Fouiller

Fouiller.
Verbe transitif.

1. Fouiller un trou : creuser un trou ; percer un trou.

Allez, amène la machine à percer un p’tit coup, on va fouiller un trou dans le mur pour suspendre ce tableau-là.”

Deux enfants s’amusaient à ‘fouiller’ des trous dans le sable; ils étaient bruns avec, sur la tête, une vraie paillasse de cheveux crépus; ils manoeuvraient une pelle et une pioche qui faisaient merveille dans le sable mou.” (Savinien Mérédac, Pauvres bougres (1930), page 33.)

L’enfant fouille des trous dans le sable, — l’enfant creuse des trous… Le sens du mot fouiller est creuser pour chercher, pour explorer : fouiller un terrain à la recherche d’un trésor..” (Nadia Desmarais, Dictionnaire des termes mauriciens (1969), pages 43 et 44.)

Elle ira, elle-même, à l’emplacement où elle avait vu sa belle-fille fouiller un trou, profitant de l’absence du couple, qui s’est rendu au dispensaire.” (Week-End, 22 mars 2009.)

Les espèces d’igname que l’on trouve à Maurice sont récoltées en été, entre octobre et novembre. Leur cycle dure environ une année. La culture de ce légume ne requiert pas de gros moyens et d’énergie. Il suffit de fouiller un trou et d’y insérer les petit[e]s tubercules.” (Week-End/Scope, 31 décembre 2008.)

 

2. Fouiller son nez : se curer le nez.

Arrête de fouiller ton nez devant tout le monde !

 

En français du dictionnaire, on peut fouiller quelqu’un quand on le soupçonne de cacher sur lui des choses qu’on veut trouver. De la même façon, on peut fouiller ses bagages. On peut aussi fouiller dans son propre sac à main pour retrouver son portable ou ses clefs.

Un sens se rapprochant davantage du “fouiller un trou” mauricien est probablement celui des fouilles archéologiques, ou bien des fouilles que l’on fait pour retrouver un trésor. Par exemple, un archéologue pourra dire que l’été prochain il va aller fouiller en Turquie (verbe intransitif). Mais comme précédemment, l’expression contient l’idée de recherche. On ne fouille pas simplement pour planter des choux, mais bien avec l’espoir de tomber sur quelque chose d’intéressant.

Plus proches encore de l’expression mauricienne sont les travaux d’excavation exécutés lors de la construction d’un bâtiment. Il est alors question de fouilles lorsqu’on creuse le sol pour réaliser les fondations d’un ouvrage, ou pour toute autre partie enterrée. En français tout à fait standard on pourra par exemple mentionner “l’ouverture des fouilles”, la “profondeur des fouilles” ou le “fond de fouille”. Le Petit Robert parle à ce sujet de “toute action de creusement faite dans la terre (pour les constructions, travaux publics, etc.)”.

Nous trouvons par ailleurs des verbes voisins qui eux aussi renvoient à l’idée de chercher, d’explorer, voire de triturer : farfouiller et trifouiller. Trifouiller n’est pas, comme on pourrait être porté à le croire, l’action de fouiller trois fois, mais celle de remuer de façon incohérente, de tripoter. En bon français on pourrait donc, en théorie, trifouiller son nez — sans nécessairement tomber dans la rhinotillexomanie.

25 réponses à “Fouiller

  1. Une chose me tarabuste : diriez-vous que celui qui fouille un trou sur la 3e photo est un gaucher ? Moi quand j’utilise un “pic cipaye” c’est ma main droite qui est en haut.

  2. «Fouiller un trou »… effectivement, en français, ce verbe sous-entend l’idée d’y rechercher quelque chose ou l’espoir d’y trouver quelque chose.
    Le verbe fouir, d’un usage certes plus restreint, correspond tout à fait au sens mauricien que vous donnez.

    P.S.: pour la question subsidiaire, bien qu’il ne m’arrive que très rarement de me servir d’un pic cipaye*, j’aurais tendance à dire comme vous: il est gaucher.

    *En fait, c’est tellement rare que, si je ne veux pas me faire mentir, je devrais me mettre tout de suite à la recherche d’un pic cipaye et d’un trou à fouir!

  3. Au sens figuré, je crois qu’on emploie aussi « fouiller » dans ce sens : Il faudrait *fouiller* le sujet, le *creuser*, donc. C’est pas mal, mais pas très *fouillé* (assez superficiel, autrement dit).

  4. zerbinette

    Je dirais que la reine trifouille alors que les ouvriers (dont l’un semble manifestement gaucher) farfouillent. 😉

  5. marie-lucie

    Je ne dirais jamais « fouiller un trou » dans le sens de « creuser un trou » ou « percer un trou » qui semble être le principal sens mauricien. Pour moi, « fouiller un trou » impliquerait que le trou existe déjà – soit naturellement, soit après une opération de creusage, et qu’on cherche pour découvrier s’il contient quelque chose, par exemple si le trou en question est plein d’eau sale, de branchages, etc, qui cachent ce qu’il peut y avoir dedans. Par contre, « creuser » et « percer » sont des activités qui n’impliquent pas que l’on cherche quoi que ce soit: le but est atteint lorsque le trou est fait.

    Les archéologues qui « font des fouilles » cherchent – les trous qu’ils creusent ne sont que l’un des moyens qu’ils emploient pour leurs recherches, et non le but de leurs activités, qui ne se bornent pas à creuser ces trous. Au contraire, les spéléologues n’ont pas besoin de creuser des trous – ce sont les trous naturels qui attirent leur attention. S’ils y trouvent quelque chose d’intéressant, ils pourront peut-être continuer à « fouiller » un trou, sans forcément faire de creusages supplémentaires.

    À côté du verbe « trifouiller » il y a aussi « farfouiller », qui implique une activité sans but véritable.

  6. marie-lucie

    paedon: « découvrir », pas « découvrier » qui n’existe pas.

  7. marie-lucie

    « pardon » pour ces fautes de frappe!

  8. olimalia

    Un mot de la même famille que fouiller et qui a le sens de « creuser » est affouiller. Mais il ne s’emploie que dans certaines contextes.

  9. olimalia

    Oups. Certains contextes, bien sûr.

  10. Siganus Sutor

    Marie-Lucie, ce que vous avez dit à 00:44 — une heure tardive pouvant expliquer les (bénignes) fautes de frappe 🙂 — est dans le droit-fil de l’acception du mot “fouiller” en français standard, pour lequel fouiller est davantage chercher que creuser.

    Selon Dauzat et le TLF, ainsi que le Petit Robert, le mot daterait du XIIIe siècle en français. Il serait issu du latin populaire fodire, ou de fodicare, percer, lui même issu de fodere, creuser. Fouiller serait apparenté au mot fosse, du latin fossa, creux, trou, fossé, fosse. Dans tous ces cas il y a la notion de creux, de trou. L’usage mauricien du verbe “fouiller” ne dévie donc guère du sens originel.

    Je dirais que les Martiens emploient davantage le mot “fouiller” pour parler d’un trou dans le sol que d’un trou dans la maçonnerie (fait à la perceuse, aka “machine à percer”), mais on entend quand même régulièrement parler de “fouiller un trou dans le mur”.

    Quant à “fouiller son nez” il vaut mieux ne pas en parler du tout…

    Aux mots apparentés à fouiller déjà cités on pourrait ajouter affouiller (terme de génie civil ayant trait à une érosion près de ou sous une fondation), cafouiller et peut-être bafouiller.

     

    Aquinze, il arrive aussi qu’on se creuse la cervelle ou les méninges, n’est-ce pas ? Pour aller au fond des choses.

     

    Leveto, vous devez être bien placé pour savoir que ce sont avant tout les bêtes qui fouissent. Et les animaux fouisseurs doivent être légion je pense, y compris chez les insectes et autres invertébrés. Quant au “pic cipaye”, je ne saurais dire exactement pourquoi cette pioche effilée est appelée ainsi. Sans doute les Cipayes envoyés à Maurice devaient-ils s’en servir.

  11. Siganus Sutor

    Ah, Olimalia est passé avant moi pour parler d’affouiller

    Comme évoqué plus haut, affouiller est un mot qui se rencontre assez fréquemment dans le domaine de la construction (quand on en parle en français). Si on doit effectuer des fouilles à proximité d’une structure existante ou si on doit fonder un ouvrage près d’un cours d’eau capable d’éroder le sol sous les fondations, alors on pourra mentionner les risques “d’affouillement”. En anglais on parlera de “undermining”.

  12. Oui, Siganus, fouir s’emploie désormais presque uniquement en parlant des animaux, mais ça n’a pas été toujours le cas.
    Les latinistes se souviennent sans doute de Homère, cet aveugle qui fouissait:
    Dicitur Homerum caecum fuisse

  13. arcadius

    « …Oui, Siganus, fouir s’emploie désormais presque uniquement en parlant des animaux… »!!!!!!!
    Si le linceul de Mocky n’a pas de poches, il semble que le pantalon de leveto n’ait pas de fouilles !

  14. il semble que le pantalon de leveto n’ait pas de fouilles !

    Vous voulez dire : les profondes de son grimpant ?

  15. Arcadius, j’ai eu beau tourner et retourner ça dans tous les sens, fouiller et même farfouiller à la recherche de la faille, mais je ne vois toujours pas ce qui dans ma phrase « Oui, Siganus, fouir s’emploie désormais presque uniquement en parlant des animaux… » a provoqué cette avalanche de points d’exclamation de votre part. Alors, tant pis: je prends le risque de passer pour un benêt en priant de bien vouloir éclairer ma lanterne.

  16. arcadius

    Non, benoît vous n’êtes guère, et mon doigt gourd provoqua votre curiosité, de cette profusion d’exclamations n’en retenez qu’une, la surprise.

  17. marie-lucie

    Siganus: Une chose me tarabuste : diriez-vous que celui qui fouille un trou sur la 3e photo est un gaucher ? Moi quand j’utilise un “pic cipaye” c’est ma main droite qui est en haut.

    En faisant le geste à vide le plus naturellement possible (sans tenir un outil), je fais la même chose que l’ouvrier en question. Avec ce genre d’outil c’est la main du bas (ou plutôt celle de l’extrémité du manche) qui « mène », celle du haut qui maintient l’outil en tenant le manche à peu près par le milieu.

    Je dois dire que je ne suis pas gauchère, mais que je l’ai été jusqu’à l’école primaire, où j’ai dû écrire avec la main droite. Je crois que j’avais une légère préférence pour la main gauche, mais pas très forte puisque je ne me rappelle pas avoir eu de difficulté pour passer à la main droite. Je fonctionne aussi comme droitière pour le reste (lancer, etc).

  18. Marie-Lucie, je ne suis pas gaucher non plus, que je sache, mais quand je pioche (en donnant la même impulsion des deux mains il me semble) j’ai la main droite en haut, au contraire de la personne qu’on voit sur la photo. Cependant je fais un certain nombre de chose tant de la main gauche que de la main droite : s’il le faut, je scie de la main gauche et ma fourchette est toujours dans ma main gauche, quoi que je fasse. Il arrive que la cuiller se retrouve dans cette main-là aussi, mais ce n’est pas le cas le plus fréquent. Et si par exemple il y a un obstacle à gauche du mur dans le coin duquel je veux fouiller un trou avec ma machine à percer, eh bien je tiens cette dernière dans la main senestre, sans problème aucun me semble-t-il. Comme ma fille gauchère, je mets le pied droit derrière quand je fais du skateboard et je me souviens que lorsque nous faisions du saut en hauteur à l’école je faisais partie du petit groupe qui, de l’autre côté du gymnase, s’élançait de façon à prendre appel sur le pied droit.

    Que le cerveau humain soit latéralisé, pourquoi pas, mais le décalage entre le nombre de gauchers et le nombre de droitiers est quand même étonnant. Un sujet à fouiller sans doute. Tout comme la question de savoir si un vrai droitier doit piocher avec la main gauche en haut ou la main droite.

     

    Dicitur Homerum caecum fuisse, “Il est dit qu’Homère était aveugle” : Leveto, vous êtes un petit plaisantin. (Il n’est nul besoin de fouiller très profond pour arriver à cette conclusion.)

  19. MiniPhasme

    Euh… What about Tony Blair ? La reine ne l’avait-elle pas jugé indécrottable ?

  20. Siganus Sutor

    MiniPhasme, je suppose que vous faites référence au mot d’argot “blair”, qui signifie “nez” si je ne m’abuse. Il est amusant sans doute de constater que les Martiens n’utilisent que rarement “crottes de nez”, leur préférant l’expression créole “caca néné”, y compris lorsqu’ils s’expriment en français. Il faut cependant préciser que le mot “caca” est d’un emploi assez large ici-bas, se retrouvant jusque dans le nom de certaines nourritures : https://mauricianismes.wordpress.com/2009/10/05/caca-pigeon/

  21. marie-lucie

    **gauche et droite**

    Sans avoir appris l’anatomie et autres disciplines médicales, je crois que la « latéralisation » des parties symmétriques du corps (mains, pieds, yeux, etc) n’est jamais absolue, mais que ce doit être une question de degré plutôt que de nature, sans quoi il n’y aurait pas d’ambidextres ou de gens dont les divers membres montrent un mélange de « droiterie » et de « gaucherie » (si je peux me permettre ces mots). Le cerveau des bébés est encore relativement malléable: on s’est aperçu que certains à qui on avait dû enlever une partie du cerveau se développaient ensuite plus ou moins normalement (on a observé cela pour le langage, par exemple, bien que les parties du cerveau relatives au langage soient bien caractérisées chez l’adulte). Cela semble vouloir dire que la latéralisation n’est pas complète à la naissance et qu’elle peut ne jamais être entièrement complétée.
    D’autre part, même si la plupart des gens ont un hémisphère dominant (p.ex. gauche = intellectuel, droit = émotif), le degré de dominance est très variable selon les individus, et il vaut mieux pour le bon fonctionnement de la personnalité que l’hémisphère dominant ne le soit pas trop.
    Quelqu’un de plus calé que moi sur ce sujet a-t-il d’autres faits ou réflexions à proposer?

  22. Marie-Lucie, vous avez raison. L’asymétrie du cerveau ( gauche analytique et droit intuitif, pour faire simple) est un mythe largement répandu dans le public ( sans doute à cause d’ une vulgarisation scientifique trop simpliste) mais résolument mis en doute par les scientifiques. La réalisation des scanners cérébraux depuis les années 1990 a permis de montrer que les deux hémisphères sont impliqués dans la plupart des processus ( le langage n’est pas l’exclusivité du cerveau gauche, par exemple). En fait, on s’aperçoit aujourd’hui que les deux hémisphères collaborent dans tous les domaines.
    Par ailleurs, pour rebondir sur une autre de vos remarques, on a montré que le cerveau était malléable jusqu’à un âge bien plus avancé que celui du bébé: il l’est en fait jusqu’à l’âge de neuf à onze ans, où la myélinisation des neurones est définitive. Autrement dit, un enfant de huit ans qui perdrait la possibilité de se servir d’un bras ( par la pose d’un plâtre par exemple) peut parfaitement et presque sans effort changer de latéralisation ou devenir ambidextre, tandis qu’un adulte dans la même situation devra passer par un apprentissage plus long et fastidieux.
    Cet article résume assez bien tout cela. Je recommande d’ailleurs la lecture de ce site qui, même s’il n’est pas écrit par des spécialistes mais par des amateurs curieux et efficaces, remet bien des idées en place.

  23. on s’est aperçu que certains à qui on avait dû enlever une partie du cerveau se développaient ensuite plus ou moins normalement

    Bon, c’est samedi soir, je vous offre une blague belge.

    Depuis le temps qu’il entend dire que le cerveau humain n’est utilisé qu’à 10% de ses capacités, un neuro-chirurgien belge décide de tenter une expérience. Un vagabond ayant atterri en salle d’op après un mauvais coup sur la tête, le chirurgien ouvre la boîte cranienne, enlève la moitié du cerveau, referme, attend le réveil de son patient et commence les tests d’usage : « Comment vous appelez-vous ? En quelle année sommes -nous ? Qui est le Président des Etats-Unis ? » Le patient répond parfaitement à ces questions. « Combien font quarante-cinq et quarante-cinq ? » Avec à peine une hésitation, « Quatre-vingt-dix ! », répond le patient.

    Le chirurgien décide de pousser plus loin l’expérience. Il rouvre la boîte crânienne, enlève la moitié du cerveau restant, referme et attend le réveil de son patient pour lui poser la même batterie de questions. Tout va bien jusqu’à « Quarante-cinq plus quarante-cinq ». Là le patient marque un long temps d’arrêt, mais répond finalement « Quatre-vingt-dix ! ».

    Alors le chirurgien tente le tout pour le tout. Il rouvre la boîte crânienne, racle bien tout ce qui reste de cerveau, referme et attend le réveil de son patient. Surprise, le patient est mal en point, mais il sait encore comment il s’appelle et se souvient parfaitement d’Obama. Mais il bute sur « quarante-cinq plus quarante-cinq ».

    Se sachant au bord du Nobel de médecine, le chirurgien fait tout ce qu’il peut pour ranimer la mémoire défaillante de son cobaye, et enfin, dans un murmure à peine audible, le patient articule : « No-nan-te… »

  24. arcadius

    Bueno, votre histoire est méchante et appelle une conclusion, le médecin est con et français. Mais voila, je viens de lire ceci :
    http://www.lefigaro.fr/international/2011/05/25/01003-20110525ARTFIG00721-brel-interdit-de-metro-a-bruxelles-pour-cause-de-betise.php
    N’étant pas un spécialiste es-connerie, je ne sais plus que penser…

  25. Arcadius

    Bien sûr qu’elle est méchante, mais c’est le propre des blagues belges, non ?

    Et comme vous le notez justement, la réalité dépasse parfois la fiction : la plus idiote histoire belge (authentique) que je connaisse, c’est celle de la division de la bibliothèque de l’Université Catholique de Louvain, une des plus anciennes d’Europe et qui contenait des millions de volumes : au moment de l’éviction des francophones de la vieille Université, à la fin des années 1960 (débouchant sur la création d’une « ville nouvelle », Louvain-La-neuve, autour d’une toute nouvelle université, stictement francophone), s’est posée la question du partage de l’inestimable bibliothèque. Un accord n’ayant jamais pu être trouvé sur ce qui reviendrait à la KUL, néerlandophone et à l’UCL, francophone, la solution finalement retenue a consisté à filer les tomes pairs à l’une et les tomes impairs à l’autre…

    Un cauchemar de bibliothécaire. Un de mes voisins, érudit, fin lettré, et qui avait passé toute sa carrière à veiller sur ce trésor, y a d’ailleurs laissé sa raison – il erre depuis maintenant des années dans le coin, de plus en plus absent, de plus en plus décati, de plus en plus bourré de médocs, le plus étrange étant que dans son délire, il cite volontiers et souvent des auteurs latins ou quelque philosophe du XVIè. Les jeunes se moquent de lui, et le prennent pour un pochetron. En réalité, c’est un sinistré de la bêtise.

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