Herbe galon

Herbe galon.
Nom féminin.

Desmodium incanum. Mauvaise herbe originaire d’Amérique tropicale dont les fruits se présentent sous la forme de cosses duveteuses tendant à coller aux vêtements ou aux poils des animaux.

Quand nous étions petits nous nous amusions à écrire certaines choses sur notre linge en utilisant des morceaux d’herbe galon que nous plaquions sur le tissu, auquel ils adhéraient fortement. D’autres prenaient plaisir à se lancer des plotes de cette espèce de velcro naturel et ils en ressortaient couverts de verdure particulièrement collante, au plus grand plaisir de leur mère à n’en pas douter. Quant à notre chien, qui avait des poils bouclés, il lui arrivait de revenir de ses virées dans les fourrés avec de l’herbe galon plein le poitrail, la barbiche et les flancs — voire la queue. Lui enlever tout cela requérait une patience que nous n’avions pas toujours.”

The observations of the existing flora identified on site are as follows:-
Herbe Galon
• Herbe blanche
• Wild Savannah grass
• Vielle fille
• Fougeres indigenes

(…)”
(Report for proposed RES by Société Immobilière de Pointe aux Piments, chapter 5.13, Government of Mauritius website, 2011.)

A cause d’une certaine ressemblance pour ce qui est de la forme des feuilles, certaines personnes l’appellent “herbe pistache”. La plante tend à se propager par les graines, certes, lesquelles peuvent se coller aux animaux passant contre elle, mais aussi en tissant un dense réseau de tiges adventives qui peuvent faire comme une natte sous le gazon, gazon que l’on aimerait voir sup-planter l’envahisseuse. De ce fait, il est extrêmement difficile de se débarrasser de l’herbe galon en essayant de l’arracher, les tiges étant fort résistantes de surcroît. Il est heureux, toutefois, qu’elle soit sensible à certains herbicides.

ʡ

 

__________

Addendum du dimanche 19 février 2012

“Plote” d'herbe galon

 
 

__________

Addendum du 18 mars 2012

Herbe galon photographiée sur le point culminant du sol mauricien, à 828 mètres d’altitude :

20 réponses à “Herbe galon

  1. lorraine D lagesse

    EN tous les cas je reconnais les shoes et le pantalon de Siganus..!!!OUI l herbe galon faisait notre bonheur et aussi on se décorait le visage avec cette herbe collante..On faisait des TIKAS ou des boucles d oreilles et des bracelets sur le poignet…Autre temps autre amusement !!!!

  2. Siganus Sutor

    je reconnais les shoes et le pantalon de Siganus ► ? ? ? (Mais on pourra néanmoins remarquer, en cliquant sur la photo, que l’herbe galon colle même sur les lacets de soulier.)

    on se décorait le visage avec cette herbe collante ► Tiens, je n’y avais jamais songé… (Il est vrai que ça colle à la peau aussi.) Un petit retour en enfance s’imposera tôt ou tard.

    Quant à ces petites aiguilles noires qui collent elles aussi aux vêtements, comment les appelez-vous ? Un oncle m’a suggéré le nom de “villebague”, comme le château.

  3. J’ai connu cette herbe aussi bien au Brésil ( elle est originaire du continent américain) où on l’appelle pega-pega qu’à Marie-Galante où elle est dite colle-colle ce qui est la traduction de son nom brésilien.
    J’ai entendu aussi au Brésil le nom agarra-agarra , toujours en référence au collant de son fruit …
    Elle est considérée là-bas comme une plante très nuisible ce qui lui vaut d’être aussi appelée mata-pasto , c’est-à-dire « tue – pâturage », ce qui, au Brésil, pays d’élevage s’il en est, est un crime impardonnable.

    Petit scriptum où je fais mon malin: : la dispersion des graines végétales par le plumage ou le pelage de certains animaux s’appelle l’épizoochorie.
    Épi parce que la graine est sur les animaux et pas dans ( leur tube digestif ) ce qui est bien trop facile, vous en conviendrez.
    Pensez-y bien la prochaine fois que vous ramènerez un peu d’herbe galon à vos souliers : vous êtes utilisé à votre insu pour propager des gènes nuisibles*. Maintenant que vous le savez, il vous appartient d’utiliser votre libre-arbitre en vous posant la question essentielle ( existentielle?) suivante : dois-je contribuer à la propagation de ces gènes ( peut-être nuisibles, dois-je vous le rappeler ?) et me contenter d’épousseter mes baskets, docksides ou Weston où que je me trouve ou bien dois-je me laisser manipuler, me rendre complice de cette hégémonie insidieuse, dois-je me révolter contre cet intolérable impérialisme qui ne dit pas son nom et alors récolter précautionneusement ces colle-colle avant de les incinérer sans forme ni procès?
    Ne vous y trompez pas: en langage moderne, cette épizoochorie où les mauvais gènes voyagent comme passagers clandestins en compagnie des bons pourrait s’appeler Internet ou Facebook ou Tweeter … Et tous les pare-feux n’y peuvent rien. La preuve ? L’herbe galon a traversé les océans pour arriver chez vous qui n’aviez rien demandé! Restons vigilants!

    *Oui, je sais, tout est là : nuisible pour qui? Quelle est la référence ?

    Euh, quand j’écrivais Petit scriptum , c’était une vue de l’esprit, naturellement.

    P.S. ( un vrai, celui-ci): «Quant à ces petites aiguilles noires qui collent elles aussi aux vêtements, comment les appelez-vous ? Un oncle m’a suggéré le nom de “villebague”, comme le château.» demandiez-vous.
    Je m’y colle aussitôt, vous pensez bien!
    PPS: à la relecture, je me rends compte que vous pourriez prendre mon petit scriptum pour vous. Il n’en est bien sûr pas question. C’était bien entendu un « avertissement » d’ordre général.

  4. lavilbag: dans le Dictionnaire étymologique des créoles français de l’océan Indien d’Annegret Bolée on lit effectivement:
    mau. Lavilbag. »kind of plant ». id . »persil bâtard, herbe de la famille des composées, Bidens pilosa »
    [issu d’un]Toponyme Villebague, » un manoir de St-Méloir des Ondes, Ille-et-Vilaine »

    St Méloir des Ondes, c’est bien sûr St Malo des Indes … Et le manoir, une malouinière.
    N’oublions pas non plus que René Magon de La Villebague fut gouverneur de l’île de France jusqu’en 1759, ce qui explique sans doute la notoriété de ce nom chez les Martiens.
    Quant au toponyme, il s’agit d’une villa ayant appartenu à un « envahisseur barbare » , Bago étant un nom de personne germanique signifiant « dispute, querelle, combat ».

  5. Je viens de lire que cette herbe, inconnue pour moi, est aussi appelée « Spanish clover », un nom curieux à mon avis.

  6. Autant pour moi! J’ai écrit trop vite et trop sûr de moi : Saint-Méloir-des-Ondes est bien une commune française au sud-est de Saint-Malo.

  7. Leveto, l’article de la Wikipédia consacrée à la zoochorie (“mode de dispersion des graines ou des diaspores des végétaux se faisant grâce aux animaux”) dit ceci : “Certaines plantes ne germent qu’après que les sucs digestifs des animaux ont ramolli les coques dures de leurs graines”. C’est ce qui a été avancé à propos du dodo — un oiseau disparu comme le savent les Anglais — et du tambalacoque, un grand arbre indigène de la flore mauricienne, un arbre devenu rare à cause, selon certains, du manque de dodos.

    Les Australiens et les Néo-Zélandais sont extrêmement stricts pour ce qui est des graines que les voyageurs peuvent malgré eux transporter sous leurs chaussures. À la douane on examine de près vos semelles. Il ne leur est semble-t-il pas encore venu à l’esprit d’examiner l’intérieur de l’intestin des gens qui arrivent ou qui reviennent dans leur pays.

    J’ai entendu aussi au Brésil le nom agarra-agarra
    Voilà qui n’est pas sans faire songer à l’agar-agar, qui est une mousse d’origine marine (algue) utilisée dans la cuisine. Sauriez-vous s’il existe un lien entre les deux noms ?

     
    Jesús, en rentrant “spanish clover” dans Google.com on tombe surtout sur une plante de la famille des pois. Peut-être s’agirait-il d’un faux Spanish clover. Quoi qu’il en soit, les cosses collantes de l’herbe galon ne ressemblent pas beaucoup aux cosses des pois (cliquer sur la photo du billet pour la voir en plus gros).

  8. >Siganus
    Le verbe « agarrar », en portugais et espagnol, veut dire prendre, attraper, saisir, donc « agarra agarra » peut être traduit par : prends prends. Agar-agar est tiré du malais, selon ce que j’ai lu.

    Dans le troisième lien (desmodium incanum) de la page que vous nous donnez on peut lire ce que m’avait frappé. De toute façon il s’agit aussi d’une fabaceae.

  9. Dans le texte il est question de « plottes » de cette herbe. Est-ce un mot créole? Est-ce que ce serait le même mot que « pelotes » (boules faites de fibres: laine, etc)?

  10. Marie
    Une plotte est une prostituée ; ici il semble être question de pelotes, mais il y a plusieurs type de pelote ; ainsi, si tranquille je fais ma pelote…je me garderai d’envoyer Sig aux pelotes !

  11. typeS, désolé.

  12. Arcadius: plotte = prostituée? En créole, en français martien, ou les deux? Le même mot, avec certaines extensions de sens (qui en font un mot fort tabou) est bien vivant au Québec. J’ai parfois le sentiment qu’il y a assez de termes communs entre Mars et le Québec pour qu’il soit imaginable d’écrire un bref texte en français qui serait largement incompréhensible pour un lecteur parisien mais que martiens et québécois comprendraient… et peut-être même prendraient chacun pour un texte purement local qu’aucun étranger ne saurait comprendre.

  13. À propos de « plotte »:
    il semble bien qu’il s’agisse d’une « pelote » après amuïssement du -e-
    Pierre Perrault ( un poète et cinéaste québecois) écrivait à son sujet:
    «C’est un mot qu’on prononce souvent et qu’on écrit rarement. Une sorte de mot inavouable. Indigne de la langue. Et pourtant savoureux. Incroyablement efficace. Presque lumineux pour employer le vocabulaire des apprentis-chasseurs. Et que j’écris avec deux «t» comme il se prononce même s’il est le produit d’une contraction du mot pelote. Bien sûr ce mot bien tassé, à l’abri de la muette insonore comme les mot joual, désigne la même chose que le mot pelote en France, à savoir toute boule ou balle de fil, de laine ou de pâte, de caoutchouc, de cuir ou de neige. Mais aussi et peut-être surtout ce qu’on appelle prudemment la région pelvienne de la femme à cause d’une ressemblance qui saute aux yeux. Et surtout en fin de compte toute femme qui ne résiste pas aux invitations. Une plotte en définitive c’est une putain qui n’est pas accréditée par la littérature. »

    Il est sans doute possible que la même évolution se soit produite sur Mars.

  14. ce mot … désigne la même chose que le mot pelote en France, à savoir toute boule ou balle de fil, de laine ou de pâte, de caoutchouc, de cuir ou de neige

    Je suis étonnée de cette définition donnée pour la France: je suis peut-être en retard sur les usages contemporains, mais pour moi, une pelote est faite de fibres enroul/es, donc je dirais une pelote de laine (l’usage le plus courant), de fil (s’il ne s’agit pas d’une bobine où le fil est enroulé autout d’un cylindre), de ficelle, de coton seulement si celui-ci est filé (par opposition aux boulettes de coton non filé pour les soins de la peau), mais jamais pour les substances homogènes telles que la pâte, le caoutchouc, le cuir ou la neige. En ce qui concerne l’herbe galon, je trouve le mot pelote justifié car il s’agit de tiges flexibles qui fonctionnent comme des fils. Je crois que je pourrais employer pelote aussi pour une boule faite avec un long fil électrique, enroulé jusqu’à former une boule.

    Le Petit Robert donne ce sens comme le plus ancien, attesté depuis l’an 1260. Le sens plus général de « boule » est plus tardif, mais il s’applique à des substances qui ne sont pas dures. Une pelote d’épingles ou pelote à épingles est une sorte de petit coussinet dans lequel on pique les épingles dont on se sert pour un travail de couture. Je n’ai jamais entendu pelote de neige ou de pâte, mais c’est peut-être un sens régional. Si j’entendais pelote de cuir je penserais que cet objet était fait de longues lanières de cuir. La pelote basque est un cas spécial, c’est le nom du jeu: je dirais qu’il se joue avec une balle, pas avec une pelote (quel que soit le nom utilisé dans la région).

    En France le cas typique d’une pelote, c’est la laine à tricoter, qui se vend sous deux formes: la pelote ou l’écheveau (qui est simplement tordu). Dans le deuxième cas, avant de se servir de la laine il faut la mettre en pelotes, c’est-à-dire en faire des boules, ce qui empêchera les fils de laine de s’emmêler. Dans le premier cas, la pelote achetée est une boule très lâche (pour ne pas abîmer les fils) et au fur et à mesure du travail, la quantité de laine diminuant, les fils commencent à s’emmêler, et on a besoin de rempeloter le reste pour refaire une boule plus maniable, si one ne l’a pas déjà fait avant de commencer le travail. (Ce verbe n’est pas dans mon dictionnaire, mais c’est celui qui est employé dans ma famille, qui a toujours compris des tricoteuses).

    Quant à l’élision du premier e, il y a une règle plus ou moins consciente en français « standard »: une pElote, quat(re) pElotes, mais deux p-lotes, trois p-lotes, etc, et chez moi le verbe remp-loter. Pour la plupart des francophones, ce n’est pas une règle imposée qu’il faut mémoriser, et elle n’a rien à voir avec les chiffres ni les pelotes, elle dépend seulement du nombre de consonnes prononcées avant le E.

  15. D’accord sur tous les points avec Marie-Lucie sauf un: la pelote basque. La pelote est bien le nom de la balle avec laquelle on joue, et n’est le nom du jeu que par métonymie. La pelote est constituée d’un noyau de buis autour duquel on enroule un fil de laine ( et d’autres matériaux, les curieux peuvent demander à Miss Wiki, elle explique ça très bien, avec des photos!).
    Et, pour rebondir sur les derniers propos de Marie-Lucie à propos de l’élision du premier e , qu’il me soit permis de retranscrire ici ce boniment de camelot:

    Au cul…Mesdames!
    Au cul … Mesdemoiselles!
    Aucu…n(e) hésitation!
    Ici, on s’plote… Mesdames
    On s’plote … Mesdemoiselles
    Onz(e) p(e)lotes pour dix payées!

    Difficile de retranscrire la prononciation orale d’un jeu de mots. J’espère avoir été clair.

  16. « les deniers propos … à propos de …»
    Pardon pour cette répétition … à force de rebondir …

  17. Merci leveto, vous êtes très clair! pour l’être encore plus, il faudrait une transcription phonétique, mais c’est un peu trop technique pour ici.

    J’aurais dû faire une petite recherche sur la pelote basque. Je retire donc ma phrase.

  18. Marie-Lucie-

    On a déjà qualifié de « règle des trois consonnes » la règle que vous avez présentée: on peut laisser tomber le E muet si cette chute n’aboutit pas à ce que trois consonnes se suivent. C’est très juste dans le cas des pronoms sujet et objet, ainsi que certains préfixes. Ainsi, dans JE ME LE REDIS, on peut éliminer le premier et le troisième E muet (J’MEL’REDIS) ou le deuxième et le quatrième (JEM’LER’DIS), mais jamais (par exemple) le premier et le deuxième, vu que cela créerait un groupe de trois consonnes (*J’M’L). Mais la règle ne tient pas toujours s’il existe déjà un groupe de consonnes au sein du mot: LA REPRENDRE peut parfaitement se réaliser LA R’PRENDRE, même si ici la chute du E muet aboutit à un groupe de trois consonnes.

    De plus, certains cas d’homophonie possible empêchent qu’on laisse tomber un E muet: ainsi, si moi-même je dirais LA P’LURE et non LA PELURE, par contre je prononcerais toujours le E muet de LA PELOTE BASQUE, on comprendra pourquoi…

  19. Siganus Sutor

    Jesús, mon Collins aussi dit que le mot agar-agar (ou plus simplement agar) est un mot d’origine malaise, adopté en anglais au XIXe siècle. Un mot qui, selon Wikipédia, est le nom malais de l’algue rouge de laquelle est tirée la substance gélatineuse utilisée pour faire certains desserts.

     
    Marie-Lucie, j’aurais probablement dû écrire “plote”, avec un seul -t, car le mot dérive très certainement du mot français pelote. En créole, enn plot c’est bien une pelote, mais il me semble qu’il s’emploie dans un sens plus large que celui revêtu par le mot français, “enn plot” — ainsi que son homonyme en français local “une plote” — étant une petite masse de produit susceptible de former ou de s’agglomérer en boule. On pourra ainsi parler d’une plote de riz, quand ce denier est suffisamment “en cange” (collant) pour pouvoir être pressé en forme de boulette, d’une plote de cheveux, d’une plote de fil, d’une plote de farine humidifiée mélangée avec du beurre, etc. Je pense que le mot plote pourrait même être employé à propos de grumeaux trouvés dans une préparation liquide ou crémeuse. (Il est possible toutefois que tel ou tel usage ait une distribution confinée à certaines familles ou groupes et pas à d’autres.) Il pourrait être utile de préciser que le mot pelote a d’abord signifié boule en français — et même boule en métal (1140) si l’on en croit le Petit Robert —, le mot étant dérivé du latin pilotta, diminutif de pila, balle. Et, de fait, le sens d’“une plote” peut être assez voisin de celui de “a ball” (e.g. “a ball of hair, of wool, of straw, of grass”, etc.) On retrouve peu ou prou l’idée de choses agglomérées dans le mot peloton, qui en sciences naturelles est un amas — d’abeilles, de chenilles ou d’autres insectes comme les gendarmes ou les sapeurs-pompiers, voire de graisse dans le cas des pelotons adipeux. Mais ce mot, plote, ne possède aucune connotation sexuelle à Maurice. (Pour cela il faudrait se tourner non pas vers la plote, mais vers le ploque, qui est l’organe masculin.)

    En revanche, en créole et en français local le mot plote possède un autre sens, qui a priori a peu à voir avec le premier, puisqu’il peut aussi signifier mort (y compris dans le sens figuré d’“épuisé”, de “mort de fatigue”). Par exemple à propos d’un oiseau qui se serait fracassé contre une baie vitrée et qui ne bougerait plus, on pourra entendre “le boug est plote”. Le Dictionnaire du créole mauricien se demande si ce mot, avec cette acception, ne viendrait pas du verbe peloter (page 258), mais dans sa Contribution Robillard dit ceci à ce propos : “L’étymologie proposée par Baker et Hookoomsing, venant du français “peloter”, paraît peu vraisemblable” (page 129).

    Quant à l’anglais plot (a patch, a piece of land; to make a plan, to draw, to print a drawing), il a davantage trait aux choses planes qu’aux choses en boule. Quoi qu’il en soit, il serait d’origine inconnue, ce qui n’arrive même pas à faire de lui un enfant de la balle.

     
    Étienne : “la règle des trois consonnes”

    Le français, langue romane, n’est pas du serbo-croate. Mais pas du tahitien non plus.

    Quand, étudiant, je suis arrivé en France, j’ai été assez étonné de voir à quel point les Français avalaient les sons “euh” — une coutume somme toute assez peu répandue sur Mars.

  20. Siganus, l’autre sens de plott ne pourrait-il pas venir du sens vieilli de pelote qui désigne un peloton punitif (militaire), qui aurait été en vigueur apparemment dans la Légion Étrangère d’après ce commentaire?
    Ce document à la section « Legion étrangère », semble expliquer en quoi consiste cette pelote, et je peux imaginer qu’après l’avoir subie, on puisse être plott.
    Ce qui est étrange est la section précédente: « Les troupes martiennes » !?!? Ce site est un site de jeux de rôles, mais a l’air de s’y connaître en armées (on retrouve la pelote dans d’autres « plaintes » où il est fait état de « sac à dos, fils de fer et 18 kgs de cailloux).

Laisser un commentaire