A l’entrée des centres de vote on trouve des affiches rédigées en 9 langues : anglais et français (sans précision quant à la langue dont il s’agit), hindi, tamoul, télégou, urdu, gujarati, marathi et chinois (la langue étant alors précisée en anglais).
On ne peut se demander à quoi cela rime en fin de compte, car combien d’électeurs sont-ils capables de lire le texte en télégou ou en gujarati, pour ne citer que ces deux langues-là ?
(Il est possible de cliquer sur les photos pour les voir en plus grand.)
Cela ressemble fort à un archaïsme — archaïsme, un mot pouvant rimer avec mauricianisme —, une survivance du passé à laquelle personne n’a osé toucher de peur de provoquer une levée de boucliers, la question des langues étant un sujet sensible, ici comme ailleurs.
Mais une question me turlupine : quand la Commission électorale écrit “Chinese”, s’agit-il du hakka, du cantonnais ou du mandarin ?
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Mise à jour du mercredi 10 décembre 2014.
Le créole aussi — enfin !