And, of course, there were some « tombalists » to be seen somewhere:
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Méta
Trouvé sur le site du gouvernement (sous la plume du National Heritage Fund, dont la maîtrise du français peut parfois laisser quelque peu à désirer) :
* et un mauricianisme de plus, un
Très joli, ce cimetière, avec les croix qui deviennent un motif abstrait constamment répété.
Est-ce que les croix de Saint-André (à branches égales) au pied de certaines tombes ont une signification particulière?
This is beautiful. Did you see the Hungarian cemetary Hat linked to?
http://riowang.blogspot.com/2009/11/cemetery-visit.html
I usually think of a St. Andrew’s cross as being an X. The small ones at the foot of the graves are more like what I think of as a Maltese cross, but some of them have a small circle in the middle. The large crosses too have something extra, a square in the middle.
Est-ce que les croix de Saint-André (à branches égales) au pied de certaines tombes ont une signification particulière?
Je penserais comme Nijma qu’il s’agirait là plutôt d’une variante de la croix de Malte, à laquelle il manquerait la découpe en forme de queue d’hirondelle — ou en queue de poisson si on préfère. Je ne suis hélas pas en position de vous dire quoi que ce soit d’autre au sujet de ces croix et de leur signification. Je vais me renseigner à l’occasion. Les hindous ne sont en principe pas enterrés au cimetière, et ne sont pas supposés avoir de monument à leur nom, même s’il existe des exceptions en la matière, ce qui est quelque peu adharmique. Par contre les chrétiens, et en particulier les catholiques, semblent avoir une inclination particulière pour le marbre funéraire, ou tout au moins pour la pétrification — sous une forme que l’on souhaite faire passer à la postérité — du souvenir d’une personne.
Nijma, whatever our own beliefs are, I think cemeteries can be fascinating places. You see all these dead people of which you know nothing, and you just try to guess what happened to them between the two dates marked on the tomb. It looks like a small (and personal) part of history.
and you just try to guess what happened to them between the two dates marked on the tomb.
C’est dans un cimetière finlandais que j’ai pris l’une des plus frappantes leçons de probabilités de ma vie.
C’était un très vieux cimetière très pittoresque, que des amis finlandais avaient absolument tenu à nous faire visiter. Passant devant une tombe très ancienne, je constate que les deux dates indiquent que l’occupante est décédée au jour exact de son trentième anniversaire, et je fais part de cette coïncidence à l’ami qui marchait à côté de moi. « C’est étrange de mourir le jour de son anniversaire, tu ne trouves pas ? » lui dis-je.
« Pas du tout », me répond l’ami, pas du tout sensible au romantisme de la chose. « La probabilité statistique de mourir le jour de son anniversaire est théoriquement de 1 sur 365. Mais en réalité, ceci n’est vrai que si le risque de mourir est le même chaque jour. Or il est clair que ce risque augmente avec l’excitation d’un jour spécial, et les éventuels excès qui peuvent le marquer. Par conséquent, il est statistiquement plus probable de mourir le jour ou le lendemain de son anniversaire que n’importe quel autre jour de l’année. De plus, ce risque augmente avec l’âge, dans la mesure où l’on devient de plus en plus sensible à la perturbation du train-train quotidien. »
Ceci me semble d’une logique imparable, et pourtant, je continue de trouver cela étrange…
La probabilité statistique de mourir le jour de son anniversaire est théoriquement de 1 sur 365
1 sur 365 ¼, même. Ce qui veut dire que si plus de 365 personnes ¼ sont enterrées dans un cimetière, vous en aurez au moins une qui sera statistiquement morte le jour de son anniversaire. Vous me direz que mourir statistiquement le jour de son anniversaire, on s’en fout une fois que les bougies sont soufflées, et vous aurez bien raison, mais l’anniversaire de la mort, chaque année, pour ceux qui restent, aurait de quoi perturber certaines âmes.
Cependant, le nombre de « célébrités » mortes le jour de leur anniversaire semble étonnamment et désespérément faible :
http://en.wikipedia.org/wiki/List_of_people_who_died_on_their_birthdays
(Cela vous intéressera peut-être de savoir que la femme de D. H. Lawrence, le drôle de corps, est morte ainsi : 11 août 1879 – 11 août 1956.)
ça se confirme, surmortalité le jour de l’anniversaire :
http://desphaeris.com/1-Articles/CastilleD001.htm
Bonjour,
Euh… Il me semble que ce Docteur ès Funérailles mériterait de figurer sur votre liste :
Léon Zitrone né le 25 novembre 1914, est décédé le 25 novembre 1995
——————
No bicycle or motorcycle is allowed inside the cemetery.
Damned !
——————
Le cimetière n’est-il pas un lieu propice pour « piquer une tête » ?
Avis aux bons vivants :
Le cimetière de Manille,
On y vient avec sa famille,
On s’ébat dans ses piscines.
Té ! Vive les Philippines !
PS : Autre cas de figure dont je peux témoigner : partir l’avant-veille de son anniversaire pour être enterré ce jour-là…
Autre cas de figure dont je peux témoigner : partir l’avant-veille de son anniversaire pour être enterré ce jour-là…
Mini, vous voulez dire que c’est ce que vous avez l’intention de faire ?
zerb,
Dont j’ai été témoin et « complice »… pour verser dans l’humour très noir.
> MiniPhasme (votre lien vers le « Corbillard – Vélo cerceuil » [sic])
Vous aurez sans nul doute remarqué que ledit vélo a quatre roues, ce qui ne saurait faire de lui une bicyclette. Il sera donc admis dans le cimetière.
Au cimetière, en dehors de se baigner, les Chinois philippins mangent-ils du canard Manille laqué ou des bananes philippines ? (A l’occasion il faudra que je vous montre des photos du cimetière de Bois Marchand, dans lequel certaines tombes ont la forme de petites pagodes.)
Vous aurez sans nul doute remarqué que ledit vélo a quatre roues, ce qui ne saurait faire de lui une bicyclette.
(pouf pouf)
Je vous attendais au tournant : qui vous dit que le cercueil n’est pas posé sur deux bicyclettes ?
L’engin me fait plutôt penser à ces brouettes* chinoises qui ont deux grosses roues de bicyclette, des roues avec un pneu et des rayons. Puisqu’elles ont bien deux roues, elles se verraient peut-être refuser l’entrée du cimetière de Mahébourg, qui sait, pour peu que la Secrétaire aient ses bésicles un tantinet voilés.
* « bourette » en créole
brouette
L’original de ce mot est « birouette » qui indique que l’engin avait deux roues à l’origine. De « birouette » on est passé à « berouette » qui est encore dialectal, puis à « brouette » (qui a d’abord eu une seule syllabe) en français standard, mais le mot créole vient sans doute d’une autre version « bourouette » par assimilation de la première voyelle à la seconde, suivie par la perte du second « ou »,
Les hindous ne sont en principe pas enterrés au cimetière, et ne sont pas supposés avoir de monument à leur nom, même s’il existe des exceptions en la matière, ce qui est quelque peu adharmique.
I never knew that. Perhaps they think their mothers and fathers are already reborn/ reincarnated and alive somewhere? Our family graves are very plain, with the name and the dates on the stones. We have two also that are in the Norwegian language, tall white stones that don’t look like the others.
When my mother was in Norway, she asked where her mother’s parents were buried (they came from Norway) and they said in the U.S. Sure enough, it is the two tall white stones with the Norwegian writing, also two names of babies written on the side of the mother’s stone. We know nothing about this family; my grandfather’s second wife did not like to talk about them.
I am always interested in the symbols, whatever the religion. I particularly like Saraswati.
Nijma, Hindus are supposed to be cremated (and ideally the ashes should be released in the Ganges). Sometimes the cremation place itself becomes a monument, like the « samadhi » that was built for “Chacha”: http://www.flickr.com/photos/noulakaz/2710674868/
(Interestingly, the comment underneath the photo talks of a « tomb », which is not the case.)
Our family graves are very plain
Christians can have fairly exuberant tombs sometimes, though. I remember a cemetery in Montreal that was packed with statues, mostly virgins and angels. You can also see photos of the deceased embedded in some graves. During the funeral of somebody with Chinese ancestry, very often a photo of the person is put on the coffin or carried by family members.
Sig, d’après Geneviève Dormann (qui est une fan de Maurice), il y a là-bas un cimetière où les tombes s’entrechoquent, comme si les morts s’étaient battus entre eux. Elle en parle assez longuement dans une intervie à « Lire » (oublié la date).
Ah oui, L’Amer, Geneviève Dormann et son Bal du Dodo. Je l’ai lu il y a très longtemps. Il faudrait que je reprenne son livre « mauricien » un de ces quat’, lequel m’avait fait rire, même si ce qu’elle a écrit dedans avait fait grincer quelques dents localement me semble-t-il. Je me rappelle son usage du mot gogote, lequel n’était pas accompagné d’un astérisque pour autant que je me souvienne. Mais, grâce au contexte, il n’était pas nécessaire de faire un dessin.
Des tombes qui s’entrechoquent ? Peut-être au cimetière de Cap Malheureux, où il y a eu des problèmes d’érosion sur le bord situé le long de la mer, la falaise de sable tendant à prendre le large avec tout son contingent de morts. (Mais depuis on a installé un rempart de gabions. C’est affreux à voir, mais au moins les choses restent à peu près en place — pour l’instant.)
Merci pour le gabion bien français, mais dont j’ignorais totalement l’existence.
L’amer, les morts ne se sont pas battus, ce n’était qu’une danse macabre.
Un autre éclaircissement, puisque personne n’en parle et que je dois être la seule à ne pas comprendre : pourquoi « ■■■■■■ » devant « Colours of Mahebourg’s Cemetery » ?
J’hésite entre censure (et de quoi ?) et black par opposition à colours, « noir c’est noir, il n’y a plus d’espoir ». ♪♫
Merci pour le gabion bien français
Un mot passé en anglais, tant et si bien que certains mauriciens le prononcent à l’anglaise (“GAY-biœn”) alors même qu’ils sont en train de parler français. Dicobat : « Gabion — Caisson en treillage métallique, rempli de caillasse ; il sert pour la stabilisation des sols en pente, et la protection contre les éboulements de berges ou les affouillements. » Le mot a toutefois des origines italiennes.
pourquoi “■■■■■■” devant “Colours of
Pour ne pas faire de publicité trop facile à une société d’origine italienne, une société habituée à provoquer les citoyens du monde à l’aide de photos chocs jouant sur les couleurs. Les carrés noirs servent à masquer les lettres U, N, I, T, E et D.
Allo !
Les gabions normands (le cauchemar des anatidés) sont tellement discrets qu’il n’est pas rare de passer à côté*…
* « rater » (clin d’œil à Marie-Lucie)
PS : excellent titre, Siganus !
Il eût été dommage de n’y piger que dalle…
(et diable sait si UCB est morticole !)
>MiniPhasme

Morticole ? Je ne sais pas, mais sans dalles…voyez-vous-même :