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Ici repose
Le T.R. chann. F. Muvile [?]
Décédé le 2.2.1890 à l’âge de 72 ans
Ancien curé de la paroisse St. Sauveur
Il a vécu pour Dieu et les âmes
Sa mémoire est en [?] bénédiction
R.I.P
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Ici repose
Le T.R. chann. F. Muvile [?]
Décédé le 2.2.1890 à l’âge de 72 ans
Ancien curé de la paroisse St. Sauveur
Il a vécu pour Dieu et les âmes
Sa mémoire est en [?] bénédiction
R.I.P
Je me pose la question aussi. En plus les lignes ne suivent pas le même schéma.
C’est plutôt « dolllar » ! Une barre de plus ; cela doit signifier un peu plus de stabilité. Je me demande s’il était un curé de l’ Opus Dei pour mélanger l’argent et la Bible.
Bizarre.
The use of three verticals in the $ is also highly unusual. One vertical and two verticals are both common, and basically in free variation. You can find people who claim that either one or two verticals is always used or is strongly preferred in particular applications, but the evidence does not support this.
I am fairly sure, using maximum magnification, that the obscure word in the inscription is un rather than en. This may be an anglicism based on « His memory is a blessing », though the more idiomatic phrase would be subjunctive, « May his memory be a blessing. »
Les trois barres sont peut-être pour la Trinité ?
John, here you will see the plate with the maximum definition I have. The first letter of the strange two-letter word does not look like a -u. The name of the priest is also mysterious somewhat. (I have seen on Crown’s blog that there is a possibility on WordPress to embed photos directly into comments, but I have no clue how to do this.)
On dirait bien Muvile et en bénédiction. (Le mot bénédiction étant féminin, _N ne pourrait pas être l’article un, même si la forme de la lettre était plus proche d’un U).
La formule est en bénédiction me semble bizarre, mais un prêtre pourrait peut-être vous renseigner.
Je veux dire La formule « est en bénédiction » me semble bizarre …
Quand au « dollar », ce doit être une abréviation religieuse. Le bon curé appartenait-il à un ordre particulier?
Pépé : Je me pose la question aussi.
Kapav boug-la ti enn mari rissar !!
Hello a tous…Impossible que ce soit le signe du dollar –Roi..Moi je pense que ce signe a été mis beaucoup plus tard sur cette tombe, voyez comme elle est comme neuve….mais la question qu on se pose tous…est, bien sure pourquoi et que cela veut il dire??? OU EST ST Sauveur??? Siganus K Sutor..me permettez vous d envoyer cette photo a un ami qui a fait un relevé des cimetières ici….A bientot pour une égnime a étre résolue…
Dans les almanacs du pays il y a en principe la liste des curés qui sévissaient dans les paroisses..1873 dans cette paroisse les membres de la fabrique sont..//
D emmerez de charmoy, Dupont, Koenig,Trouchet…Il faut que je cherche les curés…
J’y vois une croix qui a été transformé, on m’appelle yeux de lynx °°
le dollar est sans doute JHS pour un Chanoine (( JHS Jésus Christ )) qui a été repeint et ont amalgamé les lettres ensembles qui donne ce dollar insolite…
Marie-Lucie, je n’ai aucun moyen de savoir si le curé en question appartenait à un ordre particulier. (Un ordre monétaire mondial, peut-être ?) Peut-être Lorraine pourra-t-elle finir par nous renseigner à ce sujet.
Lorraine, il suffit d’envoyer l’adresse de cette page à votre ami :
https://mauricianismes.wordpress.com/2011/02/24/dollar/
Je ne sais pas où se trouve St. Sauveur, mais cette photo-là a été prise à Bambous.
Courpa, lizié lynx-la koté ? (Je dois avoir la vue qui baisse pour ma part.)
mais voyons Siganus! ou pé vine caillousse ?
Lorraine est sur une piste, je voyais comme une petite croix transformée en dollar mais c’est peut etre un autre symbole/inscription qui a été transformé
Je vais sortir mes loupes et mes lunettes doube foyers faute d’avoir des lizié radar (yeux de lynx en creole??)
Kapav monn fini cayelous net. Et puis, je n’ai pas la possibilité de voir vos yeux hypnotisants, ce qui m’handicape.
Quand on regarde de près l’inscription en question, on voit que les 3 barres verticales et le -s sont entrelacés : les “barreaux” passent tantôt devant le s-, tantôt derrière, et alternativement (voir détail ici). L’aurait-on fait pour un vulgaire dollar ?
@ Siganus K. Sutor
« Kapav boug-la ti enn mari rissar !! »
Moi mo cwar li ti le véritable ancêtre de la mode « bling-bling »…
http://wapedia.mobi/fr/Dollar
C’est tout ce que j’ai trouvé, mais c’est bien fait.
Ces trois barres me font penser à la grille d’une cellule dans laquelle croupirait un faux-monnayeur.
►Saint-Sauveur : église située à Bambous, édifiée en 1841 par le Père Laval .
« Cependant, église Saint-Sauveur à Bambous est le lieu de culte que le Père Laval avait fait construire »
► En bénédiction : « Loc. Vx. Être en bénédiction (auprès de, chez…) : être aimé, vénéré. >> Affection, estime, vénération.
La mémoire de M. de Thou est en bénédiction chez les Français (…)
Voltaire, Métaphysique, 9. »
Pour le symbole, Lorraine Lagesse a raison: il s’agit bien du signe IHS
que l’on peut voir par exemple gravé ici .
>Marie-lucie
C’est monogramme est employé surtout par la Compagnie de Jésus.
>Arcadius
Le dollar relié avec une monnaie espagnole donc le nom est de Bohème, la « peseta » du catalan…tout cela avant la globalisation !
>Marie-lucie
Pardon.
Je voulais dire :
S’il s’agit du « I H S », c’est le monogramme qui est employé surtout par la Compagnie de Jésus.
Pardon, une fois de plus, pour mes balises.

voici donc un exemple du monogramme IHS représenté par un S et trois barres verticales
Bravo, Lorraine, le S ici est particulièrement grand par rapport aux autres lettres, mais on voit bien que les verticales des côtés et l’horizontale du milieu doivent appartenir à un H, et la verticale du milieu à un I.
Leveto, vous êtes en bénédiction ici. (Siganus aussi, bien sûr).
Lorraine : 1873 dans cette paroisse les membres de la fabrique sont..//
Qu’est-ce donc que cette fabrique-là ? Serait-ce un terme spécifique à Maurice ou bien le retrouve-t-on dans d’autres pays où, à la fois, le christianisme est implanté et où il arrive qu’on s’exprime en français ?
Leveto, c’est notre Père Laval national qui aurait fait construire l’église de Bambous ? J’y suis allé une fois, pour l’enterrement d’un collègue qui s’était suicidé. C’est en effet un bâtiment vénérable qui semble dater de cette époque-là.
Bien vu pour “être en bénédiction”. Une fois encore les mots mauriciens font partie du vocabulaire ‘fossilisé’. (Sauf qu’ici on a droit à une chance : l’épitaphe a dû être rédigée au XIXe siècle.)
Quant au signe “dollar”, les exemples que vous avez proposés pour illustrer l’inscription IHS semblent tout à fait probants. C’est probablement de cela qu’il s’agit. Il est quand même amusant de constater que le nom de Jésus, ici, fait avant tout songer à l’achétype du fric. (On avait ici une inscription plus lisible — JHS —, peinte sur une sorte de chateau d’eau transformé en grotte.)
Ene S emprisonné sa!
Eh man, to travail cimetière toi?
Non, mé mo content al promène dan cimitière. (La bouzi rouz dans mo lamain ! :lol:) Pa pou al fer bann ‘services’, non, zis pou mazinn intipé zistoire bann dimounn kinn fini viv zot lavie. Mo pa koné sipa li morbid ou pas, mais mo content mars-marsé dans cimitière. Normalman bann dimounn ki res laba pa faire tro tapaz. Kikfoi lakoz sa mo tour zot bann bon companié.
La fabrique , qui existe encore…est une institution au sein meme de la paroisse qui gére les sous… des oboles du samedi ou du dimanche de culte..
Pendant toutes les années 18 a 19….il y avait une fabrique dans chaque paroisse…un comité si on veut, présidé par des « »notables du coin..Ainsi on peut souvent retracer ou habitait telles famille..;disons..Piat t Leclézio Montocchio a MOKA…etc etc …J en ai des pages sur ce sujet…OU est ce que LeVOTO a prit cette photo du monogramme IHS c est trés beau….
ON pourrait dire exVOTO ???
Il existe encore des fabriques dans l’Est de la France (plus précisément dans les départements de la Moselle, du Bas-Rhin et du Haut-Rhin). C’est une survivance de la loi de 1905, dite de séparation de l’Eglise et de l’Etat.
Dans ces départements, la fabrique a pour rôle de collecter et de gérer les fonds d’une paroisse catholique. Elle est administrée par un conseil de fabrique comprenant le maire, le curé et des marguilliers. Comme le remarque Lorraine, ces marguilliers sont choisis parmi les « notables » locaux – mais à condition qu’ils soient catholiques…
P.S. Ce mot de marguillier m’a toujours fait rêver. Encore aujourd’hui, l’image mentale qui me vient est celle d’un gros lézard ventru vautré dans un fauteuil à l’ombre d’un figuier et fumant une longue pipe…
Parfois, je me demande quelles mystérieuses connections s’établissent dans notre cerveau pour que les mots prennent ainsi forme…
Le mot marguillier — que je découvre — n’est phonétiquement pas très éloigné de margouillat, ce qui explique peut-être l’image du lézard.
La “fabrique” est donc un groupe de personnes gérant les fonds au sein d’une paroisse catholique ? Bon, mais pourquoi le mot fabrique ? (Qui, en ce qui me concerne, génère l’image d’une sorte d’usine où travaillent des ouvriers ou des ouvrières.)
Si je vous suis bien, Aquinze, en France on ne trouve ces fabriques-là qu’en Alsace ou en Lorraine. Pourrait-on dès lors mettre le mot parmi les mauricianismes, avec une mention “expression également utilisée dans certaines régions de l’Est de la France” ?
COlETTE & autres marguillers qui moi aussi me fait penser comme Aquinze…et merci pour tous vos commentaires, les unes plus pointues que les autres..Je demande une bénédiction a Siganus…de bien vouloir m écouter en confessional…car je péche toujours par curiosité….et je n arrive pas a essayer de savoir a tout prix (meme pr une poignée de $$$$…) avec qui on communique tous les jrs sur ce site..MOI je suis Lorraine..c est simple, & nette…Qui sont les autres???Mea culpa meaq culpa mama courpa…si j ai offensé quelqu un…L
>Siganus K. Sutor
Selon ce que j’ai lu, le mot « fabrique » est employé dans ce cas par métonymie et est relié avec la signification de construction du mot « fabrica » du latin médiéval (ou ecclésiastique). Le verbe latin « fabrico » est aussi « construire ».
http://www.cnrtl.fr/definition/fabrique
En espagnol le mot « fábrica » a la même signification de fonds pour les églises :
http://buscon.rae.es/draeI/SrvltGUIBusUsual?TIPO_HTML=2&LEMA=f%E1brica
en France on ne trouve ces fabriques-là qu’en Alsace ou en Lorraine. Pourrait-on dès lors le mettre parmi les mauricianismes, avec une mention “expression également utilisée dans certaines régions de l’Est de la France” ?
Non, c’est plus compliqué que cela. Les fabriques, c’était, jusqu’en 1905, la structure administrative chargée de gérer l’ensemble des biens et revenus d’une paroisse catholique. Depuis 1905, ces biens et revenus sont gérés par des associations à but non lucratif dont le statut juridique s’apparente aux « associations selon la loi de 1901 » (c’est en effet une loi de 1901 qui règle le statut de ces sortes d’associations en France).
En 1905 toutefois, l’Alsace et la Lorraine ne faisaient pas partie de la France, raison pour laquelle la loi de 1905 ne s’appliquent pas aux trois départements cités plus haut, qui continuent donc de bénéficier d’un régime déorgatoire au droit commun.
Pour autant, je ne crois pas qu’on puisse limiter l’utilisation du mot « fabrique » à l’Alsace-Lorraine : il y a eu des fabriques en France pendant tout le XIXè siècle, à la suite du Concordat de 1802, qui a érigé les structures chargées de l’organisation des quatres cultes alors reconnus (catholicisme, calvinisme, luthéranisme, judaïsme) en établissements publics cultuels.
… la loi de 1905 ne s’applique pas…
Marguillier : j’ai appris ce mot grâce à la célèbre dictée de Mérimé :
« …les arrhes qu’étaient censés avoir données la douairière et le marguillier…».
Je n’ai jamais réussi à le replacer dans une conversation ( je vous rassure : « douairière » non plus ).
On trouve fabrique et marguillier dans certains romans du XIXème siècle (Balzac, par exemple), avant la séparation de l’Eglise et de l’Etat. Douairière aussi, souvent après un titre de noblesse (la duchesse douairière, par exemple, c’est-à-dire la veuve d’un duc, après que le titre de duc ait passé à son fils, dont la femme est maintenant la duchesse).
après que le titre de duc ait passé à son fils,
J’en connais un qui va être heureux…
😆
Quelques commentaires plus haut il a été question d’un mot inconnu — inconnu pour moi —, un mot lié à la vie des paroisses catholiques, le mot fabrique. (Le mot lui-même ne m’était pas inconnu, mais le sens particulier dont il est question ici oui. D’ailleurs le fait qu’on ait choisi ce mot-là pour appeler cette chose-là demeure toujours plein de mystère à mes yeux.)
Il n’y a pas très longtemps, j’ai reçu un énorme paquet posté dans un pays situé dans l’hémisphère d’en bas, autrement dit dans l’hémisphère de ceux qui marchent enbalao, autrement dit encore dans l’hémisphère Nord. Dans ce paquet, on trouvait entre autres un livre intitulé Le Cheval d’orgueil, écrit par Pierre-Jakez Hélias, un Breton du bout de la Bretagne. Je ne suis allé que deux fois en Bretagne, et je ne connais finalement pas grand-chose à cette région française, si ce n’est que la mer y est sacrément froide. Ce livre, que je suis en train de lire, me permet de la connaître un peu mieux. La personne qui m’a envoyé ceci est une personne que j’ai d’abord appris à connaître sur internet, durant plusieurs années, avant de la voir debout devant moi à Plaisance un beau jour de mars.
A la page 134 du Cheval d’orgueil, dans un chapitre consacré à la religion telle qu’elle était pratiquée en Bretagne, il est possible de lire ce qui suit :
« Les six fabriciens quittent solennellement leur cathèdres pour aller dans la sacristie chercher les plats de la quête. (…)
« Ces fabriciens sont des gens d’Église, comme on dit, et occupent un rang honorable dans la paroisse. Ils se recrutent mutuellement, chacun choisissant son successeur avec, bien sûr, l’assentiment des prêtres. (…) Il est d’usage que le Grand Fabricien offre un repas à ses collègues pour clôturer l’exercice. Comme c’est à sa femme d’y pourvoir, elle ne voit pas d’un très bon œil ces jours d’agapes, ayant assez à faire par ailleurs. Et généralement les autres fabriciens ne veulent pas demeurer en reste. »
Quelque chose me dit que ces “fabriciens”-là ont quelque chose à voir avec la “fabrique”.
Par ailleurs, quelques pages plus loin, il est aussi possible de lire ceci, qui a un rapport plus direct avec le sujet originel de ce billet :
« Dans chacun des panneaux qui ferment mon lit-clos sont découpés à jour les trois saintes lettres IHS (Jesus Hominum Salvator). Je suis protégé de tous les côtés. »
(Pierre-Jakez Hélias, Le Cheval d’orgueil, page 139.)
>Siganus K. Sutor
En plus du paquet, il vous a donné une photo que vous avez publiée dans le blog, ou me trompé-je ?
Je ne suis allé que deux fois en Bretagne, et je ne connais finalement pas grand-chose à cette région française, si ce n’est que la mer y est sacrément froide.
Siganus, je confirme et pourtant certains (dont peut-être votre correspondant) prétendent que l’on peut s’y baigner à la mi-avril et qu’il ne faut surtout pas oublier son maillot de bain !