillère à pot. Ou encore de cuillère d’argent ou de cuillère en bois. Il parle même d’une position sexuelle dite “en (petites) cuillères”. (À la différence du petit Larousse, ce gredin de petit Robert n’a aucune illustration.)

Le Grand Larousse mentionne le dos de la cuiller, la cuiller de bois (expression utilisée au rugby), la cuiller à pot ou la petite cuiller (qui est “à moka” ou “à café” dit-il) ou la cuiller dont on se sert pour pêcher, avec un accent circonflexe (illustration fournie), cette dernière cuiller pouvant être “tournante” ou “ondulante”, entre autres.

Le Harrap’s français/anglais, lui, parle de cuillère à café ou à moka (tea spoon, coffee spoon (plus petite)), de cuillère en bois et de cuillère de bois (la dernière relevant du domaine sportif), de cuillère parisienne (melon baller (aucune idée de ce que cela peut être, tant en anglais qu’en français)), de cuillère à soupe (tablespoon) — cuillère à table au Canada —, de petite cuillère (teaspoon) — cuillère à thé au Canada —, ou de trois coups de cuillère à pot (in a jiffy, in no time at all).

Pour sa part, le Dictionnaire Historique de la langue française (2010), qui bien souvent me fait trépider quand j’y trouve de quoi étayer ce qui été supputé, dit ceci :

« ▪ Dans son sens courant, «instrument de table constitué par une partie creuse, en général ovoïde, à manche, pour porter à la bouche les liquides, les aliments pâteux», le mot entre dans des syntagmes usuels désignant des types de cuiller. À cuiller à soupe, plus grande, correspond au Québec cuiller à table (mesure de capacité de 15 ml) ; à cuiller à café et petite cuiller, plus petites, cuiller à thé au Québec. Cuiller à bouche, en français mauricien, s’emploie pour «cuiller à soupe». [C’est moi, Siganus, qui souligne.] Le mot a pris diverses acceptions techniques par analogie de forme, désignant une gouge (1704), un appât métallique en pêche (1886). »

Ainsi, l’équipe de rédaction du Dictionnaire historique de la langue française aurait remarqué qu’à Maurice on utilisait une expression particulière pour parler de la plus grande des cuillers mises à table afin que ceux qui prennent un repas puissent manger des aliments liquides ou insuffisamment solides. Faut-il en déduire que les Martiens sont épiés depuis l’espace, leur vie, leurs habitudes, leurs coutumes, leurs vices, leur langage étant observés et enregistrés ?

Si tel est le cas, ces observateurs ont sûrement remarqué une chose : bien des Martiens ont pour habitude de manger leur riz, leurs lentilles et leur poisson salé avec une cuiller. Et en ce faisant la plupart du temps ce n’est pas une cuiller à bouche qu’ils utilisent pour porter leur nourriture à leur bouche, mais une cuiller un peu plus petite. Sur la photo du haut, il s’agit de la deuxième cuiller en partant de la droite, une cuiller que d’aucuns — et d’aucunes — appellent cuiller à dessert. En effet, plusieurs dames interrogées ont répondu que pour elles les quatre cuillers figurant en tête de ce billet-ci portent les noms suivants, de droite à gauche : “cuiller à bouche”, “cuiller à dessert”, “cuiller à thé” (comme au Québec) et “cuiller à café”.

Et vous, amis francophones ou partiellement francophones de France, de Navarre et d’ailleurs, avez-vous déjà entendu utiliser la locution “cuiller à bouche” ? Et si oui, est-elle selon vous employée plus ou moins que “cuiller à soupe” ?

21 réponses à “Cuiller à bouche

  1. lorraine D lagesse

    Bonsoir a vous tous…Cuillers…pourquoi pas UNE CUILLERE???
    A bouche , c est parce que la cuiller n est pas trop grande et qu on peut la mettre a sa bouche sans paraitre vulgaire..C est ce que me disait ma grande maman…élévee avec des principes Victoriens…il ne fallait pas trop ouvrir la bouche en mangeant…meme que la soupe épaisse pouvait se prendre avec une fourchette..
    Quant au riz…a moins de le manger avec les mains ou avec un morceau de faratas…la cuiller a bouche est parfaite…pour tous les ingredients qui vont avec le riz et c est logique non, de manger avec une cuiller qui va vers la bouche…
    les autres cuillers ont bien leurs appelations spécifiques..café , moka, dessert et cela aide la mènagère a ne pas se tromper de cuiller..
    Et qui sait d ou vient l expression « d un coup de cuiller a pot » » »
    Chiche…Lorraine

  2. A melon baller is a device resembling a spoon, but made of thicker and sturdier metal. The shape of the bowl is a part of a sphere, rather than an ovoid. It is used to cut rounded chunks (balls) out of a melon (that is, a member of the family Cucurbitaceae with firm, juicy flesh). It is very similar to an ice-cream scoop, except smaller.

  3. Lorraine, il me semble qu’autrefois la cuiller s’écrivait approximativement de la façon suivante — cuillier — et qu’elle était du genre masculin. (Je vérifierai dans le DHLF dès que j’en aurai l’occasion.) Aujourd’hui les deux orthographes — cuiller et cuillère — sont admises.

    D’après ce que j’en sais, la cuiller à pot est une grosse cuiller, ce qui fait qu’il n’est pas besoin de beaucoup de coups de cette cuiller-là pour finir la besogne, d’où l’idée d’une chose faite en un tournemain, pour ainsi dire. Mais savez-vous si les cuillers qui ont un très long manche, celles qu’on utilise par exemple pour puiser de la confiture de goyave de Chine dans un poban profond, si ces cuillers-là, donc, ont un nom particulier ?

     

    John this is certainly very useful, but as far as I am concerned I would much prefer to cut a good slice of melon d’eau with a long sharp knife and eat it with my hands while the juice would spill down my chin. Spitting its seeds is also part of that raw pleasure.

    So much for the ‘melon baller’, but I still fail to understand why in French it would be called a “Parisian spoon”, une cuiller parisienne.

  4. zerbinette

    Je n’avais jamais lu ou entendu l’expression « cuillère à bouche » et pourtant même wikipedia la connait !

    Mais je connais la cuillère à confiture et même la cuillère à glaçons.

  5. Siganus Sutor

    Zerbinette, en disant que vous n’avez jamais entendu l’expression “cuillère à bouche” vous participez à la confirmation qu’il s’agit bien là d’un particularisme, mauricien en l’occurrence. Ce qui rend d’autant plus étrange cet article de Wikipédia sur la cuillère à soupe dans lequel il est écrit qu’elle est “aussi appelée cuillère à table ou parfois cuillère à bouche”. Soit la personne qui l’a rédigé a à la fois des accointances québécoises et mauriciennes, et a voulu faire une manière de clin d’œil aux personnes habitant ces lieux-là, soit elle s’est inspirée du Dictionnaire historique de la langue française.

    Vos photos de cuillères à confiture me donnent un torticolis rien qu’à les voir ! Heureusement que je n’ai jamais rien vu de pareil ‘in real life’. Celles que j’ai vues dans ce genre-là, par contre, avaient un très long manche tout droit. (Je crois me souvenir d’une, cependant, qui avait comme un petit bout de métal faisant saillie en haut du manche, ce qui devait servir à la suspendre au bord d’un récipient.)

    À tout hasard, est-ce qu’une “cuiller en calin” (ou “calun” peut-être ?) ça vous dirait quelque chose ? Il s’agit d’un alliage peu résistant avec lequel on fait (ou faisait ?) des cuillers et autres ustensiles bon marché.

     

    _______

    PS — Wikipédia a aussi un article sur la cuillère à dessert. Est-ce là une expression qui vous est familière ? (Je n’oserais en revanche penser que l’expression cuiller à thé puisse vous être familière. :lol:)

  6. zerbinette

    Siganus, je ne connais pas les couverts en calin mais il semble que cet alliage soit utilisé en Extrême-Orient. En revanche, il y avait chez ma grand-mère des cuillères en étain que je détestais car je les trouvais très désagréables en bouche. Le rétameur* passait régulièrement pour rénover ces ustensiles.

    Par ailleurs, j’ai chez moi des cuillères à soupe, des cuillères à dessert, des cuillères à moka, des cuillères à confiture, des cuillères pour manger la glace (rondes et plates), et même des cuillères à thé : pour faire infuser et d’autres pour touiller !**

    * Tam, tam, tam, C’est moi qui rétame, Même le macadam, C’est moi qui mets des fonds partout, Qui bouche tous les trous, Trou, trou, trou
    ** J’ai beaucoup fait les brocantes dans le temps…

  7. zerbinette

    PS : après réflexion, les couverts de ma grand-mère étaient peut-être plutôt en fer-blanc.

  8. Siganus Sutor

    Zerbinette, ce qu’on appelle (ou ce qu’on a appelé) « calin » ici-bas ne correspond(ait) probablement pas exactement à l’alliage mentionné sous ce nom dans le TLF. (Entre parenthèses, c’est une sacrée surprise de voir que ce mot figure tel quel dans ce dictionnaire.) Je dirais qu’il s’agirait en quelque sorte d’un terme générique pour parler d’ustensiles et de couverts à base d’étain, des couverts susceptibles de se tordre pour un oui ou pour un non. Cela pourrait éventuellement être du fer-blanc, encore que le calin semblait trop mou pour contenir beaucoup de fer.

    Des cuillers pour touiller* ? Pour administrer un poison dans ce cas…

     

    * touyer = tuer, en créole mauricien

  9. Avec un peu de retard …
    Mon Quillet de 1936 indique à l’article Cuiller ou cuillère , la « cuiller à bouche, à dessert, à café ».
    « Cuiller à bouche » se disait donc en France à cette époque bien que je ne l’aie jamais entendu à la table de mes grands-parents ( je n’étais pas né en 1936, même pas dans leurs rêves, mais eux, si).

  10. une rapide recherche sur Google Livres nous donne quelques résultats
    pour cuiller à bouche
    La plus ancienne attestation que j’ai pu trouver date de 1750 :
    http://books.google.fr/books?id=gdQ6AAAAcAAJ&lpg=PA50&ots=n45pFGK2T3&dq=%22cuiller%20%C3%A0%20bouche%22&hl=fr&pg=PA50#v=onepage&q=%22cuiller%20%C3%A0%20bouche%22&f=false

  11. Leveto, merci pour votre contribution. Il se pourrait donc fort bien que l’expression “cuillère à bouche” utilisée à Maurice soit un archaïsme. Quoi qu’il en soit j’ai entendu l’autre jour une définition assez amusante à son sujet : c’est “une cuiller de la taille d’une bouche”. Ben oui ! plus gros que ça ça a du mal à rentrer dans la bouche ; plus gros que ça une cuiller doit écarter les commissures des lèvres pour entrer — sauf si on a une grande gueule.

    (Accessoirement, est-ce que Google Livres s’affiche bien chez vous ? Depuis quelques temps les pages de ce site s’affichent très très mal sur les ordinateurs qu’il m’arrive d’utiliser.)

  12. Google Livres (en .fr) semble bien s’afficher si on est dans le domaine .fr. Chez moi, j’arrive à les voir; d’un autre domaine « fermé » passant par un « proxy » qui n’est pas situé en France (ou dans le domaine .fr), je ne vois que la couverture ou du noir. Sur le site de leveto, je n’arrive à voir les blasons qu’à la maison. Le problème peut aussi exister pour des vidéos de Youtube qui sont inaccessibles selon le lieu d’où on essaye de les voir.
    Je sais qu’on peut trouver (dans Google) des « free proxies » situés en France (de préférence ceux avec l’extension .fr); il serait bien cependant de limiter leur utilisation à la lecture de blogs par exemple.

  13. Siganus Sutor

    Zippo, ces histoires de proxy me passent assez largement au-dessus de la tête. Tout au plus ai-je remarqué qu’au bureau, en allant sur le site de Google, il m’est arrivé de me retrouver sur Google UK, sur Google ZA, sur Google HK (en chinois, ce qui est assez surprenant) ou Dieu sait quoi encore. Quoi qu’il en soit, j’arrivais jusqu’à récemment à voir les pages de Google Livre et je ne comprends pas ce qui a pu changer pour que cela ne soit plus le cas.

  14. Je n’ai pas de problème avec Google Livres.
    Zippo semble bien plus au courant de ces choses-là que je ne le serai jamais. Après être passées au-dessus de votre tête elles ont sauté par dessus la mienne!

  15. J’ai toujours entendu ma mère, née en 1908, dire « une cuiller à bouche ». S’agit-il d’un régionalisme saumurois ou champenois ? Je pense que l’un ou l’autre se dit , ou se disent !

  16. Siganus Sutor

    Voilà qui est intéressant. L’expression « cuiller à bouche » serait donc utilisée dans l’est de la France ? Si ça se trouve c’est de là-bas que nous vient cette tournure. Tous des Champenois !

  17. Au sujet du mot « Affaire ». L’explication « Influencé par le creole » n’est pas correcte. Le meme mot ayant exactement le meme usage est aussi employé au Québec. Donc il faudrait plutot présumer un ancient usage commun venant du Francais, mais pas utilise en France maintenant. En fait environ 20% des mots dans la collection sont aussi utilises au Québec avec exactement le meme usage qu’a Maurice.

  18. Siganus Sutor

    Hervé, même si dans cette note-ci il est question [du cotomili] de la cuillère à bouche, je suppose que vous faites référence à ce qui est mentionné sur la page collection de mauricianismes:

    Affaire — Chose. « C’est quoi cette affaire-là, là, dans l’arbre ? » « Quoi, tu as eu peur d’une ‘tite affaire comme ça !? » (Influencé par le créole, où « enn zafer » est une chose.) Affaires d’école : effets scolaires. « Quand tu vas dormir chez Mammy, n’oublie pas d’emmener tes affaires d’école. »

    Il est tout à fait possible — et même probable — que cette expression ait une origine française ancienne. Qu’elle soit encore utilisée au Québec aussi est amusante, mais pas particulièrement étonnante en soi. Mais il est aussi possible qu’elle se soit maintenue en français parlé à Maurice du fait de son omniprésence en créole sous la forme “zafer / zaffaire”. On a probablement un phénomène similaire chez les voisins réunionnais, qui parlent fréquemment d’“un zaffaire”, en français (bourbonnisé) dans le texte, avec ce z- initial si caractéristique du créole. Voir par exemple le livre de Beniamino, Le français de la Réunion, à la lettre z- :
    http://www.bibliotheque.auf.org/index.php?lvl=notice_display&id=279

  19. J’entends encore la voix de mon bon ami a Montréal disant: “Q’es-q-c’est cette affaare la?” (In English: “What is this thing?”).

    Voir aussi le Dictionaire Quebecois (Mots et Expresssions): Affaire = chose. « C’est quoi cette affaire qui est posée sur la table ? »

    http://www.fredak.com/dico/dico_a_c.htm

  20. Siganus Sutor

    Il faudra sans aucun doute faire un parallèle avec ce qui se dit au Québec quand le temps sera venu de préparer la note sur le mot “affaire”. Merci pour le tip.

    Par ailleurs sur la même page je vois un « Astheur (à cette heure) » qui ressemble beaucoup à notre « astère »…

  21. En parlant de parallèle avec le Québécois j’en ai fait une étude « primaire » pendant mon séjour de deux ans à Montréal. La question est intéressante non seulement concernant l’ancêtre commun de l’ancien Français, mais aussi des Anglicisme employés. Dans ce cas le parallélisme est unique entre le Québécois et le Mauriciens, car ces deux pays sont les seuls qui ont connu des périodes coloniales Françaises et Anglaises. Quelques facteurs en communs, par exemple, les Québécois et les Mauriciens voyagent « sur » l’avion tandis que les Français voyagent dans l’avion. (de l’anglais « on the plane »). Par ailleurs pour bien utiliser les anglicismes les Anglicismes en Français il faut les complémenter aven un « gendre » qui n’existe pas en Anglais. Pour le faire les Québécois ont choisi le féminin mais les Mauriciens ont opté pour le masculin à tous les coups. Par exemple : au Québec : « T’as-tu vu ma briefcase ? ». A Maurice : « As-tu vu mon briefcase ? ». Etc.

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