Martin

Martin
Nom masculin.

Oiseau au plumage foncé, au bec jaune et au comportement exubérant.

Introduit à Maurice au XVIIIe siècle pour lutter contre les criquets, le martin s’est depuis longtemps intégré à la faune locale. Ne craignant pas de vivre près de l’homme, il est un compagnon familier dont les bruyantes extravagances font souvent rire — tant qu’il ne mange pas vos fruits.

Son nom, comme le volatile lui-même, viendrait d’Asie du Sud. En portugais d’Inde et de Ceylan l’oiseau était nommé “martinho” (1685), appellation vraisemblablement issue du nom propre Martinho, ce qui se rapproche du prénom Martin utilisé en français pour désigner certains oiseaux (martin-pêcheur, martinet). “Martin” étant lui-même issu du latin “Martinus” — “de Mars”, dieu de la guerre —, les batailles de martins ne devraient nullement nous étonner, les bagarreurs se roulant sur le sol dans un tourbillon de plumes noires et blanches ne faisant finalement que répondre à l’étymologie de leur nom.

L’animal a la langue bien pendue et ses cris, particulièrement variés et comiques, font partie du paysage sonore mauricien. Il leur arrive d’être si bruyants que l’humain assourdi ne peut alors que sortir les faire taire, parfois en essayant de crier plus fort que la troupe d’oiseaux : « Assez ! maaa’tin va ! »

Kozé # 14, décembre 2016.

Kozé # 14, décembre 2016.

Gingeli

Gingeli
Nom (généralement épithète).

1. Sésame.
2. Variété de petite banane sucrée à la peau fine.

« On trouve encore des bananes gingeli à Plaine-Magnien ? »

S’il saute aux yeux et aux papilles que les gâteaux gingeli contiennent du sésame, le lien entre cette graine oléagineuse et les bananes dites “gingeli” est plus mystérieux. Une explication voudrait qu’elles contiennent des graines ressemblant aux grains de sésame. Toute personne ayant mangé des bananes gingeli (graines invisibles) ne peut qu’en rire. Mais peut-être une variété sauvage de bananes comportant de tels pépins avait-elle reçu ce nom, appellation ayant fini par être détournée et utilisée pour les bananes gingeli d’aujourd’hui ?

Le mot gingeli est d’origine arabe, issu de juljulaan (sésame), et nous est parvenu à travers le portugais gergelim ou/et l’hindi jinjali, lui-même à l’origine de gingili ou gingelly (cf. “gingelly oil”, huile de sésame). Le juljulaan arabe a eu une nombreuse descendance, parmi laquelle on trouve le nom espagnol du sésame (ajonjoli), celui d’une friandise sicilienne au sésame (giuggiulena) ou celui d’un colorant mauve rougeâtre (zinzolin ou gingeolin) — mots tous apparentés à notre gingeli local.

Ali Baba ne vivait pas sous un régime mauricien. Dommage, car il aurait alors pu s’écrier « Gingeli, ouvre-toi ! »

 

Kozé # 14, novembre-décembre 2016

Kozé # 14, novembre-décembre 2016

Patira

Patira
Nom masculin.

Personne victime de moqueries ou de mauvais traitements répétés ; souffre-douleur.

« À l’école leur fille était le patira d’un garçon épouvantable. Elle a passé un martyre. »

Qu’est-ce qui pousse quelqu’un à s’acharner sur quelqu’un d’autre ? La jalousie, le désir de domination, sa propre insécurité qu’on souhaite masquer ? Qui sait… Ce n’est en tout cas pas la compassion et la notion que “compâtir”, “souffrir avec”, est lié à pâtira — mot qui, étymologiquement, n’est que la conjugaison au futur du verbe pâtir (souffrir, subir les conséquences fâcheuses d’une épreuve, d’un manque), verbe auquel est liée l’expression créole pati (chétif, sous-développé, dépérissant).

Le substantif pâtira existait en français au 18e siècle mais, aujourd’hui archaïque et quasiment inconnu en France, il est largement tombé hors d’usage vers la fin du 19e, sauf dans quelques recoins retirés de la francophonie comme l’île Maurice ou la Louisiane, là où il arrive encore à des personnes de dire que quelqu’un est “un patira”. À Maurice on pourrait écrire le mot sans accent circonflexe, les locuteurs ne faisant généralement aucun lien avec pâtir. En les éloignant linguistiquement de ce verbe douloureux et fâcheux, peut-être cela ferait-il moins souffrir les malheureux patiras ?

Kozé #13, septembre-octobre 2016.

Kozé #13, septembre-octobre 2016.

Mofine

Mofine.
Adjectif ou nom.

Qui porte malheur ou qui a la guigne.

« Tous ceux qui l’ont habitée ont eu des problèmes. C’était une maison mofine. »

Plus fréquente en créole qu’en français local, il arrive à l’expression d’être utilisée pour parler d’une personne ou d’une chose à laquelle se rattache l’idée de poisse, de malchance, de mauvais sort, de malheur. Une personne ou une chose est mofine quand, pourrait-on dire, elle attire les ondes négatives. On a le pressentiment que ce qui la touche va se passer mal plutôt que bien, ou on le réalise a posteriori — “mofine même…”

Le mot nous viendrait du Portugal (usage désuet aujourd’hui) où mofino (adjectif) signifiait “malheureux, malchanceux, infortuné, misérable”, alors que mofina (nom) était le malheur, la misère. Le mot portugais proviendrait lui-même de l’espagnol mohíno, “triste, mélancolique”, lequel aurait à son tour été emprunté à l’arabe (mahīn, muhin). L’emprunt mauricien, prolongeant les étonnantes pérégrinations du mot, s’est vraisemblablement fait à travers les comptoirs portugais d’Afrique et d’Asie, à l’instar des mots martin, brède ou margoze.

Qu’est-ce qui est mofine ? Renverser du sel ? Casser un miroir ? Couper ses ongles après 18h ? Jouer à tina ? Trop parler du mot “mofine” peut-être…

Kozé n° 12.

Kozé n° 12.

Remater

Remater
Verbe intransitif.

Se rétablir, se remettre (d’une maladie, d’une blessure), retrouver la forme, récupérer, aller mieux.

— Ta grand-mère a eu des problèmes de santé, non ?
— Oui, mais elle a bien rematé.

Nous avons là une des rares expressions spécifiques au français de Maurice qu’on ne retrouve pas en créole mauricien. L’analogie maritime est une quasi-certitude, même si le verbe n’est pas écrit avec l’accent circonflexe du mot “mât”. Cette origine n’est toutefois pas sous-entendue, l’expression étant utilisée sans que les locuteurs y voient une référence à la navigation à la voile.

Une très grave avarie sur un voilier consiste à démâter, c’est-à-dire perdre le mât — mauvaise rafale ! Lorsqu’on a remis en place cet élément essentiel à la bonne marche du bateau, les choses vont mieux et la navigation peut reprendre, d’où la probable extension de sens à la santé recouvrée.

Le vocabulaire de la marine comprend le verbe “mâter”, pourvoir un bateau d’un mât. Le verbe “remâter” est sensiblement plus rare. Nous aurions donc là un double mauricianisme, tant par le sens que par la fréquence d’utilisation. On pourrait néanmoins imaginer le scénario suivant : mâter, démâter, remâter, redémâter… De quoi perdre la santé, définitivement.

 

Kozé No 11 — Mai 2016

Kozé # 11 — Mai 2016

Bigaille

Bigaille.
Nom féminin.

1. Insecte aux très longues pattes et ressemblant à un gros moustique.
2. Par analogie, personne de grande taille, surtout si d’apparence plutôt longiligne.

« Pas possible ! cette grande bigaille-là c’est le fils de Nalini ? »

L’appellation nous vient de France — où le mot, aujourd’hui désuet, servait à décrire diverses espèces de diptères —, en particulier du Midi (cf. le provençal bigaio, nom générique des insectes ailés piqueurs, ou l’occitan bigal, moucheron, moustique, cousin). L’expression n’est point désuète à Haïti, où le mot bigay est encore utilisé pour parler d’insectes volants. Idem à la Réunion, aux Seychelles et à Maurice, où les tipules (cousins) continuent d’être appelées “bigailles”.

Le nom du gros diptère a vraisemblablement été utilisé par des Mauriciens pleins d’imagination pour qualifier les personnes de stature élevée, et ce avec tant de succès que ce nouveau sens a acquis une existence propre, elle-même consolidée tant par la proximité sémantique du mot anglais “big”, grand, que par la proximité phonique du mot créole “longaille”, de sens équivalent. Toutefois, de façon amusante, on trouve des auteurs pour faire provenir l’expression mauricienne de “big guy”, bigaille qui, pour faire bonne figure, a peut-être aussi un gros œil.

 

Kozé #10 — Mars 2016.

Kozé #10 — Mars 2016.

Godon

Godon.
Nom masculin.

Petite pièce annexe dans laquelle on range des objets et produits divers ou des denrées alimentaires (remise, débarras, store).

« Regarde un coup dans le godon, la rallonge est sur la touque de riz. »

Utile, le godon peut contenir bien des choses : riz, grains, régime de bananes, boîtes de conserve, produits ménagers, ampoules, outillage, etc. Une vraie caverne d’Ali Baba parfois.

Arrivé d’Asie du Sud, le mot résulte d’un mélange de malais, de portugais et d’anglais, voire de télégou ou de tamoul, dans un ordre incertain. Une hypothèse populaire fait descendre le godon de “godown”, la pièce en question étant réputée souterraine, d’où la prétendue nécessité de go down pour y accéder. Vrai ou faux, on remarque que dès le début du XVIe siècle le portugais d’Asie comportait un gudão (entrepôt, cellier), du malais gudang, gadong ou godong, expressions possiblement issues du télégou gidangi (lieu où se trouvent des marchandises).

Anyway, en mauricien le godon côtoie un mot apparenté, le godam, qui est plus spécifiquement un entrepôt (hindi gudam). Cela peut faire sourire sachant que dès le Moyen Âge les Français ont appelé les Anglais “godons” à cause de leur “goddam”, un juron récurrent — mais ceci est une autre histoire…

Kozé # 8 (octobre-novembre 2015), pp 2 et 3.

Kozé # 8 (octobre-novembre 2015), pp 2 et 3.

Gadjak

Gadjak.
Nom masculin.

Amuse-gueule ; accessoire indispensable de l’apéritif.

« Il faut penser aux gadjaks pour le drink de ce soir. »

Gadjak viendrait du mot hindi gazak, « mets qui accompagnent des boissons alcoolisées ». Mais à la différence du gazak / gajak indien principalement sucré, les gadjaks mauriciens sont toujours salés.

Ce terme générique recouvre une réalité alimentaire multiforme, qui peut se décliner en caca-pigeon, moolkoos, gâteaux-cravate, gâteaux-piment, samoussas, grams, chips, olives, pistaches, baguettes fromage, chipèques, etc. (L’ensemble est ouvert, tout peut être gajak à condition qu’il ne s’agisse pas d’un aliment “sérieux” ou “compliqué”.)

Leur caractéristique commune est la facilité. On dévide le sachet dans un bol, on en attrape une poignée, on le mange sans y penser… Le gadjak est aussi encanaillant qu’intraduisible : il n’existe pas d’équivalent en français standard qui exprime à la fois le côté informel et le crime contre le diététiquement correct du grignotage compulsif déclenché par la présence de gadjaks. C’est mauvais, mais c’est mari bonne !

Par extension c’est cette notion de facilité qui revient, souvent sous forme d’interjection, lorsqu’il est question d’une chose facile à faire : « Un mauricianisme pour Kozé avant le 15 juin ? Gadjak ! »

Kozé # 7 (juillet 2015), pp 2 et 3.

Kozé # 7 (juillet 2015), pp 2 et 3.

Macatia

Macatia
Nom masculin.

Petit pain rond et sucré, généralement fourré au coco.

« Il aimait manger un macatia en fin de journée, avec une tasse de thé clair. »

Le mot est souvent prononcé “makatcha”, rimant avec “chacha”. Ancré dans les souvenirs de nombreux Mauriciens sous la forme d’un cri aux intonations caractéristiques, celui du marchand qui lance son “macatia cooo-cooo” avec la voix qui baisse à la fin.

Au figuré, un macatia est aussi un embrouillamini, un fouillis, une chose sans queue ni tête, un gâchis — a mess en anglais. « Regarde ce macatia qu’il a fait avec la colle et le papier ! » Aux Seychelles et à Rodrigues le mot peut même signifier “vaurien”.

C’est d’Afrique orientale que nous vient l’expression, laquelle est attestée à Maurice depuis au moins le XIXe siècle. On retrouve des mots similaires dans une panoplie de langues bantoues de cette région, telles que le swahili (mkate, pain, gâteau), le makua (mukatche, pain), le bemba ou le gogo (mukate, pain), le yao (mkato, pain), etc. Apparentée au moukat seychellois, l’expression a fort probablement voyagé jusqu’aux îles de l’océan Indien avec les esclaves arrachés du continent. Le macatia fait ainsi partie de notre héritage africain.

Kozé # 6 (mai-juin 2015)

Kozé # 6 (mai-juin 2015)

Carapate

Carapate.
Nom féminin.

Tique (arachnide suceur de sang).

« Pas chic, ce chien-là est rempli de carapates. »

Si pour en parler les Français utilisent un mot d’origine anglaise (“tick”), les Mauriciens doivent pour leur part se tourner vers le Portugal afin de chercher la provenance de la carapate. En portugais cet acarien est appelé “carrapato”, mot de la même famille — à huit pattes — que la “garrapata” espagnole, et c’est en passant par l’Afrique portugaise que l’expression a voyagé jusqu’aux Mascareignes et les Caraïbes.

Dans la presse mauricienne la carapate apparaît le plus souvent sous la forme d’un parasite hominidé accroché aux poils des politiciens et leurs affidés. L’expression fait florès en période d’alternance, surtout pour évoquer les changements d’allégeance, les carapates en question étant alors accusées de passer sans vergogne d’un chien porteur à un autre.

En latin elle était appelée ricinus, mot duquel sont issus le ricin et son huile, la graine devant son nom à sa ressemblance avec la bébête. Cocassement, cette extension de sens de l’animal vers le végétal s’est retrouvée, des siècles plus tard, dans une région appelée “Antilles”, là où les femmes soignent leurs cheveux en les enduisant d’une substance à même de dégoûter toute Mauricienne : l’huile de carapate.

Kozé # 5 (février/mars 2015).

Kozé # 5 (février/mars 2015).

 

 

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Mise à jour du 1er mai 2015.

Très utile, la médaille à ultrasons repousse les parasites, puces et tiques (carapates), dont il est si difficile de venir à bout. Attaché au collier, l’objet pèse dix grammes et élimine l’infestation à 97 % après cinq semaines. Il empêche en outre les nouveaux venus de s’installer dans la fourrure.”
(L’Express, 15 août 2004.)

Carapate_5469Les singes en colonie fermée n’ont cependant pas accès aux vrais arbres. Sont-ils vaccinés ? Non, mais certains l’ont déjà été. L’Animal Science and Welfare Manager précise qu’ils sont déparasités contre les vers et les tiques (carapates)…
(Le Mauricien, 29 mars 2012.)

On ne consomme pas les poules sur l’île de St-Brandon. Et pour cause, c’est elles qui débarrassent les îles des carapates d’oiseaux en les mangeant à longueur de journée.”
(Le Défi, 10 août 2013.)

« Sous la colonne de noms, l’on observe les attributs liés aux choses de la vie courante et aux qualificatifs divers souvent dégradants, hormis les cas des prénoms usuels qui servent aussi de nom. Aussi, les noms sont attribués pour décrire les caractéristiques physiques de l’esclave : Scolastique Boiteuse, Jacques Ventre, Tremblante », explique-t-il. Il ajoute que, si certains étaient dotés de noms exprimant l’admiration des maîtres : L’intelligent, Lacharmante, La joyeuse, la plupart étaient affublés de qualificatifs qui traduisent le ridicule et l’hostilité : Baveuse, Carapate, Cochon, Dodo, Carcasse, etc.”
(Le Défi, 29 juillet 2012.)

Carapate_205

Si dans la conversation courante il arrive qu’on parle de carapate (surtout si on a un chien, bien sûr), il est un domaine particulier dans lequel l’expression se comporte comme une espèce invasive : la politique. Ou, si l’on veut se piquer d’un jeu de mots, la poli-tique. On s’en rend compte dans les exemples d’utilisation suivants, tirés d’un éventail de titres de la presse martienne :

On assiste également à la MBC à un phénomène courant en période électorale à Maurice : les carapates qui changent de chiens. Certains protégés de l’ancienne direction qui avaient obtenu des promotions, des augmentations de salaires «préférentiels», profité des bourses et des voyages et ne travaillant que quand ils le voulaient bien, commencent à se présenter comme des victimes ayant été obligées d’obéir aux ordres.”
(Week-End, 14 décembre 2014.)

Si l’invasion a été soudaine, elle était néanmoins attendue. Les parasitologues locaux ont donc réussi à déterminer assez vite la nature de la menace. Il s’agit d’une espèce connue d’arachnide parasite à deux pattes qui prolifère dans le pays depuis des années : la tique politique. Communément appelée « carapate » ou « roder bout » à Maurice.”
(L’Express, 8 avril 2012.)

Boodhoo, le Malcolm de Chazal de notre marmite politique (il sait écrire mais surtout à qui adresser ses lettres rarement anodines) adresse copie de sa dénonciation à la haute commission indienne, plus muette que jamais. L’accusation suprême : la VOH est proche du pouvoir, avant comme après le 3 juillet 2005. Cette carapate sait changer de chien avant la proclamation des résultats du scrutin. L’avantage de pouvoir agir en toute impunité.”
(Yvan Martial, La Vie catholique, 18-24 juillet 2015.)

“Transfuges” are like calves in the prairie which leave their mothers as soon as the milk-producing udders go dry. I was not wrong when I invented “carapattes change lichien”. For now, some Navin’s henchmen – including a notorious Minister – are eyeing up the rising sun of La Caverne.”
(Harish Boodhoo, Le Mauricien, 13 décembre 2012.)

As you know, Mr Speaker, Sir, earlier a Member of the Opposition was ordered out for using the word ‘carapate’, which is provocative language, and the Speaker ruled him out.”
(Parliamentary debates (Hansard), 16 novembre 2011.)

Les mots manquent pour qualifier l’attitude de Maurice Allet. Quoique « Roi des carapates » ou « Maître ès Girouettes » semblent être les deux termes les plus appropriés pour qualifier le personnage. Il convient ici de rappeler le parcours exceptionnellement cohérent de ce grand homme politique !
(ION News, 15 décembre 2014.)

Et ce personnage qui s’accroche comme une carapate sur un chien galeux, n’est-il pas lui aussi co-responsable de ce gâchis? Voila encore un qui paie grassement des avocats pour ne pas perdre une plume de la poule aux oeufs d’or.”
(L’Express, commentaire d’article, 3 décembre 2012.)

Cet exercice de « carapatte-change-lichien » de quelqu’un qui rêvait de sortir en tête de liste dans la circonscription No 2 de Port louis en tant que candidat du MSM dans le cadre du Remake avec le MMM demande à être déchiffré. Que Marchand Sirop sache que la fédération ‘camion-saletés’, MSM-PMSD-Collendavelloo, soit vouée à un cuisant échec, cela se comprend.”
(Advance, 21 septembre 2014.)

Portrait d’une carapate
Selon les statistiques établies par le très officiel ODLS (Observatoire de la servilité) la carapate est en ‘voie d’augmentation’. Elle ne subira certainement pas le sort de notre cher Dodo, adepte et aficionado, comme vous le savez, de la non-violence. Notre carapate nationale, the one and only, ne cesse, à vrai dire, de proliférer, on en trouve désormais partout et parfois même, en ce haut lieu de l’intimité, notre cerveau.”
(Umar Timol, Le Mauricien, 17 décembre 2014.)

Une carapate sur un mur — la plus grosse qu'il m'a été donné de rencontrer au cours de ma chienne de vie.

Une carapate sur un mur — la plus grosse qu’il m’a été donné de rencontrer
au cours de ma chienne de vie.

À la Réunion aussi les carapates bourbonnaises sucent le sang des citoyens :

La politique ne doit pas être un métier mais une vocation, une passion. Certains vivent de cela et y sont accrochés comme carapate su tété boeuf ! Cela n’est pas sain ! Cela ne sert pas l’intérêt général ! Le LPA continuera à dénoncer cela avec force et conviction.”
(Site InfoReunion.net, 7 octobre 2013.)