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Pourquoi est-ce qu’il y a le mot manucure (fr.) correspondant au manicurist (eng.), mais pas de mot manicure (eng.) pour ce dont il s’agit ? « I’ve just had a manicure ».
Bougon, les “soins esthétiques que l’on donne aux mains et aux ongles” s’appellent un(e)* manucure en français, a manicure en anglais. La personne spécialisé dans cette activité s’appelle un/e manucure en français, a manicurist en anglais. Le -u et le -i étant côte à côte sur un clavier, il peut parfois y avoir confusion entre eux : il arrive qu’on “mette droite dans gauche” et vice versa.
* Le TLF parle d’un substantif masculin, mais naturellement c’est le féminin qui me vient à la bouche.
En Allemagne il y a peu on a introduit les paires de chaussure gauche et droite. Outre l’inconvénient de pouvoir se tromper maintenant aussi bien de chaussure que de soulier, je regarde cette invention comme une décadence, sinon un efféminement. À quoi bon les manucures, souliers et chaussures gauche-droite pour l’homme virile, chassant le gibier dans la forêt sauvage ? Mais peut-être faut-il se faire soigner les ongles plus souvent, pour que le gibier et la forêt puissent se récupérer. Comme disait Goethe: l’éternelle feminine nous attire vers là-haut.
En général, on se fait faire une manucure (ensemble de soins aux mains) par une autre manucure (une femme spécialiste de ces soins). Si je voyais écrit un manucure je penserais qu’il s’agit d’un homme exerçant cette profession. Je me demande où le TLF a trouvé cet exemple du mot utilisé au masculin.
B-M: en français on parle de l’éternel féminin et de l’homme viril.
l’éternelle féminine nous attire vers là-haut
Bougon, vous voulez parler de Dieu ? Dans ce cas une cap’ est de rigueur : l’Éternelle. On se demande toutefois si l’Être Suprême se serait occupée de ses ongles si Elle avait été.
Marie-Lucie, le Petit Robert donne manucure (soins des mains) comme étant masculin ou féminin. Comme vous, je ne l’ai jamais entendu qu’au féminin — c’est un mot que j’emploie plusieurs fois chaque jour — et j’ai l’impression que les dictionnaires continuent de mentionner la forme masculine par égard pour Aragon qui l’a employé au masculin.
Vous voulez parler de Dieu ? Dans ce cas une cap’ est de rigueur : l’Éternelle.
Il s’agit plutôt de déesses, je m’imagine – un tas de femmes concue comme principe attirante. Au fin de Faust II, le chorus mysticus dit (j’ai modifié la translation):
La capitalisation est due aux conventions de l’allemand.
Merci, marie-lucie. J’espère que vous continuerez de corriger mes fautes orthographiques, syntactiques etc. en passant. Il ne devrait pas être nécessaire que je vous remercie chaque fois !
« principe attirant », ou mieux « principe d’attirance ».
Ou « principe d’attraction » (corps celestes etc.)
La capitalisation est due aux conventions de l’allemand.
Bougon, la capitalisation est capitale quand elle est boursière. (Non, cela n’a rien à voir avec le fait que nous parlions ici de principe masculin ou féminin. D’ailleurs rien n’est mentionné à ce sujet — ou à cet attribut du sujet — sur le panneau que l’on peut voir ci-dessus.)
Marie-Lucie faisant probablement la grasse matinée aujourd’hui, c’est moi qui m’y colle : syntaxique plutôt que syntactique*. Et si on ne veut pas que son interlocuteur francoïde soit trop perdu (lost), on parlera plutôt de traduction que de translation (avant tout un terme de géométrie en ce qui me concerne).
* Ceci me permet de me rendre compte qu’en anglais on dit et on écrit syntactic, ce que je n’aurais pas pensé pour ma part du fait de l’existence de syntax. Il peut sembler illogique que l’anglais ait l’adjectif syntactic en relation avec le nom syntax, mais on pourrait alors rétorquer que le français a bien le nom connexion en relation avec le verbe connecter.
B-M, nous sommes entre amis ici.
Siganus, j’ai découvert récemment que mon Petit Robert était nettement en retard – il date de 1968! Et il ne donne « manucure » (sans indication de genre) qu’avec la définition ‘personne chargée des soins esthétiques des mains, des ongles’. Cette personne est en général une femme, mais rien n’empêche un homme de pratiquer les même soins, d’où le genre indéfini du mot désignant la personne.
J’ai été surprise que la définition du mot, au féminin exclusivement, ne comprenne pas les soins eux-mêmes, car ce dernier sens était aussi tout à fait normal à l’époque où a été rédigé le dictionnaire (j’ai quitté la France en 1963), par exemple: je me suis fait faire une manucure la dernière fois que je suis allée chez le coiffeur – cette manucure faisant agréablement passer le temps où la cliente se serait ennuyée sous le casque de séchage des cheveux. On peut aussi se faire une manucure soi-même avec les outils et produits adéquats. Mme Sutor sait certainement de quoi il est question.
Il me semble donc si le mot est employé au masculin, il doit désigner la personne plutôt que l’activité.
Qu’en disent Françoise et Zerbinette?
syntaxique, syntactique
Les deux formes sont en usage. Recherchez « syntactique » dans le Wikipédia francais. C’est possible que la forme « syntaxique » était plus commune auparavant, et fut remplacée peu à peu par « syntactique » (à l’exemple du mot anglais ?). Bien que le Petit Robert nous dit que dans le XIXième déjà:
SYNTACTIQUE est en lettres rouges, comme pour avertir d’un danger.
Marie-Lucie, je découvre le mot manucure appliqué à autre chose que la personne, que mon petit Robert, à peine plus jeune que le vôtre (1972) ne connait pas non plus et j’ai beaucoup de mal à le voir au masculin (on dit bien UNE coiffure). Pour bien distinguer les choses, pourquoi pas manicurage comme le pédicurage indiqué comme « p.plaisant. » par le tilf ?
En revanche Robert connait syntactique qu’il renvoie cependant à syntaxique que d’ailleurs je préfère (et j’ai toujours des problèmes de connexion, je dois réfléchir à chaque fois !)
syntaxique, syntactique
Les deux formes sont en usage.
Mais oui Bougon, vous avez parfaitement raison. (C’est la revanche de l’arroseur arrosé.)
Trésor de la langue française :
Syntactique
I. − Adjectif. Synonyme de syntaxique. (…)
Remarque. Syntactique s’emploie plutôt pour qualifier ce qui est relatif à la structure formelle de la phrase, à la succession des mots, à leurs rapports matériels et pour mettre l’accent sur l’aspect génératif de la grammaire, alors que syntaxique s’emploie pour qualifier ce qui est relatif aux fonctions, aux rapports hiérarchiques des mots les uns avec les autres dans le cadre de la phrase.
Mais je suis un peu comme Zerbinette : syntactique me semblerait bizarre, peu importe la distinction que fait le TLF en remarque.
Syntactique s’emploie plutôt pour qualifier ce qui est relatif à la structure formelle de la phrase, … et pour mettre l’accent sur l’aspect génératif de la grammaire
C’est donc bien l’influence de l’anglais syntactic, puisque ce sont surtout ces aspects de la syntaxe qui font l’objet des études dérivées de l’oeuvre de Chomsky, qui ont tellement d’importance dans la linguistique contemporaine.
Zerbinette, en plus du fait que manucure se termine en -ure comme coiffure, il y a aussi que le mot semble formé avec cure, mot féminin, qui veut dire à peu près « ensemble de soins », comme dans pédicure (qui a également les deux sens de « soins » et de « personne dispensant des soins »).
Chomsky has much to answer for (and much to be praised for), but at least he has not tampered with the spelling of English syntactic.
I’m just learning from Merriam-Webster that there is something called syntactics (“a branch of semiotic that deals with the formal relations between signs or expressions in abstraction from their signification and their interpreters”). It sounds almost like a military discipline.
Strange too that it talks of « semiotic » but says that syntactics deals with signs or expressions « in abstraction from their signification ». The very purpose / function of signs and expressions (« semiotic ») is to mean, signify, indicate etc. When you abstract signification from signifiers, there is nothing left.
The inability to clearly distinguish semantics from syntactics is a fundamental weakness in both of these « sciences » that often vitiates their general claims (not necessarily the specific ones). Each science attempts to ignore the other, but neither succeeds.
Cela me démange déjà depuis un moment : Sig, connaissez-vous la syntactique du gendarme ?
Non Zerbinette, je ne la connais pas. (Et en ce moment je ne peux pas avoir accès au site de YouTube.) C’est encore quelque chose qui a à voir avec “l’esprit mal placé” ?
Grumbly, I suppose you can consider signs only from the perspective of their aspect, even their esthetics if you wish, without taking into account the meaning itself.
SiganusK, un autre lien, de l’INA, pour que vous puissiez apprécier la taquetiquetequenique (ça c’est pour plagier un footballeur français devenu entraineur qui se serait bien vu selectionneur des bleus, les nôtres pas le vôtres) de Bourvil. Esprit mal placé si l’on veut, mais pas au même endroit que l’autre….
http://www.ina.fr/art-et-culture/cinema/video/I05196758/bourvil-la-tactique-du-gendarme-extrait-du-roi-pandore.fr.html
Marie-Lucie, le Petit Robert donne manucure (soins des mains) comme étant masculin ou féminin. Comme vous, je ne l’ai jamais entendu qu’au féminin — c’est un mot que j’emploie plusieurs fois chaque jour — et j’ai l’impression que les dictionnaires continuent de mentionner la forme masculine par égard pour Aragon qui l’a employé au masculin.
Comme vous, je ne connais le mot manucure (dans le sens de soins des mains) qu’au féminin, mes plus vieux dicos (1966 et 1975) ne connaissent ce mot que dans le sens de personne pratiquant cette activité.
J’ai fini par le trouver (seulement au masculin) dans le Robert historique de la langue française (1998) :
– le verbe manucurer (~1960) a produit le déverbal manucure, n.m. (~1967) « soin des mains », peut-être d’après l’anglais manicure (1887, en ce sens), et manucurie, n.f. (~1970) « profession, activité de manucure ».
Un autre extrait (dans le Robert, 1966) : « Babette, la manucure, changeait de lime, de repoussoir, de vernis, se perdait dans un arsenal de poupée…» Aragon, Beaux quartiers.
Françoise, merci pour cette confirmation de la manucure au féminin.
Le TLF cite aussi Aragon quand il s’agit d’illustrer l’entrée en question : Des trous dans l’emploi du temps. Qu’elle comblait chez le coiffeur. Dommage qu’on n’ait pas des hommes pour le manucure. Marie-Noire changeait de couleur d’ongles deux fois par semaine (Aragon, Blanche ou l’oubli, Paris, Gallimard, 1967, p. 13). L’auteur des Yeux d’Elsa avait semble-t-il flashé sur ce mot-là, au féminin comme au masculin, ce qui ne manque finalement pas de sel, Aragon étant selon Nimier « le seul homme capable d’assister à une réunion du Comité Central du PCF en smoking rose ».